mercredi 6 septembre 2017

lâcher brises


Souvent, par la fenêtre,
imaginer l'instant d'une  histoire.
Inventer l'immédiat,
 sans début, ni fin.
                           Pour quoi faire?
Juste, quelques secondes de la vie de l'autre
singulier
alter égo.
Utiliser  les accessoires offerts au passant,
pour échafauder sans échelle une comédie humaine.
Faire confiance aux soudaines représentations
et vite  passer à autre chose.
 Fenêtre suivante. 


Oublie le bout qui barre la route,
l'attache du port.
Epluche devant et derrière, la peinture du panorama
et vois,
comme tu pourras,
comme tu voudras aussi.
Prends ton plaisir du soir qui glisse lentement
et sans se faire prier
là, devant toi.

photos Camille P.


Allez, encore un ptit effort... Voilà c'est presque ça,
Mais oui tu brûles.
Un peu de silence dans les rangs s.v.p.

Lâcher brises

                                                        \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[ 

J'ai lu et apprécié:  
(source Marianne n°1067)

 
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dimanche 3 septembre 2017

il nous faut toujours apprendre, pour apprendre enfin à mourir



En mémoire de tous les ptiots
qui se faisaient martyriser par des maitres en blouse grise ou robe de bure
et des maitresses aussi,  sans l'uniforme mais à la main également leste...

             La veille du "grand jour"
ou peut-être une nuit ?
nous étions quelques uns, par centaines de milliers...
à ne pas dormir,
à tourner et virer dans notre paddock cotonneux  
 ventre noué,  moral en berne;
à se demander:
 à quelle sauce,
à  quelle  barbarie, nous allions être offerts tout à l'heure qui défile, devant le préau les coeurs.

En mémoire de tous les jeunes profs
lâchés  au milieu d'une arène sauvage remplie de jeunes fauves assoiffés,
d'abrutis casquettés, pas méchants individuellement mais tellement cons en escadrille.


J'allume un cierge
                           au collégien inconnu,
au magister à terre.

je suis des vôtres par la pensée et le dégoût.

"Apprendre?
Certainement,
mais vivre d'abord, et apprendre par la vie, dans la vie."
John Dewey

la citation de tête de gondole est de: Marie von Ebner-Eschenbach
.



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