mercredi 17 août 2016
vitesse et précipitation
Tout va vite,
trop vite.
J'essaie de suivre et au bout du compte, je m'emmêle dans les fils d'une histoire en perpétuelle ébullition
me retrouvant vite fait mal fait dans les cordes;
tout emberlificoté,
au bord de la déroute,
en manque d'oxygène et de repères stables.
Bien sur il ne tient qu'à moi de couper l'attache,
( nettoyer la tâche rapide?)
de dénouer les ficelles pour ne point me lacets.
Le tintamarre assourdissant des chaînes à tout faire propres à rouiller un esprit vagabond, butineur
et en quête de...soi.
Mais où suis-je là dedans?
Que reste-il de ma part de latitude à regarder passer l'entrain ?
Quelle distance mettre pour éviter de confondre les idées à savourer, mâcher lentement et réfléchir
avec l'ébauche, la chimère, l'aperçu ...aussi vite pétoire, péremptoire affirmé...qu'aussi vite enterré, oublié?
vendredi 12 août 2016
nuit d'été
"La mer ne se vante pas d'être salée"
Père Jaouen
Nuit d'été toute en délicatesse,
offrant son front de mer à la brise océane.
Ne vois-tu rien venir?
Les quinquets d'un cargo glissant lentement vers son destin.
Le promeneur opaque de bières,
Un cycliste faisant la roue.
Et sur un banc
immobile
une jeunesse à mobile luminescent.
C'est l'heure de se demander
et de se taire.
C'est aussi l'heure de marcher sur ses plates-bandes
et de revenir sur des traces vite effacées par la marée,
toujours en grève.
Alors,
c'est l'heure de prendre le temps et de le laisser ensuite voguer comme bon lui semble.
C'est l'heure également d'ouvrir les yeux, avant d'aller les reposer dans son terrier
tout proche.
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