jeudi 27 décembre 2012

epistolairo



-journal on time-
Stéphanie de La Blanche Porte m'a écrit
pour les Fêtes;
J'en suis encore tout retourné.
Certes j'aurais préféré...
enfin,
je m'attendais
à quelque chose d'un peu plus personnel
peut-être...
mais,
qui sait?
 Est-ce le début
d'une relation épistolaire
entre-nous?






"L'économie de marché est un coffret de farces et attrapes, archaïque, grossier et inconsidéré, dont le principal et saugrenu défaut est évident, même pour un enfant.
Et pourtant, regardez combien d'adultes essoufflés de désir et laissent berner par ses promesses - quitte, afin de l'embrasser, à renoncer à l'empathie et au jugement.
Leur secret nauséabond convoque toute leur intelligence 
pour jeter de la poussière autour d'une vérité aveuglante:
sans ruse ni valeur en déliquescence, sans extorsion, manipulation, escroquerie ni vol pur et simple, le profit ne croîtra pas à l'infini, voilà tout."
-DBC Pierre- 


"Une révélation se dessine.
Je me suis toujours demandé pourquoi la loi autorisait les entreprises à opérer de menus lerçins sur les particuliers, mais pas les particuliers à en opérer sur les entreprises.
Pourquoi les gouvernements n'encourageaient plus les visions innovantes de la société et pourquoi les promesses ne parlaient que de davantage de bien et de moins de mal:
Le capitalisme c'est des limbes.
Non pas une structure mais une anti-structure. qui au lieu de se diriger vers une fin déterminée plane au-dessus d'un présent perpétuel en récoltant une moisson d'élans humains désespérés. Le capitalisme ne construit pas d'horizon serein, ne lègue aucune infrastructure majeure, ne prépare personne à l'avenir. Pourquoi le ferait-il?
Au lieu de traverser d'un pas énergique une ère civilisationnelle, nous faisons du surplace en suspension entre Windows et Mac."
DBC Pierre








"Pour s'enraciner, une décadence a besoin d'insouciance collective, laquelle est engendrée en premier lieu par le langage. Par son prisme, les actes et les idées qui, quelques années auparavant, auraient provoqué l'indignation, finissent par être acceptés. Un lexique de plus en plus négligé introduit dans la culture des comportements qui ringardisent la raison. Le vocabulaire s'appauvrit, obligeant un nombre croissant de concepts à se retrancher derrière un nopmbre toujours plus réduit d'expressions et, au cours de ce processus, l'acceptable et l'inacceptable viennent à se mélanger et deviennent interchangeables. A chauqe fois que des sapeurs sont à l'oeuvre dans le gouvernement ou le commerce, on trouve ce procédé. Les mots sont des outils de mise au point, or la décadence a besoin de flou pour percer. J'espère que je me suis fait comprendre. Enfin bon, bref, peu importe.
Laissez tomber. LOL "

extraits de:"WHOOSH! de DBC Pierre
Editions Rivages
traduction: Elodie Leplat




mercredi 26 décembre 2012

fonctions relatives


LA FONCTION EXPRESSIVE (LE LOCUTEUR)

L'intonation, le volume de la voix, les odeurs corporelles, les mimiques, les gestes, le regard permettent d'apprécier l'état d'esprit de la personne qui vous parle.
Pa exemple: Un regard concupiscent de votre supérieur après la pause de midi vous renseigne sur son état d'ébriété. Le volume sonore d'un syndicaliste confirme sa malveillance. Un raclement de gorge de votre médecin avant vos résultats d'analyse d'urine est mauvais signe.



LA FONCTION POETIQUE (LE MESSAGE)

"Parler, c'est aussi jouer avec la langue. Un habile jeu de mots, une allitération brillante ou une contrepèterie bien sentie permettent de mieux faire passer vos idées. De CRS-SS à"c'est bien, c'est beau, c'est Bosch", la créativité des slogans permet de délivrer des messages.




LA FONCTION REFERENTIELLE (LE REFERENT)

Il s'agit de l'information contenue dans le message, parfois liée directement au contexte. Le référent d'une communication peut-être par exemple la plante verte qui se situe à côté des interlocuteurs ou la braguette ouverte de votre collègue.



LA FONCTION PHATIQE (LE CONTACT)

Voici une fonction que vous connaissez bien puisqu'elle consiste à parler pour ne rien dire, le plus souvent pour nouer un contact, ou simplement parce que vous manquez d'imagination. Quand vous demandez "ça va?" à quelqu'un, c'est généralement pour installer la relation, pas pour entendre ses jérémiades. De même, vous répondez systématiquement "allo?" au téléphone ou ponctuez vos phrases de "tu vois" pour vous assurer que la communication est bien établie. Vous voyez ce que je veux dire?


extrait de: "commuNIQUEZ efficacement avec LES AUTRES-marwanny corporation-



John-Harvey Marwanny


Koreus.com
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