mardi 27 août 2019

l'heure de l'étier



Aubes,
heure de l'étier.
La roue tourne
et la retraite s'écosse lentement
 au fil de l'eau.
Ce midi Coco de Paimpol 
fait son show aux ptits oignons en cambuse,
si je n'm'abuse.



"On sait pas incliner le bateau, pour peu que la rivière penche.
Il n'a ja- ja- jamais su naviguer.
Il apprend la patience accoudé à la digue,
posé ventru sur une route qui tient  sa ligne en calquant l'horizon?
Il attend sur le pas d'une porte, c'est grande courtoisie,
on lui présente des écluses
-du nord au sud et retour,
il y a sur le chemin toujours quelqu'un pour poser une marche,
une ombre qui peut-être,
rit en secret de se dire qu'aux péniches,
on fait la courte échelle.
.../..."
Bruno Berchoud extrait de "Poèmes pour grandir."



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lundi 26 août 2019

à faire de perspective



"Je ne veux plus écrire. Je veux être libre de cela, des mots, des livres, de la vie intérieure et sauvage.
C'est la fin de l'été.
Le ciel sent encore le parfum des fleurs."
Nina Bouraoui 

 

"Je suis un peintre raté. Tout est là je crois. D'où cette attirance pour le trait, la touche et la couleur, l'agencement improbable de formes, un peu hasardeuses, qui finissent par composer des visages, des rivières et des collines, des moments, des lambeaux de vies, des romans.
Je crois bien que j'écris comme j'aurais aimé peindre. et peut-être a-t-il mieux valu jadis qu'aucune peinture ne fût digne de ce que j'attendais, et qu'ainsi je me livre plus entièrement, et avec un total abandon, à l'écriture, sans arrière-pensée, sans craindre de bien ou mal faire. Une écriture de chevauchée, d'élan, d'homme libre de tout, et qui n'a rien à prouver, ni à lui-même, ni aux autres.
J'aimais tout dans la peinture. La soie des pinceaux, l'odeur de la térébenthine, de la gomme arabique, des huiles, des vernis, du siccatif flamand, dont j'abusais d'ailleurs peut-être un peu trop pour composer mes petits tableaux aux thèmes invariables-oranges, coings, citrons, insectes.
 De toutes les couleurs que je maniais, j'avais un goût prononcé pour les déclinaisons d'ocres et de terre, certains rouges cireux et translucides, des verts céladon, des jaunes très pâles et puis, par-dessus tout peut-être, un bleu très particulier, presque noir, un bleu qui me ramenait à la nuit lorsque, souvent en été, elle semble épaisse et veloutée, comme faite ce chair, et que nous prend l'envie déraisonnable d'y plonger comme dans une mer ou comme dans un ventre.
.../..."
Philippe Claudel extrait de: ""Nel blù dipinto di blù"






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La mer est mon royaume
un film de Marc Picavez

Streaming:




Le film en intégrale chez KUB MEDIA

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 A l'affiche (exposée au Grand Café-"Contre-Vents") du temps qui passe
et s'amarre
ou radote
 selon les points de vue différenciés


 

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s'amuser avec la perspective 
indécence de la vie .





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