dimanche 2 février 2020

oh Is



 «Dans le monde de la rumeur, ce n’est pas la réalité mais la possibilité qui compte pour l’homme. Les possibilités ne sont point établies solidement comme quelque chose de précis ; elles vont d’une imprécision à l’autre ; elles n’ont ni commencement ni fin, elles n’ont pas une signification unique elles sont comme un vague bourdonnement. »
 Max Picard extrait de: "Le monde du silence"






 What is you nem?


Montre moi ton virus je te dirais qui je hais 
semble hoqueter le "pékin moyen" d'ici
à une tête de chinois (forcément) de là-bas
tant il est vrai
que: chassez les aigreurs, elles reviennent au goulot.

La peur de l'autre et son sordide sauve qui peut à double-tour.
 Vielle tradition
à la mode, à la mode,
à la mode
de cheu nous.





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Découvert:"Dans l'herbe tendre"





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                                            Dessin de Michel Kichka

 reçu de:


Le réseau juif européen pour Israël, pour la paix
et pour la solution à deux Etats

Jewish European network for Israel, for peace
& for the two States solution

 

Le plan soutenu par les États-Unis, qui prétend conduire Israéliens et Palestiniens «de la paix à la prospérité», n’est pas un plan de paix. Ce plan contredit des accords israélo-palestiniens antérieurs portant sur des éléments essentiels du conflit: les frontières, les implantations, Jérusalem, et la question des réfugiés. Il va à l’encontre de résolutions de l’ONU, et du principe de base selon lequel un règlement du conflit doit être fondé sur la reconnaissance des droits nationaux des deux peuples et sur la coexistence pacifique entre deux États souverains. Il humilie les Palestiniens, et il renforce en Israël la rhétorique de droite qui a fortement influencé l’opinion publique – avec pour effets un moindre soutien à la solution à deux États, la disqualification de l’Autorité palestinienne et de son président Mahmoud Abbas en tant que partenaires de négociation, et le positionnement d’un règlement politique du conflit au bas de l’échelle des priorités de la population.



Le plan s’inscrit dans la suite de diverses mesures prises précédemment par l’administration américaine: la répudiation d’engagements antérieurs des États-Unis envers une solution à deux États; la reconnaissance de Jérusalem comme capitale du seul État d’Israël, sans prendre en compte l’installation à Jérusalem-Est d’une capitale pour l’État palestinien et sans laisser place à des négociations sur le statut de la ville; les coupes opérées dans le financement des institutions palestiniennes et des ONG palestiniennes; le soutien à la création par Israël d’implantations juives dans les territoires palestiniens.

Le plan permet à Israël d’annexer la vallée du Jourdain et d’étendre sa souveraineté à toutes les implantations. Cela équivaudrait à l’annexion d’environ 30% de la Cisjordanie, Jérusalem étant tout entière sous souveraineté israélienne ainsi que des zones importantes autour de la ville telles que E1/Maalé Adoumim et Guivat Hamatoss.

Les Palestiniens se verraient offrir un État dans un délai de quatre ans, sous réserve d’une liste de conditions déterminées par les États-Unis et Israël. Un tel État serait dépourvu de souveraineté, sans contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales et la plupart de ses ressources naturelles, et sans capitale à Jérusalem-Est. Les implantations israéliennes continueraient d’être des enclaves au sein d’une telle entité.

Ainsi serait renforcée une occupation israélienne permanente, créant la réalité d’un État unique avec des droits inégaux pour les Palestiniens et un double régime juridique favorisant les Israéliens par rapport à leurs voisins palestiniens.

Les nations du monde, et en particulier les États membres de l’UE, doivent :


- défendre une solution viable à deux États, conformément aux paramètres convenus au niveau international;
 -rejeter le plan de Trump;
- confirmer et étendre la politique de différenciation entre Israël et ses colonies de peuplement, conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

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Le qu'on sert du dimanche:




    "Parce qu’ils n’ont pas compris que la vie est ce lourd sac de cailloux à faire
passer de l’autre côté de la montagne,
     parce qu’ils n’ont pas compris que la vie est le combat du blaireau dans
l’argile compacte,
     parce qu’ils n’ont pas compris que la vie n’est pas l’économie des sens et
des actes en pays tempéré,
     ils gagnent à mourir. J’ouvrirai les vannes comme on s’ouvre les veines,
     hommes, femmes et enfants imploreront le vent d’est et renieront les dieux,
     en vain, Is disparaîtra, la cité des murailles ne sera plus qu’un lavoir rempli
d’eau savonneuse.

     De toutes les créatures d’Is, je préfère les insectes.
     A plat ventre sur la terrasse, je les observe en plissant les yeux,
     et je les découpe finement de mes ongles ovales. Il y a les anneaux de
l’abdomen, les antennes, les mandibules, les yeux à facettes,
     et il y a le sexe,
     épine minuscule à peine détectable.
     Je préfère les insectes à cause de leur sexe, non pas cette fleur flasque, cette
longue chose émotive,
     ce ridicule légume entre les jambes,
     mais la brièveté indispensable à la conduite du temps, à la conquête de
l’espace.
     Je préfère l’insecte au sexe bref qui va droit à l’essentiel.

     L’océan se hausse millimètre par millimètre, pressant de l’épaule et de la
cuisse le diaphragme des écluses,
     j’observe la place, le ciel, les terres vagues, les corbeaux et les mouettes qui
se querellent pour un morceau de pain,
     et j’imagine la brèche, le coup d’eau par la déchirure, le dégueulis verdâtre
effaçant toute peine et toute illusion.
     Is est une cuve où grandit une couvée de jeunes gens splendides
     une cuve tenaillée par l’océan congestionné et les champs de silence.
     J’observe la complicité superficielle de l’eau et du vent et j’entonne à mi-
voix le chant des profondeurs,
     moi, Dahut, la débauchée qui la nuit venue bois mes amants comme on boit
l’eau de la mer,

     On me traitre de fille publique, et les vertueux citoyens le soir
     à travers les murs de leur vertu m’écoutent gémir de plaisir, et quelques
femmes en préparant la soupe
     parlent de me raser la tête.
     Ils ne savent pas que le long des cours d’eaux, bardés de fer et prêchant la
loi, s’approchent les envahisseurs.
     Je vois le peuple d’Is uni à leur loi, et comme un bouillon d’étourneaux
ravageurs
     je vois s’abattre sur mon pays langue, tribunaux, impôts, religion, bigoterie,
bêtise, reniement de soi,
     je vois l’île des Druides livrée aux pirates et aux pillards, je vois les fenêtres
de la mer voler en éclats !
     Préférant le soleil de la mort subite à l’abjection de la mort lente,
     j’attaquerai les portes à coups de hache, je décide de notre suicide collectif.

     Il n’y a ni hiver ni été à Is. La folie des enfants les soirs de tempête
     les pousse à hurler des hymnes et des chants obscènes sur le môle déserté
par les goélands et les phoques.
     J’aime les enfants d’Is, assis sur les pieux qui ceinturent la ville,
     qui se battent à coups de bâton et rient aux larmes en se lançant des boules
de crottin.
     Ainsi, de tempête en tempête et en soleil vert, nous nous acheminons vers le
sacrifice.
     Quand je promène les visiteurs, attirés par les mille glaives des églises
     ils ne comprennent pas que cette ville dans le tremblement de l’eau
     n’existe pas."
Paol Keineg  "Dahut"


samedi 1 février 2020

il rêve



"Cette pénombre de la mélancolie qui est une des formes les plus singulières du bonheur"
Franz Bartelt 


"L'amour: chimère neurobiochimique brevetée par un poète élisabéthain, puis exploitée par Hollywood pour faire chialer les grands enfants;
Dans le meilleur des cas, il se transforme en tendresse incestueuse, certaines femmes devenant nos mères, d'autres nos petites soeurs.
Tous les couples solides sont une famille nombreuse."
Nicolas Bedos


"No cansar. Suele ser pessado el hombre de un negocio, y el de un verbo. La brevedad es lisongera, y màs negociante ; gana por lo cortès lo que pierde por lo corto. La bueno, si breve, dos veces bueno; u aun lo malo, si poco, no tan malo. Màa obran quintas essencias que fàrragos."

[ N'être point lassant. l'homme qui n'a qu'une affaire, ou celui qui a toujours la même chose à dire, est d'ordinaire fatiguant. La brièveté est plus propre à négocier, elle gagne par son agrément ce qu'elle perd par son épargne. Ce qui est bon est deux fois bon s'il est court ; et pareillement ce qui est mauvais l'est moins si le peu y est. Les quintessences opèrent mieux que les breuvages composés".
Baltasar Graciàn

Citations en provenance du livre de Dominique Noguez "Encore une citation monsieur le bourreau!" 
Editions Albin Michel






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"Ar Men" d'Emmanuel Lepage:
Découvert chez KUB





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"Tu as peur de sortir de ta chambre. Dans le couloir, tu perçois un danger aussi impressionnant qu’il est invisible. Si tu sors, si tu ouvres la porte qui donne sur le couloir, si tu décides d’affronter l’air qui tourne à l’extérieur de la chambre, une falaise t’attend et à ses pieds, un océan, un vaste océan ; pas une mare, ni même un lac paisible, non, un grand et vaste océan déchaîné et peuplé de vagues infinies, de rouleaux meurtriers, de mammifères marins à grandes dents, d’oiseaux aux ailes tranchantes mais aussi de navires battant pavillon noir et dont le pont est rempli d’hommes édentés, aux ventres ronds et aux rires carnassiers.
Tu as peur de sortir de ta chambre. L’étendue de l’océan dans le couloir, le battement des oiseaux le long des murs, le grain qui peut survenir à tout moment et t’emporter. C’est la tempête entre deux portes et cet escalier au bout du couloir comme la promesse d'une écoutille n’est qu’un leurre pour masquer l’abîme. Il y a hors de ta chambre trop de bruits et d’incertitudes, trop de peurs. Aucune rampe à laquelle s’accrocher pour te sauver des eaux. Personne pour te secourir, le passage est trop étroit, le niveau de l'océan trop haut.
Des flots et un raffut immenses dans un si petit couloir. Quand tu y penses, ce n’est pas possible. Derrière cette porte, il ne peut y avoir que ces murs dont tu connais l’existence. Deux murs parallèles qui forment à l’évidence un couloir tout ce qu’il y a de plus normal, une banale coursive qui dessert ta chambre et les autres pièces. Pas d’océan, ni de précipice, pas plus que de danger à ouvrir la porte qui donne sur ce couloir. Mais voilà, dans ta chambre, une courbure du temps te joue des tours. Un ange dans ta tête attend que s’émeuvent les sirènes : tu ne peux pas sortir."

Christophe Sanchez "Fut-il"

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Source:" MAD MAPS" de Nicolas Lambert et Christine Zanin
"L'atlas qui change votre vision du monde" Editions Armand Colin



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Lune du Loup : première pleine lune chez: Ondine "Echo  d'Ouessant"


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"Lorsque les ordinateurs de bureau devinrent conscients, on demanda aux utilisateurs de ne jamais les éteindre.
-Mais la nuit, il a un économiseur d'écran très bizarre qui m'empêche de dormir, se plaignit une cliente.
-Oh, ce n'est pas un économiseur, lui répondit-on. Il rêve."
Patrick Baud 


"On avait trouvé le moyen de convertir la mélancolie des gens en énergie.
Des hauts-parleurs devaient diffuser en boucle les Préludes de Chopin dans touts les grandes villes du monde, mais au moins, l'électricité était gratuite."
Patrick Baud



"Il faut 10 000 heurs de pratique dans ce domaine pour devenir expert, expliqua le conférencier.
-Je suis désolé, mais je n'y crois pas du tout, dit une voix dans la salle.
-Ah oui? Pourquoi donc?
-ça fait plus de 300 000 heures que je vis.
Je n'y comprends toujours rien."
Patrick Baud
Extraits de: NANO fictions Editions Flammarion






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 Ayo et la "chanson douce" chez Augustin Trapenard sur France Inter

   
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