jeudi 18 juin 2020

l'été sera show





Image d'hier
à quatre pas d'ici

Le nombre est bon
les jeux sont faits 
rien ne va plus
il est parti le gros bateau sur l'eau de là
et la prochaine fois il jouera un autre numéro.

et si les navires mangent des tranches d'avions
alors
qui mangera le navire à son  (reuh) tour

Tu t'en vas...lalala
(Alain Barrière sors de ce corps)

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produit extérieur brut 

 "Le colibri bat des ailes mille fois par minute pour rester statique.
L'étymologie c'est ça! Aujourd'hui, on vit dans le mythe mensonger du progrès, cette course folle jusqu'au bout, jusqu'à la mort.
Le progrès ne consiste pas à s'élancer au hasard dans toutes les directions. C'est rester ferme, solide, et savoir prendre position.Avoir la faculté et la liberté de dire ce que nous pensons. C'est la plus grande force démocratique accordée à notre monde. il n'y a pas si longtemps, c'était interdit. Le danger est de ne pas ou plus savoir ce que nous pensons. il est alors impossible de formuler des idées. il faut donc veiller sur les mots pour garder la pensée."
Andrea Marcolongo extrait d'un entretien avec Nicolas Dutent pour Marianne n°1213



                                 
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 1913 à bord de La Suzanne
qui t'emmène écouter les sirènes ?


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 Quand la musique cool-cool cool cool
Découvert chez: "Des chips et du Rosé"




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Si j'en crois la pharmacienne du coin de la rue
l'été sera SHOW





                           photo source: Toile

" Nous risquons d'entrer dans une ère cyclonique et de connaître ce qu'il advint à Sarajevo en 1914 ou à Dantzig en 1939: la bombe et la revendication d'un illuminé ont provoqué l'embrasement de deux guerres-hécatombes mondiales. Nous ne savons pas si la continuation des processus régressifs provoquera une barbarie planétaire, si elle favorisera la constitution d'Etats néo-totalitaires, ou si elle déclenchera des résistances et sous quelles formes.
L'espoir est dans la poursuite du réveil des esprits qu'aura stimulé l'expérience de la méga-crise mondiale. Il devient vital de changer de voie. Pourquoi voie et non révolution?
Parce que la révolution soviétique puis la maoïste ont produit une oppression contraire à leur mission d'émancipation et parce que leur échec final a restauré ce qu'elles avaient voulu liquider: capitalisme et religion.
Pourquoi voie et non projet de société comme il est dit couramment?
Parce que le projet de société est une notion statique totalement inadéquate dans un monde en transformation.
Une politique nationale régénérée opérerait de vraies réformes, qui seraient non pas des réductions budgétaires, mais des réformes de l'Etat, de la démocratie, de la société, de la civilisation, liées à des réformes de vie.
Sortons des logiques binaires qui enferment dans des alternatives mutilantes."
Edgar Morin extrait de:  "Changeons de voie. Les leçons du coronavirus" Editions Denoël






mardi 16 juin 2020

ce que nous sommes


Trip
tyque
à l'aieuli
jauni chez Gauloise Caporal ou Maryland
de 1910 
Paquet jaune ou paquet bleu papi? 

Si on avait eu le temps pour nous,
crois- tu  que tu m'aurais accompagné écouter la dame des rêves fleuris ?



KUB à la Carte:



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Au bord de l'échancrure,
 passage
vers l'éclaircie,
échappée belle.
qui tient ma vie...



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      Photo source: La Montagne

Marie-Jeanne O’Toole aime les phrases cinglantes. Quand on lui demande de quoi sa vie a été faite, elle répond : « Ce n’est pas ma vie qui est importante, c’est la fin de ma vie. »
Depuis plusieurs mois, les Montluçonnais peuvent lire ses réflexions sur les fenêtres de sa maison : « Agonie de ma mère : trois mois ? ; euthanasie de mon chien : cinq minutes ». Ou plus récemment : « coronavirus, non ? ; euthanasie, oui ».

L’exemple de la mort de sa mère

Marie-Jeanne n’a rien d’une femme suicidaire ou déprimée. Mais à 85 ans, elle pense sérieusement au trépas. « C’est la mort de ma mère qui me hante, j’y pense tous les jours. »
Malade d’Alzheimer, amputée des deux jambes à l’âge de 90 ans, la mère de Marie-Jeanne O’Toole a subi un supplice. « Sur la fin, je ne voulais plus la voir, elle ne me reconnaissait plus et elle souffrait trop. »
Comment Marie-Jeanne aimerait-elle mourir ?? « Comme ma chienne », réplique-t-elle. Son animal était rongé par les métastases. 
Un vétérinaire l’a auscultée et m’a dit qu’on ne pouvait rien faire pour elle. Il a pris sa patte, a cherché la veine, l’a endormie et lui a inoculé une potion létale. En cinq minutes, c’était fini
Marie-Jeanne est membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. Elle peste contre François Hollande « qui n’a pas respecté sa promesse de 2012 ». Son fils comprend ses positions mais ne veut en aucun cas l’aider. « Il me dit qu’il faudra que je me débrouille et qu’il ne veut pas finir en prison. »
Cette native de la Marne, qui habite à Montluçon depuis 2011, a perdu deux de ses trois enfants. « Mon fils est décédé en septembre 2015. Il était trisomique et vivait avec moi. Un jour, il est tombé malade alors qu’il se trouvait dans un séjour en groupe. Il a été hospitalisé presque mourant. Lorsque je me suis rendu dans son service, il était sous perfusion, les mains attachées pour l’empêcher de se débrancher. Le spectacle était atroce », raconte-t-elle.
Le médecin des soins palliatifs a organisé une réunion de l’équipe médicale en présence de la famille. « On nous a expliqué qu’il n’y avait plus d’espoir. Ils ont décidé, avec notre accord, de l’endormir et de le débrancher pour le laisser partir dans son sommeil. Je les en ai remerciés. »

Sur un tableau, chez elle : « Pas de réa SVP »

Dans son salon, elle a laissé un message sur un tableau : « Pas de réanimation SVP ». C’est à l’adresse des secours. « Je veux qu’on me laisse mourir, c’est tout ».

Sources: La Montagne- ADMD

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Embarquement immédiat
- 1919- Île aux Moines





"Tu es radeau dans l'éclaircie
Tu es silence dans les villes
Tu es debout
Tu gravites
Tu es rapt d'infini
Mais tel que je suis
que j'écris que je tremble
Je te sais parfois
refroidi de toi-même
quand les fables et le sel t'ont quitté!

Je te sais
Tantôt mutilé
Tantôt espace
Tantôt épave
Ou illumination

Je te sais
disloqué par les parcelles du monde
Mais je te sais
De face
Dans la forge de ton feu."

Andrée Chedid "Ce que nous sommes"
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