dimanche 12 mars 2017

comment j'habite le monde?


"Si on ouvrait des gens on trouverait des paysages.
Si on m'ouvrait, on trouverait des plages."
Agnès Varda

 
Comment j'habite le monde ?
Question  découverte par hasard à marée basse un jour de grève.

Bien entendu,
 il en existe beaucoup d'autres de questions par ici
Par exemple:
 Comment j'habille la terre, 
pour sortir les jours de grand vent?
ou encore: 
Quand sonne le buccin, est-ce l'heure de la messe des naufragés?
Faut-il ramasser les palourdes avec légèreté?
Pourquoi le solen est-il trop souvent à couteaux tirés?
Existe-t'il des bigorneaux hétéros?
Pourquoi le mytilida se fondrait-il comme tout le monde dans le moule? 
Le rigadeau est-il heureux pour autant? 
...
Toutes ces questions me tarabustent
et me taraudent
au point de  vouloir me faire tirer les cartes
par quelque magicienne des courants alternatifs.
Mais...
 encore faudrait-il que je mette la main dessus.
Et,
 un jour de pleine lune c'est peut-être un peu trop risqué...







samedi 11 mars 2017

je suis un romantique désespéré


Entre deux eaux
pour ne pas toucher le fond
ni faire surface
 ou alors...
 surnager
mais encore:
devenir un poisson volant qui ne sait plus trop 
si son univers est liquide ou gazeux ?

Parfois,
tu sais,
 ça agace 
d'être autrement
que ce qu'il faudrait être
en fonction des conventions qui résument la multitude,
en fonction des principes réducteurs de corps et de  tête.

Hier déjà
Opportuniste aboyait irrévocablement un camarade assermenté
et reproduit en vase clos comme s'en fabriquait alors à la pelle
ou plutôt à la faucille et son marteau
dans les écoles du Parti( pris) et matérialisme dialectique tac
en toc

Forcément,  lui, le  scout à médailles
il courait après
son Graal en béton armé
mais
l'aura-il  trouvé enfin?

Question quête du gras, j'imagine qu'aujourd'hui c'est gagné.
Mais pour  la révolution
Ah la révolution...
les pantoufles passées par là,
 au soleil comme sous la pluie...
 la pensée  s'émousse 
les couleurs déteignent
et puis,
 les angoisses du soir ferment à double tour
le bréviaire des générosités supposées envers l'autre
puisque le Soi, bien entendu
il est au sacrifice
pas là pour se plaire, se plaindre ou se faire du bien
NON
juste au service de la Cause, rien que la cause, sortez la main de là et dites je le jure.
enfin...
 était
puisque le brouet idéologique a beaucoup vieilli
et son Soi avec.
 et puis...
 tout se mélange avec l'âge au nom du raisonnable
N'est-il pas?



 "La lucidité se tient dans mon froc" disait Léo Ferré

"Je suis un romantique désespéré" raconte Michel Onfray

Entre les deux mon coeur et mes peurs balancent en suivant des ptites lumières qui brillent mes nuits.






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