lundi 22 janvier 2018

vacille de coques


               photo Patrick L.


Osciller
sur sa toile.
Vibrer avec allure des vents
en écho aux balivernes des Hommes.

Dodeliner du croupion de tête
à la fête du bruit dans la ramure,
au silence des écrans luminescents
en réponse aux regards incandescents
des êtres
de chaire
et de sans.

Ballotter dans les fables
et les histoires qui passent l'armure du son
du Moi
de saison
Tous ses On
basculant en rythme
et couplets.






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OSCYL
mardi 23 janvier
Le Théâtre de Saint-Nazaire

"Quatorze formes issues de deux peuples composent un paysage. D’une part, les humains aux morphologies plurielles. De l’autre, sept sculptures biomorphiques à hauteur d’hommes, nommées les Oscyls pour leur capacité d’oscillation et inspirées d’une œuvre de Jean Hans Arp.
Par la danse, les hommes tentent d’établir un contact avec ces créatures d’un autre genre. Comme un nouveau langage, chaque approche, chaque toucher appelle une réaction chez les Oscyls et entame le dialogue. Ces présences intrigantes entraînent alors une mise en jeu des corps allant de la grande délicatesse à l’ivresse jubilatoire. Si l’homme est généreux et leur offre son souffle, alors ils basculent, arpentent et tourbillonnent. Parfois, ils déjouent son mouvement, parfois ils le prolongent. Une fois lancés, ils témoignent toujours devant nos yeux d’une étrange autonomie. Sont-ils des pantins abstraits, des culbutos géants, des miroirs ou des alter-égo ? .../..."
suite et source: Le Théâtre de Saint-Nazaire






                                                      8887777777666666555554444HEIN?


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Question  essence ciel:


Mais d'où vient le vent?




                                                       \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[




Faites entrer l'accusé


                                                        ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^[[[[[[[[[ 




 Loin des cartes

 "Off the Map. Tribulations de deux vagabondes anarchistes"

« Off the map est le carnet de voyage de deux vagabondes anarchistes. Il conte leur errance à travers l’Europe : d’un squat de femmes à Amsterdam jusqu’à un rassemblement contre le FMI à Prague en passant par une maison hantée bretonne. Il chronique les hauts et les bas d’une existence sans carte géographique ou bancaire, dédiée à la quête d’un lieu magique à la hauteur de leur utopie. »
« Véritable épopée baba-punk, ce récit de voyage en stop à travers l’Europe par deux Américaines atteint une fraîcheur et une énergie remarquables. On pense à Kerouac ou aux Nourritures terrestres, tant l’alchimie entre poésie de la route, énergie de la jeunesse et désir de questionner le monde pour le changer s’entremêlent pour le meilleur. Un grand texte alternatif enfin traduit en français par les courageuses éditions Bambule. » (Terre des livres) 
Editions Bambule, 208 p., 9 €. Sortie le 12 janvier.
Des apéros-débats autour du livre ont lieu ce mois-ci dans différentes villes. 
source:UTOPLIB

 

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De nos téléscripteurs:
 Bal des faux-culs au pays du tastevin et de Lexomil:
Légaliser les chiasses présidentielles ou le cannabis
Sa sainteté a choisi 

dimanche 21 janvier 2018

le coeur à l'heure

Pour solde de tout compte...


 série lu et approuvé

Non à l'ordre moral 

"Quand la vérité est porteuse de contradictions, il ne faut pas vouloir à tout prix supprimer les contradictions: ce serait attenter à la vérité.
Témoin, la suite française de l'affaire Weinstein.

Premier temps: la déferlante "Balance ton porc!":
sidération et dégoût. même si tous les hommes ne sont pas assimilés à des cochons et que seuls les plus bestiaux d'entre-eux sont visés. Mais il n'est pas vrai, contrairement à ce que dit la doxa à la mode, qu'il faille employer des mots sales pour désigner les choses sales.
Sinon, où serait la supériorité des gens propres? Imagine-t-on un hashtag "balance ta truie!"? 
Le scandale serait énorme. 
Et puis, même pour le bon motif, la délation reste la délation, c'est à dire une des choses les plus viles qui puissent sortir du coeur humain. il s'est trouvé, au lendemain de la guerre, des résistants pour refuser de donner des officiers allemands en fuite.
La dénonciation, c'est la police partout. Une société qui fait-elle même sa police, au lieu de la confier à une institution spécialisée, y compris dans le domaine des moeurs, est une société en voie de totalitarisation. On ne dénonce pas.

Deuxième temps: cette opération de proscription publique était nécessaire 

En témoigne l 'ampleur du mouvement, un véritable raz-de-marée qui a balayé les sociétés occidentales. Bien peu le reste du monde, là où le besoin s'en est fait le plus sentir, malheureusement.
Cela ne changera pas grand-chose  aux violences faits aux femmes dans le cadre du couple ou de la famille, mais leur évitera d'être les proies de patrons cyniques ou de maîtres chanteurs. Félicitons-nous d'ailleurs qu'en France la dénonciation ait rarement pris un tour personnel. Ce qui vient de se passer, corrélatif à leur entrée en grand nombre sur le marché du travail, est le prolongement du mouvement d'émancipation des femmes, qui restera l'honneur de ce triste XXe siècle. On ne peut que s'en féliciter.

Troisième temps: soyons vigilants quant aux conséquences. A la faveur de cette opération catharsis, à la fois désagréable et indispensable, se développe un climat de suspicion généralisée, une sorte de maccarthysme sexuel,  qui assimile tous les comportements masculins envers les femmes à ces viols. Un attouchement volontaire dans le métro aux heures de pointe est condamnable, ce n'est pas un viol, pas plus que le larcin d'une pomme à la devanture d'un magasin n'est assimilable au grand banditisme. Le prétendre, c'est succomber à l'androphobie venue d'Amérique qui professe que l'état normal des relations entre les hommes et les femmes c'est la guerre. Ce mélange de refoulement puritain et d'obsession sexuelle n'a pas sa place dans une société comme la nôtre, civilisée-pour partie- par des siècles de relations bienveillantes, et non hostiles, en un mot par la complicité entre les hommes et les femmes.
nous n'allons tout de même pas laisser réduire la société française à une vague université américaine où, avant de passer au lit, les deux parties sont censées établir un contrat synallagmatique  en double exemplaire, où l'on coche des cases indiquant ce que chacun aura le droit de se permettre sur le corps de l'autre. il y a quelque chose de pire, de plus obscène que l'amour tarifé, c'est cet amour programmé, que l'on voudrait bien nous fourguer comme une avancée de la civilisation. Nous devons répondre sans complexe aucun qu'ici comme dans d'autres domaines nous ne sommes pas en retard sur les Etats-Unis, nous sommes en avance; car la civilisation, c'est l'éducation du désir, et même sa spiritualisation, ce n'est pas sa répression.
Tenez: il y a une chose dont aucun des deux camps ne parle, car  ce  quelque chose est devenu la forme suprême de l'inconvenance, et qui est tout simplement l'amour.
Sans lui, les relations sexuelles tournent facilement au rapport de forces, et à ce jeu du plus fort, c'est le plus souvent le mâle qui gagne. Mais de cela, les féministes américaines et leurs émules françaises ne veulent pas entendre parler: l'amour, quelle horreur!
Pire que le viol, puisque pour ces esprits pervers l'amour, c'est le viol, aggravé par le consentement de la victime.
.../..."
Je fais confiance à la culture française pour empêcher la nouvelle armée du salut de piétiner l'amitié entre hommes et femmes.
.../..."
Jacques Julliard extraits de son éditorial dans le numéro 1088 de l'hebdomadaire Marianne

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                               Affiche festival photo de La Gacilly 2014


 " Ecoute, écoute, dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure.../..."
Léo Ferré extrait de "Il n'y a plus rien"

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Hier à St Naz quelque part entre 10h et 22h







Ecrire a sauvé ma vie...

"Je souffre aveuglément du fond, du fin fond de mon âme. Je souffre à travers mon corps, c'est comme si le temps n'avait rien fait. Je suis tout aussi inexpérimenté que quand je suis venu au monde, hormis le considérable ensemble de mots qui ont été prononcés. J'aurais dû apprendre à rester indifférent et je ne peux pas.
Qui a prononcé les mots?
Qui les a transcrits?
Qui m'a donné  la langue en quoi je me débats?
Mor. c'est une lutte pour la survie où les mots sont seuls capables de délivrer. Vous savez, quand je suis assis devant ma table d'écriture, aussi près que possible de la vérité littéraire, je suis bien, même si je me sens complètement déprimé. Cette violence que j'exprime sans retenue m'apporte le répit immédiat et nécessaire.
C'est un sentiment extrêmement virulent qui me sauve. Je suis convaincu que sans l'écriture et sa pratique quotidienne je serais déjà Mor d'elle, d'eux.
Ecrire a sauvé ma vie,
sauvé ma vie avec ou sans lecteur car je suis le premier lecteur de moi-même." 
Paul de Brancion







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