mardi 24 septembre 2019

dies ciré


Tiens!
V'la la pluie.
On ne l'attendait plus celle-là (sic)

Comment lui dire merci? 
surtout que des compliments
elle n'y voit, n'y comprend goutte.

Puisqu'il faut se mouiller
jusque dans les cordes :
Bénissons le ciel
et ses hallebardes
salut-Terre.

Que vache qui pisse 
jusqu'à plus soif.
                            A boire debout
                            pour fêter ça.

Chic!
V'la la pluie
ça me bottes

Dies Ciré


                                          






                                                   
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"Il est curieux – morbide, devrais-je dire ? – ce désir d’avoir le dernier mot."
Arno pour "Les Restes du Banquet" 

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Biblio
Bus

 




" Les travailleurs-campeurs sont des employés bouche-trous, c'est-à-dire l'idéal pour les employeurs à la recherche de main-d'œuvre saisonnière. Ils apparaissent juste où et quand on a besoin d’eux. Ils apportent leur propre maison avec eux et transforment des parcs de mobile homes en villages d'entreprises éphémères qui se vident une fois le boulot terminé. Il ne reste pas assez longtemps pour se syndiquer."


" A l'instar de Linda, la plupart de ces âmes vagabondes tentaient d'échapper à un paradoxe économique : le contraste entre l'augmentation des loyers et la stagnation des salaires, soit la course d'une force irrésistible vers un objet immobile. Ils se sentaient pris en étau, accaparés par des boulots harassants et sans âme leur permettant à peine de payer leur loyer ou les traites de leur prêt immobilier, sans espoir de voir leur sort s'améliorer sur le long terme ni même de pouvoir prendre leur retraite un jour."
Jessica Bruder  extaits de:" Nomadland" -Editions Globe
 
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 Découvert chez KUB

 

lundi 23 septembre 2019

don't bring me down


 Imaginer
en s'approchant
de loin,
l'espace coagulé,

puis interpréter,
un autre jour,
le cliché 
soudain et à jamais
impassible
dans la tierce 

Vamos a la baia








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                      illustration source

La cabane

"la cabane
            (branches de mimosas coupées, regroupées,
entassées, et la dînette en plastique au centre
de la petite clairière)

mobilité – déplacement
un tipi
       ou branches sèches
       faibles
       glissantes

            au fond du jardin
            l’ombre
            tourne

            elle tourne
reste le paysage indivisible
forêt de chênes, lacs, vallons, platitudes
      (le plat pays qui est le mien)

      qui est le mien
une abstraction : s’approprier une connaissance
            une connivence

      le nom des essences principales
et la forme précise d’une topographie

ou dans le calme des chaises déplacées
      autour de la table en plastique
      – chacun son tour –
        ombre / soleil

      partage
le tas de mimosas taillés
      au fond du jardin
      cisailles
            le flou des branches

voix d’enfant
le chat intermittent
un ballon oublié sous les branches
      blanc, crevé

conversations, sont l’autre face du paysage – empreinte
de corps loquace

le soleil brille sur le bassin
crépitements
mouvements qu’agite

puzzle d’intentions
      fragmentées
      de trajectoires interrompues

      entre – à travers
      sinon comme
le son d’une guitare derrière l’épaule

un souffle d’air
à peine

lieu favorable
      à l’inscription

      d’une présence vérifiée ?
l’histoire des arbres
un écureuil à l’envers du tronc
(multiplier le vent)
(multiplier les bambous)
(multiplier les mémoires)
(les survivants)

enfances armées de branches ou pistolets en plastique noir
en construction : mobilité désirante
      : rides – couleur des cheveux / des murs

ainsi nos corps
      reconnus, semblables et
      mouvants
      d’été en été
maison : ensemble le nid et la forêt tout entière
      et au-dessus des cimes, l’espace ouvert – nuages
      (les merveilleux)

d’un espace sans prédation supposée
ainsi : sans prédation
      pacifique
             c’est une fiction
      admettons
             une œuvre ouverte

             théâtre de mémoire
             ou la mémoire même

             émaillée
             semée
             dépliée
      vos ligaments
             afin que vos descendants en tissent
leurs arcs, vos dents limées
             qu’ils s’en ornent le torse

pendant qu’au fond du jardin l’ombre tourne."
Sereine Berlottier dans Lundi poésie 

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  Conseils pratiques avant de prendre l'avion:

-Regarder la météo 
-Vérifier ses bagages
   et ne pas trop charger la soute
-Savoir patienter derrière le comptoir 
et vent debout
a Dieu vat

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 programme






  L'automne chez "Bretzel Liquide"
Artiste : Javier Jaén
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