samedi 28 février 2009

vivre et mourir


"Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide; Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit. Les gens du "show-business" vous prédiront le "bide" C'est un sujet tabou... Pour poète maudit La Mort!La Mort! Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles Il semble que la Mort est la soeur de l'amour La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours La Mort La Mort...La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse un squelette, un linceul, dans la main une faux mais, fille de vingt ans à chevelure rousse en voile de mariée, elle aura ce qu'il faut. La Mort La Mort...De grands yeux d'océan, une voix d'ingénue Un sourire d'enfant sur des lèvres carmin. Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin. La MortLa Mort..."Requiem" de Mozart et non "Danse Macabre"(Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns!) La Mort c'est la beauté, c'est l'éclair vif du sabre. C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens. La Mort La Mort...Et n'allez pas confondre et l'effet et la cause La Mort est délivrance, elle sait que le Temps quotidiennement nous vole quelque chose la poignée de cheveux et l'ivoire des dents La Mort La Mort...Elle est Euthanasie, la suprême infirmière. Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu; Près du soldat blessé dans la boue des rizières chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu; La Mort La Mort...Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre. La Mort, c'est l'infini dans son éternité Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre? Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter. La Mort La Mort...La Mort?..." -jean- roger caussimon-

Ben dis-donc! robert,
















"Ben dis-donc, robert, t'as pas l'air inspiré aujourd'hui" -je précise pour ceux qui auraient loupé une maille du tricot que -robert- c'est moi même, j'ai tendance à m'appeller comme ça quand je me cause dans le poste, et parfois aussi raoul ou rené quand je prends mes R; Et sinon, les guillemets c'est pour la ptite voix intérieure qui reflexionne régulièrement et qui signe -c'est selon: voix off ou justement -petite voix intérieure- ou -n.d.c. (note du claviste) ou ... entre parenthèse. et c'est vrai, convenons-en, que sur les coups de presque cinq heures ("oh oui encore" - le fouet de paul préboit-) j'avions l'inspiration dans les chaussettes. c'est une image bien sur, je signale pour les lourds ou mal entendants, inutile d'aller chercher si elles vous montrent du doigt. En général, chez le bipède moyen et basique ça ne se tient pas par là. Oui mais alors où ? répondit l'écho - "un point de détail" comme dirait un breton vite oubliettes dans les cabinettes, "on sait bien que chaque jour suffixe à sa peine seulement, on est déjà demain! et je n'ai pas la moindre idée de ce que je pourrais bien raconter ici même, présentement et perse au nellement. "Allons! mon bon" -petite voix moyennageuse- "ne vous inquiétez donc point, et puis où avez vous lu quelquepart qu'il phallusse que vous rende à scier une copie pour chaque jour que dieu con fite?" Et oh! le copiste médiéval, je sais bien que personne ne m'oblige à pondre chaque lune, un billet dur ou doux , mais vous avez pensé à mon public, hein(g)?... Et là mon xylographe attitré je vois bien que le doute fait pernissieusement son ptit effet sous sa presse inspirée et pour la bouddhique somme qui le tient encore éveillé, il plonge de ses deux chacras de morue dans les eaux -où qu'elle est fraicheu" des isles lofoten. "Et bien, en vla un qu'on reverra pas de si tôt" pensais-je, en contemplant mes blessures internes, visibles à l'oeil nu quand il est exercé. Dame! j'ai l'air de me gausser comme ça; seulement, finalement, au bout du compte et de la jetée réunis, ça ne changera pas la cour de l'humanité si un jour par hasard ou lassitude ou par pitié je ne dis rien, mais alors ce qui s'appelle: rien de rien. Haie non, qu'est -ce que vous croyez! je ne regretterais rien! et d'ailleurs personne même pas moi s'en apercevra! c'est dire. Mais ne croyez-pas que cela me désole, y' pas d'indispensable, même pas et surtout ceux qui croient laborieusement le contraire comme par exemple l'agité du bocal de neuilly qui s'imagine qu'à chaque fois qu'il se hausse sur ses ptits pieds rageurs y'a le monde qui retient son souffle alors que le monde... c'est plutôt qu'il s'empèche de rire, par politesse , ou qu'il a même pas fait gaffe qu'il avait marché sur un truc qui colle aux semelles. Non! l'idée générale, mon adjudant c'est qu'ici bas on se présente tranquillement en prenant les patins, et quand on repart un peu plus tard, on le fait en fermant délicatement la porte, et entre les deux? Hé! hé! c'est rien que du vent, qui nous ballote et à nous de saisir dans quel sens il va , vi! parce qu'il est du genre changeant le bougre. et d'ailleurs ô maman où je vous cause je sens bien qu'il a déjà tourné z'et fraichit et qu'il va me falloir réduire la voile- allez matelot "hisse et oh santiags no" on tire sur le bout ("mais non pas celui là grand voyou" -ndc) et l'on ramasse la toile - tous ensemble, tous ensemble ouaiche! ouaiche! et sur ces entrelacs je vous souhaite d'avance et ainsi de suite une bon week-end et même et surtout pour ceux qui comme moi (mais pas cette fois) peuvent bosser tous les jours de la semelle et même les fériés et d'ailleurs surtout les nuits. mais non! c'est pas pour gagner plus... vous pouvez pas le ranger cinq minutes dans la malle du grenier vot pantin qui fatigue! (il est pas de pantin il est de neuilly -le cartographe d'astreinte-)
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