vendredi 4 septembre 2020

what is your nem

 "Face au monde qui change
           il vaut mieux penser le changement
que changer le pansement"  Pierre Dac
                                  

                                                  \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\|||||||||||||||||||||{{{{{{{{{{{

 Lancement de la saison 2020-2021
du Théâtre Simone Veil de Saint-Nazaire:
-mardi 8-mercredi 9 -jeudi 10-vendredi 11 septembre-20H-Entrée libre sur réservation
               photos source: Saint-Nazaire news
                                               \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[

"En voulant ré-autoriser les néonicotinoïdes, dans un premier temps pour la betterave et potentiellement pour toutes les cultures, le Gouvernement met en péril la stratégie française d'éradication des pesticides les plus dangereux. Ce projet, déjà ficelé, ne fera l'objet d'aucun débat au CNTE réuni mardi 1er septembre, d'aucun avis, mais d'une simple présentation. Dans ces conditions, l’UFC-Que Choisir boycottera cette séance en signe de vive protestation quant aux conditions d'élaboration d'un projet aussi critiquable, tant dans ses conséquences sanitaires qu'environnementales.
 
Après avoir enterré les promesses d’interdire le glyphosate d’ici 2021, après avoir autorisé l’épandage des pesticides au ras des habitations, voilà que le Gouvernement recule à nouveau sous la pression du lobby de l’agriculture intensive et de l’industrie sucrière, en ré-autorisant les néonicotinoïdes -une classe de pesticides particulièrement dangereux- pour la culture de la betterave.

  • Des pesticides dangereux, interdits depuis deux ans : les néonicotinoïdes sont des insecticides qui ont la particularité de se diffuser dans l’ensemble de la plante et dans le pollen butiné par les abeilles et autres insectes pollinisateurs, entraînant leur mort par la détérioration du système nerveux. Mais alors qu’une fraction seulement de ces molécules est absorbée par la plante, plus de 80% se retrouve dans l’environnement. Ces molécules se dégradant très peu, elles persistent longtemps après les traitements et contaminent les cultures suivantes pendant des années, la micro-faune des sols ainsi que les cours d’eau et les nappes phréatiques qui alimentent nos réserves d’eau potable. Du fait des dangers liés à leur utilisation ces pesticides étaient donc interdits en France depuis 20181.



  • Une ré-autorisation potentiellement applicable à toutes les cultures : pendant que d’autres filières agricoles s’engagent vers le développement d’alternatives, la filière betteravière s’entête dans ses pratiques intensives et polluantes, et vient d’obtenir du Gouvernement la ré-autorisation de ces pesticides pour au moins trois ans, au prétexte que la culture de la betterave ne pourrait plus s’en passer. Cette décision particulièrement irresponsable qui concerne pas moins de 200.000 hectares, met en danger le principe d’une interdiction générale des néonicotinoïdes votée par le Parlement en 2016, et ouvre la voie au même relâchement pour beaucoup d’autres cultures. La filière du maïs vient en effet de réclamer le même traitement de faveur. Le projet de loi confirme ce risque puisque la procédure prévue, loin de se limiter à la betterave, s’applique explicitement à toutes les cultures.



  • Un mépris de la société civile :  le projet de loi sera simplement présenté au Conseil national de la transition écologique (CNTE) où est représentée la société civile, plutôt que de faire l'objet d'un authentique débat. Cette méthode est aux antipodes des exigences d'une démocratie moderne. Il s'agit d'une mascarade, le ministre de l’Agriculture ayant déjà présenté début août la ré-autorisation des néonicotinoïdes pour la filière betteravière comme une décision définitive. Alors que la mission du CNTE est justement d’aider les pouvoirs publics à définir la stratégie et les modalités de la transition environnementale, le Gouvernement a délibérément choisi de ne pas le consulter et de s’en tenir à une simple information sur le contenu du projet de loi déjà finalisé. Ce procédé signe ainsi une dérive inquiétante du gouvernement, qui réduit jour après jour les possibilités pour la société civile et les ONG, comme l'UFC-Que Choisir, de faire entendre leurs voix, en contrepoids des divers lobbies industriels.



L'UFC-Que Choisir n'entend pas cautionner par sa présence cet état de fait. L'association boycottera donc la réunion de mardi du CNTE. Au vu des graves risques environnementaux et sanitaires que fait courir cette ré-autorisation, l'association :

- exhorte le Gouvernement à maintenir l’interdiction des néonicotinoïdes pour l’ensemble des cultures en retirant ce projet de loi,

- appelle dès maintenant les parlementaires à le rejeter dans le cas où il serait maintenu.

Notes



[1] L'article 125 de la loi du 8 août 2016, dite « loi pour la reconquête de la biodiversité », interdit l'utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives de la famille des néonicotinoïdes et de semences traitées avec ces produits […] à compter du 1er septembre 2018"
Source: "Que Choisir" 
                                                  \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\|||||||||||||[[[[[[[


“Le large est à tout le monde, seulement chacun a des narines différentes pour en percevoir ce qu’il peut”
Nicolas de Staël


Retour aux fondamentaux :

                                                                   \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[
             


                                    



   " La poésie n'est pas un genre
    pas même une posture une imposture
    encore moins la trace d'un vieil apprentissage scolaire
    La poésie ne s'écrit pas
    ou bien s'écrit d'elle-même
    elle est proche du cri et du sang
    et du ressenti qui oubli la grammaire
    oubli qu'il écrit
    se contente d'inscrire du vivant
    tel que le vivant
    d'écrire dans le langage des choses
    et des émotions
    Le seul endroit du monde réinterprété
    que rien ne contraint et que rien n'oblige
    c'est le poésie
    car la poésie est la nature de votre seconde nature
    et sa peau et sa chair
    et sa douleur et sa peur
    et son sang d'amoureuse
    qui enfante sous vos doigts
    car
    la poésie est la seule dimension du monde
    où l'homme peut enfanter à son tour
    à sa manière
    de poèmes
    enfantés au grand jour "
Jacques Dor




Se bouger
Partir
Se mouvoir
Remuer
Gigoter...
des doigts de pied
ou branler de la tête
devant son écran
Qu'importe.
Se changer d'horizon
et les idées
en pagaille
de poussière, d'océans et d'aventures
 



mercredi 2 septembre 2020

on devrait


"On doit travailler avec le matériel existant"
Vladimir Ilitch Lénine


"Il est possible aussi qu'il n'ait rien dit du tout, seulement pensé à dire, rêvé de dire, regretté de n'avoir pas dit et pour finir imaginé qu'il avait dit."
Emmanuel Carrère





 photo source: Courrier International


          illustration source: Marianne

                                                \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[##




             illustration source: Toile

"De la campagne où, je l’avoue, j’ai passé de délicieuses vacances, on observait depuis deux semaines une étrange obsession urbaine : dans la confusion de spécialistes pas vraiment unanimes et de dirigeants manifestement ignorants de toute biologie, on comprenait que la pandémie était aux portes et qu’il fallait porter le masque en tout temps et en tout lieu. Et me voici dans la métropole où le brouhaha mascophile ne cesse pas.
Loin de moi l’envie de minorer la gravité du Covid-19.
Loin de moi l’intention de tirer la moindre conclusion du fait qu’il serait utile de rapporter les quelque onze morts qu’a provoqués quotidiennement cette maladie en août aux 1.676 morts de toutes causes qui surviennent en moyenne chaque jour.
Loin de moi l’idée de suggérer qu’il pourrait y avoir une disproportion entre les remèdes imposés par les autorités dans une ambiance étonnamment anxiogène et la réalité du mal.
Parce qu’en fait, je n’en sais pas assez pour juger, et que la prudence continue à rester l’option la plus raisonnable pour l’instant. Donc portons un masque quelque temps.
Mais il est permis de s’étonner de la focalisation univoque sur cette pandémie et sur le moment présent. On applique avec une rigueur extraordinaire le principe de précaution, soit. Mais pourquoi ne l’appliquer qu’au Covid-19 et pas à d’autres maux tout aussi néfastes voire davantage ? Si l’on était logique, il faudrait élargir cette attitude compréhensible de prévention du risque.
Depuis huit mois, on a compris que le virus Sars-Cov-2 provenait d’animaux de forêts tropicales mis en contact avec les humains du fait de la destruction de leurs habitats. L’urgente nécessité pour éviter que de nouveaux virus tels que le Sars-Cov-2 surgissent serait de lutter contre la destruction de ces forêts et plus largement de la biodiversité. Mais où voit-on la moindre amorce en Europe et en France de changement de la politique à l’égard des forêts africaines ? Quelle mesure a été prise pour limiter l’importation de soja d’Amazonie, pourtant dramatiquement détruite au Brésil par le gouvernement Bolsonaro ? Quand l’Europe et la France ont-ils affirmé nettement qu’ils ne signeraient pas le Mercosur, l’accord de libre-échange avec le Brésil et d’autres pays d’Amérique latine, tant que la déforestation ne cesserait pas ?
Un autre domaine où l’on attendrait la même mobilisation qu’à propos du port du masque serait d’engager une vraie politique de santé environnementale et alimentaire. On sait depuis le début de la pandémie que les personnes les plus à risque face au virus sont celles qui souffrent d’obésité et de diabète, des maladies largement déterminées par les usages sociaux et les pratiques alimentaires. Une des meilleures défenses face aux maladies épidémiques qui surviennent et qui surgiront de nouveau est d’être en bonne santé. Mais la politique de santé environnementale est en France en pleine régression, et rien n’a bougé depuis quelques mois dans le bon sens.
Les pandémies ne sont pas les seules nuisances qui menacent la santé collective. D’autres domaines mériteraient eux aussi l’attention sourcilleuse que les autorités déploient face au Covid. Un exemple majeur en est la pollution de l’air, qui est responsable en France de plus de 48.000 morts prématurées chaque année et de neuf millions dans le monde. L’État français n’en continue pas moins de ne rien faire à ce propos, et il a même été condamné lourdement en juillet dernier pour son inaction. Un constat ironique est que le confinement a eu des effets bénéfiques sur la santé : il aurait permis de réduire de 11.000 le nombre de morts dus à la pollution de l’air en Europe.
De même, on pourrait se mobiliser bien davantage pour éviter l’aggravation du changement climatique, dont les conséquences sanitaires envisagées par les experts sont dramatiques, notamment par les vagues de chaleur. Selon une étude parue en 2018, en l’absence d’importantes réductions des émissions de gaz à effet de serre, jusqu’à trois personnes sur quatre courront le risque de mourir de chaud à l’horizon 2100.
Donc, le masque, d’accord. Mais à condition qu’il ne nous cache pas la réalité des autres menaces tout aussi importantes que celle que pose le Covid. Et que l’on agisse aussi sérieusement à leur propos qu’à celui du coronavirus."
Hervé Kempt pour "Reporterre"


                           illustration source: Reporterre


                                            \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\{{{{{{{{{{{{{{{#######



ça va FORT
Estuaire est le thème du salon de rentrée
et il sera ainsi traité par une quarantaine d'exposants 

|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||##########


Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...