mardi 21 avril 2009

La Nuit Je Mens - live - Alain Bashung

On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
A la station balnéaire
tu t'es pas fait prier
J'etais gant de crin, geyser
Pour un peu, je trempais
Histoire d'eau

La nuit je mens
Je prends des trains
a travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains.

J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
J'ai fait la saison
dans cette boite crânienne
Tes pensées, je les faisais miennes
T'accaparer, seulement t'accaparer
d'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre a chercher a te plaire
dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs

La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens
effrontément

J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens Je m'en lave les mains.
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.

la nuit je mens...

sous les étoiles exactement





























"Il y a ceux qui travaillent et ce n'est pas plus simple pour qui ne peut dormir. C'est toujours long d'aller au bout de sa nuit







au moins on peut se dire qu'on a enfin le ciel comme pour soi seul.







La nuit le bruit du jour tombe. Les heures sont plus longues de rien plus longues plus belles parfois aussi.







Celui qui parle écoute à l'autre bout dans un meilleur silence autour pour rire ou revenir à soi. Ce n'est pas plus simple que le jour mais c'est ouvert.







La nuit ceux qui travaillent on ne les voit pas nous les gens du jour. On sait seulement qu'on peut acheter le pain le matin à six heures quand l'hiver glace la rue et qu'il est bon ce pain chaud de la nuit.







On ne dort pas on trie on écrit on pétrit on assemble on veille on roule on bosse on attend qu'au bas du ciel revienne comme trembloter du blanc.







Le poème aussi est façon de voir venir du fond du sombre les mots comme un ciel d'aube." -sous les étoiles exactement-antoine emaz-
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