"Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie."
Albert Camus
"Chacun d'entre-nous choisit littéralement par sa manière de s'occuper quelle sorte d'univers il lui semble possible d'habiter."
William James
Aimez-vous Brahms?
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Il y a des jours comme ça!
Demander zou pas
demander
le programme (de fin de journée)
"La liberté ce n'est pas l'espoir de l'avenir. C'est le présent et l'accord avec les êtres et le monde dans le présent."
Albert Camus
"Le pire chez nos contemporains, c'est pas
qu'ils aient l'esprit aussi étroit, c'est cette tendance à vouloir
ratiboiser celui du voisin. Qu'il y en ait pas qui rigolent trop, sinon
ça les embrouille."
Virginie Despentes-extrait de:"Baise moi"
"Le brouillard qui est l'âme inquiète des rivières
s'est mis en marche vers l'hiver.
Quel savoir s'est perdu à la lisière du réveil?
Les saules se ramassent l'échine basse: chats guettant
des taupes de fumée.
Mai je sculpte la brume en forme de chevreuils
de béliers d'amandiers d'anguilles et d'idoles.
J'en tire des oiseaux d'ambre gris qui grésillent.
J'y récolte l'huile des sacres le laurier
le miel de l'exorcisme
et la gloire pareille aux canards sauvages dans le ciel:
tapis volant bordé par les flammes des ailes.
Tant de choses nous sont cachées de la splendeur
du monde
derrière des rideaux de bruine de buée
que l'on devine en cette énigme
l'âme même de la beauté."
Marc Alyn "Derrière le voile la beauté"
encore un peu de poésie:
"Tu ne vois pas le monde tel qu'il est, mais tel que tu es."
Le Talmud
GIF source: "Bretzel Liquide"
Réseau social
Qui se ressemble s'rassemble.
Penser pré-mâché
par le petit bout de sa lorgnette
et
quelques centimètres d'un écran allumé
mais pas toujours éclairé.
La justice populaire au secours de la justice bourgeoise.
On règle ses comptes en quelques clics, "caché" derrière un clavier redresseur de Thor.
Pour la réflexion et l'analyse,
ben...
on repassera.
B A BA
de l'ignorance fondamentale,
C'est de la balle.
Punching ball bon marché
le pied.
J'éructe des phalanges
mon ange.
Le procureur est dans la place
et tire sa chasse.
Orage
ô déses-poires
Je te laque
.../...Rame, rame. Rameurs, ramez.
On avance à rien dans ce canoë.
Là-haut,
On te mène en bateau
Tu ne pourras jamais tout quitter, t'en aller
Tais-toi et rame.
Rame, rame. Rameurs, ramez.
On avance à rien dans ce canoë.
Là-haut,
On te mène en bateau
Tu ne pourras jamais tout quitter, t'en aller
Tais-toi et rame."
Alain Souchon
monocle
Nantes y est
photo source Toile
Vous pouvez répéter la question?
"Le
monde va comme on le mène et le malmène, un orteil sur dix, un neurone
sur mille, deux ou trois fusils par main. On dit je t’aime sans y
penser, à coups d’argent et de slogans. On rigole des pauvres. Les
rigoles de sang ont un goût de pétrole. Le paradis est une job où l’on
se fait tondre jusqu’à l’os. Où est le vrai ? Où est le faux ? Dans le
discours des mauviettes ou le silence des ermites, dans les médailles
des héros ou les pattes des hérons, dans les maux de tête ou les mots de
Miron, dans les phares d’autos ou les yeux des chevreuils, dans la
course des rats ou la danse des canards, dans les cours de justice ou la
douceur des fruits, dans la douleur des arbres ou la tendresse des
loups, dans le cours de la bourse ou celui d’un ruisseau, dans les
attachés cases ou les écales de noix, dans la main qui frappe ou celle
qui caresse, dans la prière d’un banquier ou le chant d’un oiseau, dans
les grandes tours à bureaux ou les âmes qui s’étiolent, dans le soldat
qui tue ou la femme qui accouche ? Même les mains pleines sont vides
sans caresse. L’haleine est une source qui jaillit, des racines en
suspens au seuil de la terre. Dans le temps verbal, chaque phrase
s’invente un corps, une semaine, une vie. C’est à partir du non-moi que
l’on trouve son être. Je cherche dans les mots de quoi boire et manger.
Lorsque je n’écris pas, je suis aveugle de la bouche. Derrière la
barrière des mots gisent encore quelques ossements de sens, des bouts
d’ailes rongées et des relents d’images. Je ne suis pas vraiment poète.
J’avale les mots tout de travers et les recrache en queue de poisson.
J’ai perdu mes feuilles dans un vent de mémoire, ma vie sur un carnet
sans refaire le monde. Que l’on me cherche ailleurs, dans le fugace et
l’inutile. Il reste dans mes bras un peu de sable et d’eau. Je demande à
être apostasié de la race des hommes pour intégrer celle des arbres,
des insectes ou des bêtes."
Jean-Marc La Frenière
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chez: "Les ptits noirs d'Erby Kezako"
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illustration source toile
illustration source: Toile
"Qui du vampire, qui du vautour fait le spectacle?"