jeudi 19 mars 2015

une chose est sûre





Un peu de
 solennité
pour des solanacées
qui germent en famille
afin de se donner la patate
les jours de purée de pois.

Où sont mes tubercules ?
questionnait
  l'ainée, Charlotte
rappliquée  de  ses campagnes
avec des slogans plein la cagette
 comme:
"Herbe assez"
ou encore
"Marre d'être écrasée".

Il faut revenir aux vraies racines surenchérit  Amandine, la cadette
des soucis, d'une tribu bien vivace.

Mais les racines des mots sont-elles carrées? rajouta   "Bleu d'Artois" qui n'en ratait pas une pour montrer à tous  qu'il avait bien suivi ses leçons  et celles de Ionesco en particulier.

Une certaine tension
agitait le groupe
Daisy, Apollo, Adrianna et tous les autres
semblant prêts à se friter en rajoutant leur gain de sel (de Guérande)
le patriarche Oncle Bintje (prononcer bainge sur le marché de Saint-Naz.)
tapa du poing sur la table
et s'inspirant de l'illustre facteur "Jules Mougin"
il déclama
"On me pèle
On me gratte
On m’écrase
Ah ! quelle purée"


Alertée par les pelures de pomme de terre
qui volaient n'importe où
Soeur Roseval 
qui avait fait un stage de relaxation pour sa rate
quelque part en Asie où on a horreur de la patate chaude
décida qu'il était temps de ramener le grand  calme
qu'elle avait eu en souvenir. 

 (avec la collaboration de quelques rhizomes zadistes, lâchement oubliés)




 



 







A notre santé

Serge  propose:

Lumière sur Sunshine


Ce que les labos donnent à nos médecins

 Open Data sur les cadeaux et contrats versés par les laboratoires pharmaceutiques
aux praticiens de santé entre janvier 2012 et juin 2014 - ICI MÊME que

 

 

 

Toujours aussi frais: 

voir et revoir Etienne Chouard  "Ce soir ou jamais"

- envoyé par Yves-

 

 V'la le printemps chez  "Charlie"

 UNE CHOSE EST SURE

"Les tuiles sont placées sur le bord des autres

les îles sont accessibles en bateau

les sexes sont tous du même rose

l'herbe a une couleur verte

l'été reviendra encore après

de nombreuses langues continuent à se parler

les immeubles ont presque la même hauteur

le trajet prend un certain nombre de minutes

les lacs sont dispersés

ma mère et mon oncle ont le même prénom

je suis toujours né à la même date

le bateau part à 14 heures

les fruits de saison restent frais

les deux manches sont de même longueur

les phrases reviennent à différentes dates

une chose est sûre

une chose est sûre

il y a une chose de sûre

il y a au moins une chose de sûre

une chose est claire

une chose est sûre

une chose est sûre

une chose est certaine à 100%

une chose est certaine

une chose est certaine

au moins une chose est sûre

il est clair qu'au moins une chose est sûre

une chose est sûre"    -Christophe Tarkos-"L'enregistré"-Editions P.O.L.

 

 

 

mardi 17 mars 2015

mais peut-être



En remontant la rue Villes-Martin
avant qu'elle ne se donne des airs d'avenue du Général  De Gaulle
pour y  frôler le casse du siècle de "braqueurs funambules"
sur son trottoir de gauche
version sépia.

Je mets en scène une vie au gré de confettis. 
Des "outils"
comme l'on dit
d'un univers
triple effet
 bouteille à l'amer, la mère, la mer
pour les retardataires
en paroles
de suspens et redite.

Je mets du brun
en scène,
et le bleu  d'un mardi aussi.
une "ambiance" comme l'on dit
d'un univers
 semi-liquide
et par trop proche du bord
pour envisager de tourner la page.



"Seulement quelques fois dans votre vie,
vous dites ces mots étranges.
Ou ils glissent de vos lèvres, avant que vous ne puissiez tenir votre langue.
Ils sont là, comme un rêve.
Vous n'êtes pas sûr de les avoir dits.
Mais vous percevez leur impact sur l'autre personne
comme une pierre lancée dans les eaux de crue.
Peu de plouf
mais ils vont droit au fond?
A l'âme.
Inutile de dire que vous êtes désolé, ou ne vouliez dire cela
.../..."
Leslie Murray-extrait de "L'histoire de ma grand-mère".
traduction: Daniel Tammet- "C'est une chose sérieuse que l'être parmi les hommes" Editions L'iconoclaste



Boulevard du président 28em
  Thomas Woodrow Wilson
là ou l'estuaire
Oh mes bouées
 se lâche
dans la baille,
pas très loin
de l'anus commémoratif
écoulant son bronze
à la gloire
de yankees
spécialistes en démolition reconstruction
d'une ville
légèrement
psychotique
sur ses rebords,
j'ai bien cru entendre
sortant du bec
de l'immense volatile
"Ni dieu, ni ses sauveteurs
ni maitre, ni ses valeurs."
Mais!
 peut-être ai-je rêvé.









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