Portes ouvertes aux multiples grilles de lecture: La rue s'invite en passant. Conservatoire du littoral. Et bien dansez maintenant.
Avenue de la Rep. raccourci de mes déambulations nazairiennes aux grands voeux noirs à refaire un monde de rêves en stock; images d'archives racornies sur les sabords.
Déchiré auvent de l'Histoire qui en a vu bien d'autres, entre mairie et gare des cousus de fils rouges, aux slogans mouillés. Cher camarade: Si ce n'est plus moi, c'est donc mon frère?
Sang dessus des sous, à se dépenser pour une fois sans compter.. Battre le pavé de bonnes intentions des rais de lumière en révolutions et motion de censure pour sous préfecture. Rentrez-chez vous, on s'occupe de tout. C'est la lune finale et qui vivra, se reverra la prochaine.fois pour que vive l'union locale, c'est d'la balle. Alors, remballe ta banderole, soulage mes guiboles au demi sans faux-col. c.q.f.d. Le dépit se dissout dans l'alcool. et dix sous... c'est pas chair payée.
Yellow is the colour of my true love's beer In the mornin', when we rise... That's the time, that's the time I love the best...
Dicton du jour: Quand on mélange le rose et le bleu ça fait du violet
"Je marche parmi le treillis régulier des rues humant les déchirures fossiles de la ville que les années ont reprisées comme une bure à l'horizon des cours parfois semblable à un passant tranquille un habitué du quartier apparaît une étrave et glisse le cargo .../...
.../... C'est un crâne et des mâchoires ogresses mordant aux quais du bassin un ventre d'ombre où bat le chant des suintements et des éclats étranges siffle encore par ici l'haleine des temps rudes qui aimante et fait hâter le pas au fond les eaux couvertes immobiles luisent comme des langues grasses qui n'en auraient pas fini avec les aveux .../...
.../... Sur les sols tendres et silencieux repris par les morts-bois s'élève la multitude famélique des araignées géantes figées par le flambant-neuf des sortilèges On a lutté ici on s'est serré les coudes mais la mémoire déjà s'envole et les bassins d'eau rouille les allées noires les brèches racontent d'autres histoires aux enfants surgis venus ensembles frotter leurs rêves à l'inclémence des temps écoulés cherchant depuis les hauteurs fracturées à porter ailleurs le regard .../...
.../... La pierre porte le verbe des années et c'est à peine si se polit la phrase sous le couteau salé des érosions .../..." Antoine Choplin extraits de:"Le verbe des années"