vendredi 30 janvier 2015

cheminons, c'est de saison





A tout berzingue
semble être de mise pour être dans le coup
jusqu'au cou.
Vitesse et préchi -pitration
sont les deux  mamelles de l'esbroufe
qui brasse de l'air à défaut d'idées
et fait du bruit pour éviter que l'on entende les fausses notes d'un grand vide
mais...
si vite rempli.
"Il faut cheminer" disait mon patron de l'époque et comme il avait tendance à le répéter- parfois en boucle- cela pouvait en devenir...
heu!...agaçant.
Pourtant,
 quand j'y songe aujourd'hui, je me dis qu'il avait sans nul doute raison.
C'est en se posant pour réfléchir un peu...ô même juste un peu...
que l'on peut essayer d'envisager quelque solution au problème
voir ... quelques problèmes à la trop vite solution.
Qui a dit que le plein régime était la clé?
Et puis,  pour qui d'abord?
Pour ceux qui veulent nous noyer dans une logorrhée
résultat: c'est nous qui sommes vidés
Merci l'info en continue...
Pour ceux qui réforment à marche forcée pour nous faire croire qu'ils sont ultra contemporains-eux-
sans se soucier des dommages collatéraux.
Z'avez qu'à suivre sinon...circulez!
Beaucoup de bruit
beaucoup de larmes aussi
dans la sélection quasi surnaturelle
Les meilleurs (dans le sens du pouvoir bien entendu)
seront récompensés d'avoir courbé l'échine ou hoché la tête  comme le chien-chien en pluche à l'arrière de l'auto.
jusqu'à ce qu'on les jette eux-aussi.
Aucune  soumission n'ayant jamais engendré le respect.

(archives)

"Quand je vois votre réussite , j'ai envie d'échouer" Cette phrase entendue dans les années où le rêve était sollicité, que dis-je encouragé, a traversé toutes mes marées d'équinoxe en amplitude et s'est ainsi inscrite comme un tatouage rituel sur le granit de mes incertitudes océanes. Nous n'avons pas les mêmes valeurs monsieur le pot de rillettes, président, ministre, député, sénateur, évêque, général, banquier, sportif de haut niveau et ainsi de suite, tous les noeuds coulants cravatés ou non, les plans de carrière dont on fait les sépultures, les chefs en quoi que ce soit et les carpettes qui vont avec, tous les uniformes qui marchent au pas de l'oie ou en canard, les constipés de la morale qui bétonnent leur laborieuse frustration, les philosophes à bon marché parfumés au 3 en un toilette, les journalistes malades d'un cancer de l'égo , les psys à emballer le jambon, les curés onctueux qui dégoulinent en chair, les diplômés qui s'affichent sur les murs de leur vide sanitaire, les machins qui se croisent avec des trucs plein leurs armoires, les actionnaires vulgaires par essence et inutiles par définition , les qui comptent leur pognon comme autant de passes à élargir leur horizon fessier, l'avant garde trotskiste à l'hospice socialiste, le gauchiste enseignant , le révolutionnaire fonctionnaire qui se soigne sous ses airs TT, le gros bras syndical du livre qu'il n'a jamais ouvert, le chasseur qui rase gratis tout ce qui bouge et tire pour combler le vide de son treillis ventripoté , le fondamentaliste qui sent fondamentalement mauvais à force de ne jamais ouvrir les fenêtres ou de changer de slip, le médecin UV qui chante "au suivant", le notaire qui savoure au ptit dej. son faire part de décès, la confrérie des voleurs artisans qui profite de la crédulité toujours renouvelée, le caquette en BM qui sonorise l'espace et la roue arrière qu'avait un ptit vélo; le branché de l'after chèvre et son before tout shooter, les dieux à bon marché qui font de la neige ou du sang quand on les retourne, les réponses à tout pour les nuls, les bonnes guerres et leurs marchands d'âme, les : "on s'occupe de tout", les formateurs réformés, les correcteurs en rouge dans la marge, les spécialistes, experts qui bouffent à tous les râteliers et vous en mettent plein les dents et... les blogueurs dans mon genre qui s'imaginent causer au monde alors qu'ils se regardent dans la vitre de leur écran de fumée-
 "quand je vois votre réussite j'ai envie d'échouer"
 à marée basse!





C'est beau comme du Marquis de l'Orée:

"  Un matin, Natalie s'avança vers le haut du pré à la recherche du premier rayon de soleil et tenta de rester immobile en attendant la chaleur. Ses pattes tremblaient. Elle ne dressait plus la tête. Son regard était entièrement tourné vers la souffrance.
   Quelques jours plus tard, elle tombait sur la terre gelée.
   On lui fit une piqûre pour l'endormir et je restai à ses côtés pour la caresser. D'ordinaire, elle fermait les yeux avec volupté, mais cette fois-ci elle était ailleurs. Que vaut une caresse quand tout est douleur ?
   Elle me repoussa avec agacement et posa la tête contre son flanc, puis elle s'allongea sur le sol et la dernière injection fit cesser ses tremblements.

   - Excusez-moi... dis-je au vétérinaire.
   - Ce n'est rien, répondit-il. Et il s'en alla.

   En naissant nous sommes arrachés au néant, et en vieillissant viennent d'autres arrachements.

   Le soir même, j'entends un bruit de gorge en provenance de l'étable, et qui m'était inconnu jusqu'alors. Une chèvre inquiète appelle dans l'obscurité.
   Pendant que je marche dans la nuit pour la rejoindre, je pense à ceux qui nient l'existence d'une conscience animale. Ces personnes sont en réalité des blocs de granit. Nous les empilerons pour en faire des murets de pierre qui seront aussitôt recouverts de clématites et de renouées. Ces monuments aux morts serviront de lieux de rencontre aux amies de Colette et d'Omar Khayyam, lesquelles s'enivreront là-bas en souvenir de Natalie Barney, la chèvre, celle qui inspira la naissance du monde sauvage après le déluge."








 il fallait bien sur comprendre: "Mendiants ET Orgueilleux"

mercredi 28 janvier 2015

autres sons de cloches




Mourir dans la dignité

"Le clivage autour de la dépénalisation de l'euthanasie n'a jamais cessé de s'amplifier.
S'affrontent farouchement, d'un côté, ses opposants s'érigeant en derniers chevaliers du premier des droits de l'homme que serait le droit de la vie et à la préservation de sa dignité et, de l'autre, ses partisans proclamant être les premiers défenseurs d'un des derniers droits de l'homme à conquérir que serait celui de disposer de sa propre vie et de mourir dans la dignité.
De quel côté se trouvent donc le droit et la dignité, revendiqués tant par les uns que par les autres?
Face à ce dilemme, les Français ont tranché.
Ils étaient 92% en 2013, à se dire favorables à l'euthanasie. Ils sont 96% en 2014
(sondage IFOP réalisé auprès de 977 personnes représentatives, de plus de 18 ans, du 7 au 9 octobre 2014, à la demande de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité)
Jamais _un tel gouffre n'a existé entre l'opinion publique et la classe politique ou les autorités morales.
"Pas de consensus en France"  affirmait récemment le comité d'éthique, après avoir recommandé l'année précédente de renoncer à toute légalisation. Mais, à la question "autoriser les médecins à mettre fin à la vie sans souffrance, pour les personnes atteintes de maladie insupportable et incurable", 54% affirment "oui,absolument" et 42% "oui, dans certains cas".
Que leur faut-il de plus?
Est-ce la peur du ramassis de corbeaux qui croassent encore et autres contempteurs de morale sévissant déjà contre le mariage pour tous ou les ABCD de l'égalité?
Ce serait pitoyable.
Que celles et ceux qui, persuadés qu'ayant reçu la vie il ne leur appartient pas de décider d'y mettre un terme, finissent leur existence dans les affres des pires souffrances en ayant le sentiment de revivre ainsi pleinement la passion du Christ, cela relève de leur liberté pleine et entière. Leur préférence leur appartient. Mais qu'ils foutent la paix aux autres, libres eux aussi de choisir leur fin de vie."

L'Humeur Jacques Trémintin- LIEN SOCIAL- n°1154-



Vendredi 6  février 2015 à 20 h 15.Salle Galathéa à Herbins Saint-Nazaire Réunion publique organisée par l'association C.E.L.A, avec :Tudi KERNALEGENN qui présentera son dernier livre :" Histoire de l'Ecologie en Bretagne" 


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 photo prise au musée Nicéphore Niepce - Châlon sur Saône-


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Lien ElémenTerre  organise Vendredi 6 février à 20h00 salle polyvalente de l'immaculée (Saint-Nazaire)  une conférence d'Yves Marie Allain ancien Directeur du Jardin des Plantes de Paris
La terre du jardin, milieu vivant ou support inerte ?



 J'aime les gens qui doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n'avoir pas su dire
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

"J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l'âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'Histoire
Leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui doutent
Et voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie
"Merci d'avoir vécu

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu".


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 illustration proposée par Brigitte
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