mardi 2 octobre 2012

sans connaître




Hé! pardi,
Oh! mardi,
pris.

Entre-nous les mots n'ont pas de prix.

Ils s'échangent les idées
avec quelques insolences exquises,
comme au temps
de
fragiles esquifs sur l'océan de nos tempêtes
malicieuses.

En attendant une marée propice,
dans l'entre-jambe du port,
on peut toujours s'imaginer
vigie pirate
ou ptit qui se  mousse.








"Sans connaître les raisons
qui ont
poussé cet homme à vivre
dans une autre ville
on l'estime
comme quelqu'un de toujours poli
qu'il soit heureux
ou qu'il soit triste

Sans donner d'importance

à la chance
de voir cet homme, ce soir
qui rentre un peu moins tard
ses enfants
aiment leur père avec une impatience
qui le laissera vieillir
juste après leur enfance

il tourne sur le monde solitaire

il court, il approche un autre siècle

On se souviendra

de ceux qui commettent un crime
un jour
de tous ces chasseurs de primes
et puis
d'oublier la vie
d'un homme extraordinaire

Sans l'espoir d'apprendre

à leur apprendre
à ne pas compter les heures
qui s'enroulent et qui meurent
que leur dire ?
qu'ils viennent sur terre juste pour y répandre
un peu d'amour
et quelques cendres

On se souviendra

de ceux qui commettent un crime
un jour
de tous ces chasseurs de primes
et puis
d'oublier la vie
d'un homme extraordinaire

Sans connaître les raisons

qui ont
poussé cette femme à fuir
encore une autre ville
on la voit
comme quelqu'un qui a bien réagi
face à la mort
et à l'oubli

Elle tourne sur le monde solitaire

elle court, elle approche un autre siècle

On se souviendra

de ceux qui commettent un crime
un jour
de tous ces chasseurs de primes
oh non, non pas de sa vie
tombée dans l'oubli
des villes sans mémoire
qui se souviendra ?
de ceux qui ont une histoire
d'un jour
d'un homme qui commence à boire
la vie d'un homme sans nom
un homme extraordinaire"


-Les innocents-


pour Tsuki


lundi 1 octobre 2012

y'a pas photo



Question d'un jour
questions toujours

Et toi, tu te situes où?

Moi?
Heu!
Ben,
par exemple: je me situe à tionniste

C'est où ça?

Si je savais! 
Ptêt un peu là-bas, si j'en suis...

Enfin je me situe veux.

Ou alors situe t'imagines.
Ou...

Ah oui, je vois bien, encore une pirouette typiquement masculine
pour botter en  touches de clavier.

De l'autre moitié d'orange, il reste toujours quelques pépins acidulés,
qui parfois, se mettent en travers de la route,
à tricoter du doute, avec des mailles à partir,
sans filet.

 C'est lundi 
jour de grand braderie au mono prie dieu
et tous ses seins
pour les grands garçons qui appellent
en douce
leur mère,
la nuit.

"Quand mamelon vient nous servir à boire.../..."

-Les poètes en culotte courte se font toujours remonter les bretelles-
sur l'autoroute.

Tu sais, il faut en tenir une sacrée  couche pour avoir le courage de prendre la fuite.

Nous sommes tous des passagers clandestins
pouvait-on lire sur une  pancarte
écrite à l'encre pathétique.

Ma force de vente
Mon pouvoir d'achat...

Auriez-vous l'obligeance de me parler sur un autre thon?
s'emportait mon cousin germon
retranché comme en quatorze
derrière son masque d'albacore.

C'est lundi malapris
qui croyait prendre

Toi, tel que je te connais, tu nous fais une crise d'andropause
café.

Tu te fais suer ou quoi?







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