dimanche 10 février 2008

vision nocturne
















"chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière" -victor hugo- j'ai trouvé cette phrase sur un blog où j'aime bien aller me perdre, c'est celui de YOYO, et j'y découvre toujours de douces friandises, des mots à savourer, à sucer lentement, à passer d'une joue à l'autre, pour bien en sentir tous les parfums; Des mots sauvages aussi parfois, un peu âpres à la mise en bouche, mais qui peu à peu, une fois apprivoisés, vont se révéler dans leur sens profond. Et puis la nuit, ça m'interpelle comme on dit dans les formations de travailleurs sociaux, la nuit c'est mon truc à moi, sans les plumes mais quand même. C'est ma compagne fidèle de veille, celle qui me fait un brin de causette quand j'ouvre la fenêtre pour sentir où elle en est, si ça se passe bien pour elle, sans trop d'angoisse, de zones d'ombre, si les étoiles l'accompagnent... à moins que de retour de piste avec je ne sais qui, elle ne patauge, minable, dans un brouillard bien épais et là pour la conversation, misère, on repassera. "Si longue et si noire que soit la nuit, il vient toujours une heure où enfin le jour se lève"- sangaré ouman- et alors, comme le jeune lion de Lancelot ou le vieux vampire des carpates, il faudra vite aux lueurs de l'est que je rejoigne mon terrier et ferme les rideaux, mon spectacle introspectif que nous appellerons pour l'heure "le monologue de la prostate"étant out jusqu'à la prochaine audition, un de ces jours heu! pardon une nuit certaine où tous les rêves à l'envers seront gris! croyez-vous?










L'Aube. " Les persiennes filtrent la lumière du jour. Douceur. Un léger picotement dans la nuque, la chaleur paisible de l'éveil, parfum de nuit posé sur des rêveries persistantes. Puis vient l'odeur du café. Le frisson des pas sur le carrelage glacé. Un mot, peut-être, aussitôt oublié. Le plissement des yeux fuyant l'éclat d'aurore. Un homme debout dans le miroir qui ne me rappelle rien. Une ombre. Bouffée des chaleurs nocturnes qui reparaissent lentement. L'éveil progressif des sens à la perception des millions de spectacles du jour. La fleur d'iris ouverte absorbe le soleil. Clarté. Un oiseau, mais qui ne chante pas. Peut-être qu'il ne vole pas. Le ciel est trop imprécis. Doute. Puis revient le miroir. Ou est-ce un retour au miroir ? Une forme, un reflet flou. La lumière toujours présente, mais elle n'éclaire pas. Il fait très sombre, pourtant l'oeil voit. Lui ! L'homme dans le miroir qui ne rappelle rien. Sauf peut-être qu'il est. Il ne rappelle rien... Il ne rappelle rien sauf peut-être... peut-être est-il. Il est. J'y suis ! Réveil. Hurlement strident dans la nuit toujours pleine. Brasier de la lampe au chevet. Rudesse. Un léger picotement dans la nuque..." -récit d'un rêve- par m.d. arakiri et publié dans poésie de nuit










"On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision de prendre une route parallèle, comme une furtive évasion. On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie de se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie. Il existe paraît-il, un instant dans l'écriture qui oublie la page blanche et efface les ratures. Un véritable état second, une espèce de transe qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence. Que l'on rape ou que l'on slame, on recherche ce moment. Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement. Cette flamme est la preuve, laisse moi t'en faire une démo qu'il est possible de combattre le mal par les mots. C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps Les moment rares et irréels que la quiétude inonde. Rouda, n'oublie jamais notre parole du bout du monde On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration. On voit et on entend l'encre devenir vivante On goûte et on sent la saveur d'une rime errante On touche du doigt l'instant qui nous enveloppe de sa puissance. C'est sans cesse la renaissance de l'essence même de nos cinq sens. C'est le moment où on passe de l'autre côté des paysages On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour. Profite de cet instant, il ne durera pas toujours c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps. Le moment où le voile se lève et la magie s'élance Là où j'ai croisé Souleymane au bout du sixième silence Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille Peut-être que cet instant n'existe que dans mon espri tet que je suis complètement mythomane lorsque j'écris mais laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête J'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette Et pour m'enlever ce désir je te demanderais de repasser car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser que c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps Les moments que l'on redécouvre, que l'on connaît plus ou moins Tu l'as déjà touché Jacky, j'en suis témoin On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision de prendre une route parallèle, comme une furtive évasion On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie de se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie." -toucher l'instant-grand corps malade-

le conte est bon


samedi 9 février 2008

clichés d'un samedi matin. Dis! tu la veux ma photo?



































































pour ne surtout pas oublier un certain soir de dégoût...et comme ça vient de sortir -comme on dit- dans les bacs (à mindin et ailleurs) ... "6 Mai 2007 on est montés à bord de ce grand bateau noir On regardait hagards, ils sont fous, on pleurait de chagrin. Alors que des pétards explosaient dans les rues leur fête insupportable et puis leurs feux de joie. Nous partions têtes basses digérer notre nuit, vomir notre dégoût.Et déja de partout bien rangés courraient les policiers. Leur petit chef debout au balcon de la honte. Et le peuple à sa botte. Lui remettait les clés, la mémoire est bien courte. Notre France est aux fers. Tous les Denis Robert n'ont qu'à bien se tenir, n'ont qu'à bien se tenir. Il pouvait maintenant à sa guise égorger la liberté. La main-mise sur tout, le grand marionnettiste. Des journaux, des télés. En regardant le port s'éloigner dans le noir. J'ai serré fort mon fils, si triste de me voir si triste. Mais dans mes yeux je sais il a bien lu mon coeur. Résistance, résistance, résistance. Tout autour tout ces feux tous ces points de lumière. Ces milliers de bateaux. Je connais ce signal c'est celui de nos frères. Hissons haut le drapeau. Main dans la main nous allons revenir. L'heure n'est plus aux pleurs il faut organiser le venir. Et dans ces heures sombres repense à Charletty,repense à la lumière. A tous ces coeurs lancés ce murmure qui gronde, ne s'arrêtera plus. Dans ce nouveau maquis ne pas suivre à genoux. Ne jamais se soumettre et toujours résister droit debout, droit debout.Résistance, résistance, résistance. Résistance, résistance, résistance; Tu peux pleurer mon fils, oui mais pleurer pleurer de fierté. Nous allons revenir bien plus forts,bien plus forts que jamais" Cali-résistance-extrait de son nouvel album espoir (il sera bientôt en concert à nantes)

vendredi 8 février 2008

des enfants en prison


Il y a quelques jours a été inauguré à orvault ce qu'on appelle un EPM (établissement pénitentière pour mineurs) le terme est sans doutes plus "délicat" et politiquement correct que prison, mais pour autant avec des murs d'enceinte de 6 mètres de haut, mirador, grilles et surveillance vidéo c'est bien une prison- pour enfants- comme on croyait ne plus en voir en france depuis que politiques, éducateurs et spécialistes en tout genre de la jeunesse s'étaient mis d'accord il y a de nombreuses années maintenant pour dire qu'on ne pourrait jamais éduquer des jeunes dans ce genre d'établissement . Mais les temps changent... "qui ouvre une école ferme une prison" voilà ce que disait victor hugo et bien aujourd'hui les services de mme dati voudraient nous faire croire qu'en prenant en charge de manière intensive 14 heures par jour des jeunes, on pourra régler le problème de la délinquance. Un des premiers EPM a ouvrir ses portes fut celui de meyzieu dans le rhône. Quelques semaines après son inauguration les éducateurs sur site dénonçaient déjà : "suractivité et journées interminables pour les jeunes détenus". Il y a quelques années les personnes compétentes du milieu judiciare étaient également d'accord pour dire qu'il ne fallait plus jamais ouvrir de grandes structures d'éducation surveillée, que l'expérience avait prouvée que de tels établissements entrainaient des situations ingérables, explosives et c'est ainsi que les dernières structures pénitentières pour mineurs ont été fermées à la fin des années 70 par le ministre peyrefitte elles étaient considérées comme- je cite- "de véritables cocottes minutes, lieux criminogènes et violents" Mais aujourd'hui la politique c'est avant tout du marketing, de la comm. , du spectaculaire, il faut en donner pour son argent à la "france profonde" et rien de tel que du tout sécuritaire pour rassurer les braves gens n'est ce pas! On a réponse à tout et sur tout et comme à la bourse on veut du résultat... alors justement parlons en du bilan après quelques mois de fonctionnement: un premier suicide de jeune à meyzieu, des évasions à marseille, des éducateurs qui demandent partout leur mutation ne pouvant plus supporter la violence induite par ce genre de structure. Quel gachis et à quel prix parce que ces fameux EPM, ça coûte cher figurez vous -93 millions d'euros-, et ainsi pour pouvoir ouvrir ces prisons ce sera autant d'argent qui n'ira pas dans les services qui mettent en oeuvre des réponses éducatives. Rappellons à toute fin utile que selon les statistiques on parle de 80% de récidive après incarcération et 60% de réussite dans des centres éducatifs ouverts... sources: - rue 89- prison.eu.org-


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jeudi 7 février 2008

bonne année et ainsi de suite






















Bonne année et tout ça quoi. ??? "de quoi, qu'est ce qui se passe "répondit l'écho ! ben dame figurez vous honorables visiteurs qu'aujourd'hui démarrent les festivités de la fête du têt, ou encore fête du printemps, bref le nouvel an made in asie et pour cette fois c'est le rat qui est à l'honneur, et donc en résumé, tous nos voeux à la communauté asiatique , à tous les hommes et femmes de...têt (ah elle est facile celle là -ndc-) Et pour la peine trinquons virtuellement et zou un ptit verre de Mei kei lu, ou alcool de sorgho parfumé à la rose et à votre bonne santé! à ne pas confondre bien sur avec le saké qui est un alcool de riz au goût comment dire...intéressant! (surtout pour faire flamber les crêpes) ben tiens qu'est ce que vous croyez j'ai pris des cours et à la maison en plus...








Et aujourd'hui j'aurais une pensée particulière pour une personne originaire de chine et arrivée à saint nazaire dans les années 70. Si vous avez fréquenté un jour le restaurant "le pékin" vous vous en souvenez certainement, c'était le monsieur si gentil qui vous accueillait et faisait le service en salle et il était aussi un ami très cher- joseph! si tu nous entends...
























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