dimanche 24 juin 2012

Michaux pour la saison


"un homme qui ne sait ni voyager ni tenir un journal
a composé ce journal de voyage.
Mais, au moment de signer, tout a coup pris de peur,
il se jette la première pierre.
Voilà"



"Voilà deux ans qu'il a commencé, ce voyage. On m'avait dit: "Je t'emmènerai" Deux ans, une sorte de constipation et maintenant, c'est pour mardi matin. Je suis soumis toute la journée à une sorte de projection à distance. On cherche mon regard. Quel effort il me faut pour revenir à moi, et combien "impur" ce retour, comme on cède à une image de sexe dans la prière."






CLOWN

"Un jour.
Un jour, bientôt peut-être;
Un jour ,j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers;
avec la sorte de courage qu'il faut pour être rien
et rien que rien,
je lâcherai ce qui paraissait m'être indissolublement proche.
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai
dégringoler.
D'un coup dégorgeant ma misérable pudeur,
mes misérables combinaisons et enchaînements
"de fil en aiguille".
Vidé de l'abcès d'être quelqu'un, je boirai à nouveau l'espace nourricier.
A coup de ridicules, de déchéances (qu'est ce que la déchéance?) par éclatement, par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j'expulserai de moi la forme qu'on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage et à mas semblables, si dignes, si dignes, mes semblables;
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfais comme après une in tense trouille.
Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m'avait fait déserter.
Anéanti quand à la hauteur, quand à l'estime.
Perdu en un endroit lointtain (ou même pas), sans nom,
sans identité.


CLOWN, abattant dans la risée, dans le grotesque, dans l'esclaffement, le sens que contre toute lumière je m'étais fait de mon importance .
Je plongerai.
Sans bourse dans l'infini-esprit, sous-jacent ouvert à tous,
ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosé à force d'être nul
et ras...
et risible..."

-Henri Michaux-




illustrations sur Toile


C'est comme ça, aujourd'hui ce sont les gosses qui ont le blues.




samedi 23 juin 2012

repos




Je me sens...


Comme
un pot 
 sourd,
quand ça l'arrange.
Un pot au feu
qui mijote
sa flamme.
Un pot de terre
qui s'enferre.
Un pot de trente ans
qui craint la casse.


mais pas encore
pot de chambre,
peau morte
potage...


plutôt

potache
en son
troupeau
pour le meilleur
et pot l'écrire.
plein pot
et
sauve qui pot.
aussi
avec des ailes
pour se
faire l'appeau.





                                                              §§§§§§§§||||||||||||||||||||||||§§§§§§§§§

source: Les orientales.

Dans un monde désorienté
protégeons Les Orientales




SANAM MARVI


Pritam, Sanam Marvi - Coke Studio par Cokestudio



LE FESTIVAL


« Quelle rive voudrais-tu traverser, Ô mon cœur
Il n’y a pas eu de voyageur avant toi, il n’y a pas de route
Où est le mouvement, où est le reste, sur cette rive ?
Il n’y a pas d’eau, de bateau, de batelier.
Même pas une corde pour attacher le bateau, pas un homme pour le tirer
Pas de terre, de ciel, de temps, rien n’est là-bas, pas de rivage, pas de gué
Là-bas il n’y a ni corps ni esprit mais où est donc l’endroit qui doit assouvir la soif de l’âme, surement pas dans le vide.
Soyez fort et entrez dans votre propre corps  ne laissez pas votre cœur allez ailleurs.   

     Chassez votre imagination et                                                                                                        restez fidèle à ce que vous êtes… »
Kabir, poète hindou et musulman (XVe siècle)


 HOMAYUN SAKHI

« L’aboutissement du fleuve est la mer. Son devenir est son embouchure dont il ne connaît pas la direction lorsqu’il surgit de sa source. Il est, comme l’homme, ignorant de sa destinée tout en y allant inexorablement, Tant que le fleuve va à la mer, il reste fidèle à sa source »
Hamidou Sall - Rhapsodies fluviales





AMBUYA NYATI

« La lune est dans le ciel, pas dans l’eau »
Jalal-el Din Rumî


ENSEMBLE NOUR




« Je bois, Je me lave, Je mange, Je te prie Grand fleuve Djoliba, Je ne peux vivre sans toi, Grand fleuve Djoliba, Je ne peux me fâcher contre toi. »
 chanson traditionnelle







SAMBA DIABATE







 “Il monta dans la barque et ses disciples le suivirent
Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était ouverte par les flots. Et lui, il dormait.
Les disciples s’étant approchés le réveillèrent et dirent : Seigneur, sauve nous, nous périssons !
Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme.”


Mathieu 8, verset 23-24-25-26 – Nouveau Testament




ABIR NEHME






ERIK ALIANA § KORONGO JAM




du 27 juin au 1er juillet
à
Saint-Florent-Le-Vieil
Maine et Loire


illustrations et textes source: Les Orientales




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monopoly
poiur
être
honnête








                                                                 ``````````}}}}}}}}}}}``````````





LA NUIT DE L'ERDRE




programmation




                                                            #########{{{{{{{{########




Et ça c'est quoi?

Ben!
 Un  reste de mur
mal rasé
 avec un arbre derrière
et le ciel
au-dessus

Ah? !!!



                                                               ##########~~~~~~~~~~~~~#######

on n'arrête pas le temps (an amzer)



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