mercredi 31 octobre 2018

le mort aux dents


On passe tout notre temps à vivre.

                                                           Est-ce que ce monde est sérieux?


".../...
Lui      disait qu'il était une bulle
une simple bulle
et que tout s'éclairait dans sa tête
Que les pensées s'évaporaient
et qu'il riait là-haut   là-haut
et que sa tête n'existait plus
qu'elle devenait un champ d'étoiles
qu'il se sentait léger léger
délié délié
comme une vague de sang chaud
Libre
.../..."
Catherine Jarret extrait de: "Marathon"



"Si le coeur de l'homme ne déborde pas d'amour ou de colère, 
rien ne peut se faire en ce monde." 
Nikos Kazantzakis 


"Ô Don Quichotte, vieux paladin, grand Bohème,
en vain la foule absurde et vile rit de toi:
Ta mort fut un martyre et ta vie un poème,
et le moulins à vent avaient tort, ô mon roi!".
Paul Verlaine 


"Il fallait la nuit
son rêve de terre et d'eau
pour enfanter la lumière

et venir sans témoin
caresser la patience des pierres 

il fallut à l'homme
le temps
gouffre pacifié 

pour alphabétiser
l'horreur

et donner à la nuit
la main
en signe de soumission

par-delà le poids des eaux sur ses yeux
et l'éclair du poing dans le soleil"
Jean-Marie Beerthier 


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Réduplications des campagnes
d'Automne:


Bure - 10 novembre : Appel à organiser les premiers "Bals des malfaiteurs" partout !


 photo: Source

« On raconte qu’un jour, au Royaume d’Atome, furent graines de révolte jetées au vent. Et qui de se percher au faît des arbres pour y narguer gens d’armes, qui de s’enchaisner devers les machines aux dents longues, qui de parer maints repas et de chanter biaus chants pour donner joye et coeur à toute la compagnie.
Tant et si bien cez chouettes hibous firent la nique au Roy et au sien Procurateur, que cestui-là eut tost fait de leur envoyer son armée portant haut l’escu et la gazeuse, tandis que cestui-ci les mandoit devant son tribunal et lor parloit ainsi :
– Ah ! ne cesserez-vous point de maufaire ? dit le Procurateur. Faudra-t-il que je vous mette en geôle ?
– Gardez donc, rirent-ielles, vos geôles pour celleux qui les ont construites ! Si c’est malfaire que de s’aimer et d’aimer la forest, si c’est malfaire que d’être pour icelle que vous estrillez de vos machines rempart ou pavoi, alors, si fait, malfaiteurs sommes !
On conte alors qu’en tout le Royaume leur réponse fit si grand bruit qu’aux vespres venues chacune et chacun s’assemblèrent. Il y avoit là tant de jouvencels que de vieillards, et tant fameux noceurs que graves philosophes, et tous disoient à part eux : « si malfaiteurs sont, alors certes le sommes aussi ! ». Les sorcières mesmes, que le vil mépris des hommes avoit tenu au dehors des cités, étoient venues pour dire : « malfaiteuses avons toujours été dans vos bouches : l’heure est-elle enfin venue de le clamer ensemble en nos danses et nos chants ? »
Ainsi prit corps, dit-on, par un soir de novembre, le premier bal des malfaiteurs. Puis il y en eut d’autres. Et d’autres encore. Et encore. »
 pluches d'infos

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Tant qu'il y aura des bouilles

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 sources: MARQUIS DE L'OREE

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L'Amassada

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n'oubliez jamais:

 illustration source Toile

 phrase d'un jour:

                           photo source: Toile

 Le bouquin au grenier:


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lundi 29 octobre 2018

Oh! Brasil


Faut-il désespérer des Hommes
et de leur  grande honte ?
Ce matin, les nouvelles qui suintent des Amériques
virent au tragique.

Le crève-coeur
des larmes de sel
 relient nos peurs 
d'un sale mal aux côtes
 Atlantique.


"Aimer ce que l’on a perdu
Laisse ce cœur-là confus.
Ce que l’on a entendu
Ne peut rien contre l’insensé
Appel du non.
Les choses tangibles
Deviennent insensibles
Sous la paume de la main
Mais les choses révolues
Bien plus que belles,
Elles resteront."



" J’ ai passé une heure à penser à un vers
Que ma plume n’a pas voulu écrire.
Pourtant, il est là-dedans
et ne veux pas sortir.
Mais la poésie de ce moment
inonde ma vie tout entière."


                                                           
"Le monde est grand et tient
dans cette fenêtre sur la mer.
La mer est grande et tient
dans le lit et la couche où s’aimer.
L’amour est grand et tient
dans le bref espace du baiser."



" Et maintenant, José?
La fête est finie,
la lumière aussi,
la foule est partie,
la nuit a fraîchi,
et maintenant, José?
et maintenant, et toi?
toi qui es sans nom,
qui te moques d’autrui,
qui fais de la poésie,
qui aimes, qui te récries?
et maintenant, José?"  
                                 (Carlos)  Drummond



"Soit comme le nuage, libre, transitoire:
Ephémère, comme le parfum (aléatoire)
Du souffle de la vie, que s’éteint.
Mime l’air, que volette sans clameur,
Sans lequel on ne construit pas la vie…
Imite le cœur, discret, agile,
Insensible au temps des horloges…"

 Antônio Lázaro de Almeida Prado




"Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.



Que meure comme il a vécu

Le poète qui comme moi

Toute sa vie a brûlé.



Que le corps se torde

Dans les flammes

En un dernier spasme.



Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.



Je ne veux pas être enfermé

Dans um cercueil

Mais emporté



Par la combustion !

Je veux que le feu

Me soulève en sursant !



Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.



Il a beaucoup aimé la terre,

Le poète, qu’ il ne soit

Pas son prisionnier.



Au millieu du brasier

Qu’ il s’ envole

Comme s’ il avait des ailes.



Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.



Qu’on lui brûle les pieds

Qu’on lui brûle les mains

Qu’on le brûle jusqu’au



Blanc des os

Et la douce substance

Qu’ il y a dans les os.



Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.



Que mes muscles forts

Se délivrent

De la rigueur de la mort



Sur des buissons en flammes !

Que mes bras soient comme

Des branches pétillantes !

Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.



Craque le bois

Où l’on a cloué

Des femmes en feu.



Que rien n’écrase

La chair de l’ homme

Qui tant aima la terre



(Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.)



Que la terre  l’ épargne !

Et la cendre finale

S’ épande et s’ évanouisse ...



Que le vent léger

L’  enlève invisible

Que le vent l’ emporte



(Ne m’ enterrez pas. Brûlez-moi.)



Vers la mer qui est libre

Vers la mer de l’enfance

Vers la mer immense..."
Vinicius De Moraes 
 




".../...E que no peito dos desafinados
No fundo do peito bate calado
E que no peito dos desafinados
também bate um coração."       

                    C’est que dans la poitrine des désaccordés
                    Au fond de la poitrine, bat muet
                   C’est que dans la poitrine des désaccordés
                   il y a aussi un coeur qui bat.

  Antonio Carlos Jobim


https://go.allout.org/fr/a/donate-brazil/?akid=27579.1874090.x1weqN&rd=1&t=9&utm_campaign=donate-brazil&utm_medium=email&utm_source=actionsuite


Bolsonaro a un long historique d'incitation à la haine et à la violence. Lorsqu'il était député, il a déclaré :

À une députée : « Je ne te violerais pas, tu ne le mérites pas, tu es trop moche ».
« Je préfèrerais que mon fils meure plutôt qu'il soit gay ».
« Un policier qui ne tue pas n'est pas un policier ».
« La plus grande erreur commise par la dictature militaire est de ne pas avoir tué assez de gens ».
Il a même dit pendant les élections qu'il « mettrait un terme à toute forme d'activisme au Brésil ».
Je suis brésilienne, activiste, lesbienne, et je ne bougerai pas d'ici. Bolsonaro et ses partisans ne me font pas peur. Je lutterai pour les droits, la sécurité et la dignité de tous les Brésiliens LGBT+ aussi longtemps que je le pourrai. Mais j'ai besoin du soutien des membres d'All Out du monde entier pour créer All Out Brésil.
Devenez membre fondateur 'All Out Brésil et aidez-moi à lutter aux côtés des autres Brésiliens LGBT+ !
Photo d'AnaMerci pour votre soutien,
Ana
Chargée de campagne pour All Out au Brésil






"Pourquoi aimer?

si immense est la mer

qui se contient

même quand en colère

n'arrive pas à se répandre

seulement les coquillages s'agitent

de la rencontre aux rochers

dans la fureur de ses vagues



marée montante marée descendante

les sirènes ne m'enchantent

que si grillées sur le sable - tsunami...

Éclatant des volcans

Sur la plage de Copacabana.



Pourquoi aimer

si immense est la mer

qui se contient

mer de tourments et de charmes

des voiles qui s'agitent

où se cache le cœlacanthe

les amertumes du désamour.



Aimer, aimer, désarmer...

pourquoi te contiens - tu

si immense est la mer?



Pourquoi y a-t-il la mer? Parce que amour..."


"Por que amar?

se imenso é o mar

que se contém



mesmo quando em cólera

não consegue se derramar

somente as conchas agitar

de encontro aos rochedos

na fúria de suas vagas



maré cheia maré vazante

sereias só me encantam

se tostadas na areia - tsunami...

Irrompendo vulcões

na praia de Copacabana.



Por que amar

se imenso é o mar

que se contém

mar de tormentas e encantos

das velas que se agitam

onde se esconde o celacanto

as amarguras do desamor.



Amar, amar, desarmar...

por que você se contém

se imenso é o mar?



Por que há mar? Porque amor... "

Edir Meirelles




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