lundi 2 avril 2012

le peuple à l'oeil







"Les flics au pied, l’armée au doigt
Le peuple à l’œil
Les flics au pied, l’armée au doigt
Le peuple à l’œil
Tu ressembles à un petit roi
Gonflé d’orgueil
Mais comme tout le monde tu finiras
Dans un cercueil
Et ce jour-là, je f’rai la fête
Je s’rais content
Si on m’a pas tranché la tête
Scié les dents
Pour avoir voulu tenir tête
Au président
Les flics au pied, l’armée au doigt
Le peuple à l’œil
Et les médias j’t’en parle pas
Ils n’sont qu’un seul
Ils ne travaillent que pour toi
Leur porte-feuille
Les flics au pied, l’armée au doigt
Le peuple à l’œil
Les flics inquiets, l’armée au pas
Les armes aux yeux
Encore une guerre pour je n’sais quoi
Des foutus Dieux
Dieux du pétrole et Dieu de l’emploi
Ils vont par deux
Comme les couilles qu’il me faudra
Pour vivre heureux
Loin de tes règles et de ton droit
Hors de ton jeu
Les flics au pied, l’armée au doigt
Le peuple à l’œil
Ça d’vient du grand n’importe quoi
La France en deuil
Tu propagandes à tour de bras
Tu terrorises
Un coup la peur des attentats
Un coup la crise
Mais ne te réjouis pas trop vite
Je n’suis pas seul
Dans les p’tites ruelles où j’habite
J’entends qu’ça gueule
Y’a des millions de gens comme moi
Qui en ont plein l’dos
De tes tazers et de tes lois
De tes bourreaux
Qui cherchent à étouffer nos joies
Quitte à s’en prendre à nos marmots
Les flics au pied, l’armée au doigt
Les gosses à l’œil
Les flics au pied, l’armée au doigt
Les gosses à l’œil
Les flics au pied, l’armée au doigt
Les gosses à l’œil
Aux armes citoyens
Aux armes
Aux armes citoyens
Allons déboulonner ces chiens
Aux armes citoyens
Aux armes
Aux armes citoyens
Allons déboulonner ces chiens
Allons déboulonner ces chiens"
-Zoufris Maracas-


"Travaillez plus, gagnez plus: vous aurez moins de temps. Le temps c'est de l'argent, vous aurez moins d'argent."
-Zoufris Maracas-






















illustrations: source toile

et bien dansez maintenant




C'était un autre jour qui s'appelait samedi pour les connaisseurs. Sur l'avenue de la République, au lieu dit: esplanade des Droits de l'Homme.. Attention vous attendez pas non plus à  la place rouge ni rose d'ailleurs; c'est juste que quelque qui  (pas facile ça:  que quelque qui) se la pète municipal  a baptisé ainsi un coin de rue. 
Comme  ils disent les pékinois de la côte: On a L'Etienne amen  qu'on peut, mon neveu. (arrête ton char, tu veux -voix off-)
Z'auraient pû appeler ça:: place de la comédie, mais pas de bol c'était déjà pris...
Bref et néanmoins, sur les quelques mètres carrés réservés aux droits de l'Homme estuairien; une dizaine de danseuses et seur a improvisé avec la participation du public volontaire quelque cabriole contemporaine pour la plus grande joie du macadam et des chalands ou non réunis.

Logiquement cette affaire devait ressembler à une surprise du genre: Ouah mais c'est quoi ça? viens z'y  donc que j'aille voir qué qui nia par là ?
 Seulement, comme je connaissais une personne de la troupe, j'avais été mis dans la confidence et ainsi soit-il  ce n'était point  tout à fait par hasard que je trainais mes pattes au gaz dans les parages..
De quoi faire quelques photos
que voici
que voilu

Un  peu de culture physique pour commencer la semaine ça devrait pas  faire de mal au sortir de l'hiver...























Et rendu à ce moment de l'histoire, faut que je vous dise aussi que la troupe en question qui s'appelle "Le Labo" organise au mois de mai son premier festival de danse


 "Sur le front de mer de la ville côtière, dans la base sous-marine de la ville portuaire et au Théâtre Jean Bart de Saint-Marc-sur-mer : pièces chorégraphiques, atelier de création, performance, court-métrage, exposition photo, conférence, carte blanche et danses participatives sont à l'affiche du premier festival de danse LAB#O1." -source le labo-

plus d'infos 

le blog du Labo
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