lundi 11 juin 2018

conjoncture ailes


La conjoncture est au système dépressionnaire
selon
 les bulletins météo qui s'enchaînent
et se renouvellent à la vitesse
des  nuages et précipitations.

La conjoncture est au système des pensionnaires
du service à domicile
en climatologie
attendant la venue des porteurs d'eau
ou des électriciens de la voute céleste
dont les visites guidées sont aussi soudaines qu'aléatoires .

Dame!
C'est toujours le problème avec les artisans
on ne sait jamais quand ils arrivent...
(chanson traditionnelle).

La conjoncture est au système de conditions
version Esope et son pote hypothèse
laissant des Thraces
en
soufflant le chaud et le froid
dans une salade grecque avec des morceaux  de brebisse dedans
évidemment...

La conjoncture est à la cyclogénèse
et  tiens pour la peine,
je délaisse le mien- de cyclo-
Cela me chagrine
un peu,
mais comme avec l'âge, je ne suis plus vraiment
étanche ou ...aventureux
...
la conjoncture est au plan Orsec
en attendant 
...
Non:
 pas le déluge




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"Pour la première fois des intellectuels et des écrivains prennent partis pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ils expliquent que la « zone à défendre » est bien plus qu’un bout de bocage. Dans un monde où tout doit être normé, catalogué, mesuré, homogénéisé, s’y inventent de nouvelles formes de vies et de liberté. C'est un carré de mauvaises herbes dans un paysage artificialisé, calibré, et bétonné.
Sur la ZAD, on existe en commun et on cohabite avec la nature. On partage des rêves et des outils. On sort de l’emprise du marché en construisant sa cabane en terre-paille. On redonne du sens au travail en élevant des vaches et en prenant soin de la forêt. On échappe au couperet de l’Etat en cultivant les solidarités et l’accueil. On lutte en dormant et on prépare les alternatives en occupant des terres. Ce n’est pas une utopie, c’est notre réalité de demain qui prend formes sous nos yeux.
Ont contribué à cet ouvrage : Olivier Abel, Christophe Bonneuil, Patrick Bouchain, Alain Damasio, Virginie Despentes, Amandine Gay, John Jordan, Bruno Latour, Wilfried Lupano, Geneviève Pruvost, Nathalie Quintane, Kristin Ross, Pablo Servigne, Vandana Shiva et Starhawk.
Les recettes des ventes de ce livre iront aux activités développées sur la ZAD."

Source 







samedi 9 juin 2018

rivages


 Loire-princesse fait la roue
à l'aube
 à l'ouest.

            S'en jetée
 une
avant de partir
dans l'aventure programmée.

Si sénior.

Remonter le lit d'un étage.
Rivages
Tanguer du nord au sud.
Signaler du bout du doigt:
Tu le vois?
Mais si, enfin...fais un effort.
S'agacer du peu de conviction
réservée au digitus
Ah ben oui maintenant forcément, on ne le voit plus.

Reprendre le cours
d'un roman fleuve
en 6 jours cinq nuits
et 15 noeuds compris.











Tu t'imagines
champ- contrechamp
embarqué dans un voyage art-déco
regard intense
eye-liner
transatlantique
épique 
à travers les glaces
face visible 
dune banquise qui attend le dégel
pour se faire la belle.










"Si tu prenais le temps camarade de rencontre De me regarder
dans la peau, Au cœoeur de ma solitude. Là où s'inscrivent
les mémoires de l'amour, de la guerre et du froid, Sur mon
enveloppe d'homme fragile comme de la soie Tu verrais alors
les mêmes angoisses que toi Avec des arcs-en-ciel et des
p'tites amours en poubelles Tu verrais des ailes de géant
brûlées par l'air du temps.

Regarde-moi.

Tu verrais le mal et l'égoïsme quand tu aimes une femme Et
que tu veux la garder pour toi, pour ton sexe et ton
cerveau, Et puis la guerre que je fais à ma jalousie Ce
cancer de l'amour qui te bouffe la tendresse, Toute la
tendresse.

Regarde-moi dans la peau et fais pas gaffe si je tremble,
C'est pas l'alcool Ni l'herbe de Colombie C'est juste la
peur, La peur de tous ces mecs qui t'écoutent Qui te
fichent Qui te traquent Et t'oses plus dire je t'aime à une
fille que t'as rencontrée Un soir à Saint-Germain Quand tu
sais qu'elle aussi, Elle a peut-être des micros au bout des
seins.

Regarde-moi.

Regarde, regarde camarade de rencontre Tu vois, c'est ma
façon de te dire que je t'aime, Et qu'il faut qu'on se dise
des mots Des regards et des caresses Pour ne pas repartir
chacun dans son métro Avec des torrents de paroles qui te
restent au travers du cœuir et de la gorge. Regarde Je suis
transparent, Je peux tout voir Tout savoir Je me fous des
secrets. Regarde-moi."

Yves Simon






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Photos: Alain Delaporte





















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LE GRAND CAFE

Pas encore vu
mais espère toujours
autre chose
dans ses idée ou envies
(de celles que l'on peut envisager dans l'art contemporain)
que 
ce qui se fait habituellement 
par ici
avec moultes explications bien torchées et incompréhensibles
pour faire sérieux
et habité.

Espère toujours...
c
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