mercredi 6 février 2008

dis tonton! raconte nous une histoire

les "belles histoires" de tonton olivier -reçu ce jour- (z'avez pas honte?): (Daniel:)"- Bon, les gars, on déconne, on déconne, mais on s'éloigne des vrais problèmes.Qui veut un calva ? J'ai du 80 ans d'âge que je fais venir directement de la ferme. Une rareté.- Qui a pris les cigares ? Jean-Eudes, faites pas le rat, renvoyez les havanes par ici.- Messieurs ! Quand vous aurez fini de vous torcher, on en reviendra au sujet du jour. Où est Roger ?- Aux toilettes, monsieur le président, il a du mal à digérer la purée de céleri.- Bon, puisque notre directeur financier est malade, je vais moi-même rentrer dans le sujet. Peuf... Peuf... (il allume un cigare). Messieurs, comme je le disais, l'heure est grave. Merci pour le calva, Pierre-Henri. Les calculs faits par ma stagiaire cette nuit montrent que nous avons perdu entre 5 et 9 milliards par la faute de ces gros ploucs d'amerloques.- Font chier, ces yankees. On ne peut plus faire confiance à personne !- Silence, Charles-Édouard ! Il est trop tard pour nous lancer dans une analyse de risques approfondie. La question du jour est : qui va porter le chapeau ?Silence général. Tout le monde se regarde bizarrement.- Non, ne vous inquiétez pas, on n'en est pas encore à foutre des cadres dirigeants à la porte. Le plan social, on le fera sur les guichetiers, faut pas que déconner. Non, mais sérieusement, faut trouver un clampin à faire dégager rapidos. De préférence, un qu'aucun d'entre nous ne connaît, histoire de dire qu'on n'était pas au courant.- Oui, monsieur le président, mais qui ?- Je sais pas moi, je suis pas là pour tout faire, non plus. Y'a personne que vous voulez virer ? Un trou de balle, un minus, mais avec une bonne gueule de psychopathe, qu'on pourrait montrer à la télé en disant "tout est de sa faute" ?- Oui, comme les anciens hébreux chargeaient un bouc de leurs péchés avant de l'envoyer dans le désert...- Charles-Hubert, vous nous les pétez menu avec vos histoires de cureton.C'est pas parce que vous avez passé 15 ans chez les jèzes qu'il faut la ramener à chaque codir. La dernière fois, c'était Saint-Paul à Damas pour illustrer le moment où Bernanke a compris qu'il était dans la merde, et la prochaine fois, vous nous faites quoi ? Sodome et Gomorrhe ? Le Déluge ?Allez, on y va, on me donne un nom.- Mais, président, on ne les connaît pas, les noms des collaborateurs. On leur parle à peine, et encore, seulement pour les engueuler.- Bon, OK, je vois, c'est encore moi qui vais tout faire. Pierre-Matthieu, passez-moi votre portable. Le trombi de la boîte, il est où ?- Ici, monsieur le président.- Putain, ces tronches de tarés qu'ils ont ! Eh, aux RH, vous avez jamais pensé à donner des consignes, genre "éviter d'embaucher des demeurés" ? Bon, on va pas s'en sortir, je clique au hasard... Tiens, celui-là, Bernard Hurningh, vos en dites quoi ?- Il est conseiller clientèle à Dôle, monsieur, personne ne croira jamais qu'on a perdu 5 milliards à cause de lui.- Même en magouillant avec la Suisse ?- C'est plus ce que c'était, monsieur, la Suisse. Le secret bancaire n'est même plus garanti, ils seraient foutus de nous prouver qu'on raconte des cracs.- Mouais, va falloir taper dans le lourd. Celui-là, Marc Brice, à votre avis ?- Directeur financier d'une sous-filiale de spécialisée dans le prêt agricole, monsieur. C'est la bourse qui craque, pas le marché du purin.- Faites le malin, Jean-Édouard, foutez-vous de ma gueule. Bon, celui-là, il a une vraie tronche de vainqueur. C'est mon dernier mot, vous vous sortez les doigts du cul et vous me le mouillez à mort. Jean-Gui, en tant qu'ancien membre du cabinet de l'Élysée sous Mitterrand, les barbouzeries, ça vous connaît, non ?- Oui, on peut magouiller un peu le système informatique, histoire de faire croire qu'il nous a truandés. Faites voir le nom ?- Kerviel, Jérôme Kerviel. Encore un de ces petits -bip- qui croient qu'ils vont devenir riches parce qu'ils passent des ordres de bourse toute la journée sur leur écran. On dirait des hamsters sous acides, ces- bip-. Allez, celui-là paiera pour les autres.- Mais, monsieur, 5 milliards sur le dos de ce trou de balle, personne n'y croira jamais !- Je vous signale, mon petit Charles-Édouard, 80% des français se sont déplacés il y a un peu plus de six mois pour départager une dinde hystérique, et un velléitaire complexé par sa taille, alors vous savez, le sens critique de ces glandus... Bon, on y va. Plan média, bidonnage informatique, communiqué de presse, plan social en backup, je veux tout ça sur mon bureau demain matin. Et vous me supprimerez le coupon de cette année, ça fera les pieds à ces -bip- d'actionnaires. Quelqu'un reveut du champ', on va se saouler la gueule pour fêter ça ?"

"encore une histoire tonton encore!" criaient les n'enfants tout excités!- "euh là, les mioches, va falloir songer à vous calmer si vous voulez que je continue non mais!" et bien voilà, c'est l'histoire d'un aéroport que certains que nous appellerons -les décideurs" voudraient bien voir déplacer et agrandir parce qu'ils sont comme ça les décideurs ils veulent du qui ça jette, du qui se la pète, du plus grand que son voisin tant qu'à faire et si on pouvait dire j'sais pas moi, par exemple: le plus grand aéroport du brivet à ploudalmezeau ben seraient vachement fiers les décideurs!" tout ça pour dire que si vous voulez donner votre avis sur la construction du dit aéroport y'a le site de fr3 qui est prêt à vous sonder (ouille) alors:Pour ou contre l'implantation de l'aéroport de Notre-Dame-des Landes? ouah! elle est nulle ton histoire, et pi zan pluche on sait bien que le vote du populo ils s'en beurrent de cacahuète les machin chose décideurs, t'as qu'à voir avec l'europe!...(merci à philippe pour l'info)

mardi 5 février 2008

racontez nous votre ville -première-






















il y a quelques semaines, un questionnaire a été envoyé aux têtes de liste pour les prochaines municipales à saint nazaire, en tout cas ceux que j'ai réussi à joindre sur la toile- on essaiera de le faire parvenir aux autres parce qu'il n'y a pas de raison qu'ils ne puissent s'exprimer-s'ils le désirent bien sur- Les premières réponses viennent de me parvenir et c'est kévin izorce le candidat du mouvement des démocrates-modem- qui a bien voulu ouvrir le bal et se prêter à ce "petit jeu" et je l'en remercie.






Bonjour,

désolé pour le retard dans la réponse. L'actualité étant chargée, il m'a fallut un peu plus de temps pour mettre au propre mes réponses.

Comme je vous le disais, j'ai répondu du tac au tac à vos questions, c'est plus amusant et surtout les réponses sont plus honnetes.

C'est une très bonne initiative de votre part que de poser directement des questions aux candidats. J'espère que tous joueront le jeu.

A bientot et félicitation pour votre blog que nous lisons tous les jours...

Kevin izorce












-Qu'est ce qui vous plait dans le pouvoir?
Le pouvoir ? Quel pouvoir ? Le pouvoir municipal ? Le maire est limité dans son « pouvoir ». Mais il a le pouvoir (et le devoir !) d’agir. Etant obligatoirement limités dans leur pouvoir par le système, beaucoup d’élus, trop, veulent repousser sans cesse les limites de leur autorité, cela devenant au fil du temps un enjeu de carrière, un but à atteindre, qui est bien sur toujours trop bas lorsqu’on l’a atteint.
Le pouvoir en tant que tel n’est, je pense, pas particulièrement plaisant. Je pense que ce qui plait dans le pouvoir, c’est ce sentiment de responsabilité vis-à-vis des autres, du contrôle des évènements autour des autres ou d’une influence quelconque sur leur existence, mais poussée à l’extrême…
André Malraux disait à ce sujet : « Ceux qui croient que le pouvoir est amusant confondent « pouvoir » et « abus de pouvoir » ».
Pour ma part, ce qui me plait dans la politique, c’est la sensation d’être utile. L’idée qu’on a ce « pouvoir/devoir » de faire avancer les choses, de les faire évoluer. Le pouvoir n’est qu’un outil. L’outil du changement.
Pour vous parler très franchement, je pense que les plus beaux spécimens pour les psychologues, ce sont les hommes politiques. Peut être un sentiment d’infériorité, souvent de timidité aussi (contrairement à ce que beaucoup pensent), qui fait que chaque politique cherche à la base à se rendre utile avec peut être derrière la tête la recherche d’une reconnaissance mais qui ne viens jamais en politique. Ensuite, trop nombreux sont ceux qui sont happés par le système, qui se débattent bien un peu, puis qui ensuite usent et abusent de ce même système.
Voila pourquoi il est dangereux d’entrer dans le système pour le changer de l’intérieur. Cela ne marche jamais.
Ça ressemble à un devoir de philo votre question… ou ma réponse…

-Trois bonnes raisons de voter pour vous?
-le dynamisme d’un équipe renouvelée…
-un projet ambitieux mais réaliste et surtout concret…
-le besoin d’un grand bol d’air démocratique sur St Nazaire. Nous voulons être les instigateurs de ce changement là.

-Vous pensez quoi de vos adversaires?
Jean Louis Garnier : Qui ?
Joël Batteux : j’entendais l’autre jour une phrase qui m’a beaucoup amusé à propos du nom de l’équipe de la majorité sortante: « Avec Joël Batteux, l’Esprit d’Equipe, c’est surtout l’esprit d’un coté, l’équipe de l’autre »
Label Gauche : ils ont au moins le mérite d’avoir compris que Joël Batteux n’était pas de gauche…
Parti des travailleurs : moi aussi je voudrais bien re-nationaliser airbus et les chantiers, et même Joël Batteux à mon avis, mais bon, dans ce cas il faut voter pour Jean Louis Garnier. A l’UMP, ils sont toujours plus proches des grands patrons… Et sinon, ça se trouve où St Nazaire ?
Benoit Bonaffé : « ni de droite, ni de gauche ». Il me disait la dernière fois qu’on était sur le même créneau. Je lui ai répondu que c’était justement tout l’inverse : « Pour avancer nous devons justement être ET de droite, ET de gauche… ». A force d’aller d’un côté, de l’autre, il ne sait plus où il est… Mais si… encarté à l’UMP. Ouf, c’est petit une carte de l’UMP, on la perd au fond de sa poche !Pour être franc, je ne peux répondre à cette question que par l’humour. Je dois vous dire qu’attaquer mes adversaires en dessous de la ceinture, c’est pour moi non seulement un manque de respect envers eux (et les électeurs qu’ils représentent), mais encore plus un manque de respect envers moi et les gens qui me font confiance. Il y a beaucoup à dire pour les dévaloriser mais ça ne serait pas digne de la campagne « propre » que je veux mener et que j’ai toujours mené.

-Ca veut dire quoi être du centre?
Etre au centre, c’est savoir dépasser la logique binaire, droite contre gauche. Mais nous n’aimons pas vraiment le terme « centre ». Vous remarquerez que nous ne l’employions que très rarement. Le problème c’est que, d’une certaine manière, dans les mots, il nous positionne obligatoirement dans cette logique droite-gauche. On ne dirait pas « centre », si l’on ne partait pas de « droite » et « gauche ». Autrement dit, on s’installe dans le plan même auquel on prétend échapper. Alors que nous nous positionnons justement au dessus des partis « classiques », un peu comme un arbitre.
Au terme « centriste », nous préférons le terme de « démocrate ».
Etre Démocrate, c’est partager des valeurs, défendre un projet de société, une société d’équité, de liberté, de responsabilité, de justice. C’est l’humanisme, c’est placer la personne humaine au centre de la réflexion de chaque projet., c’est la souveraineté du citoyen. C’est le pluralisme, aller au delà des clivages politiques, au delà des consignes partisanes pour réfléchir à l’intérêt de tous.
Cela parait tout simple mais vous avouerez qu’en ce moment, ce sont des valeurs que l’on semble oublier face à une sacralisation de l’argent, de la réussite par l’argent, de la compétition incessante vis-à-vis des autres et des dérives d’une mondialisation que plus personne ne semble contrôler.
Vous savez, je dis souvent que dans la vie, nos idées changent, elles évolues avec le temps, et parfois vous avez une approche différente à 20 ans de celle que vous avez 30 ans et que vous aurez à 40 ans. Mais si les idées peuvent changer, les valeurs, elles, ne changent pas.
Etre Démocrate, c’est défendre ces valeurs.

-Si votre indemnité d'élu était équivalente au salaire minimum, vous vous présenteriez quand même?
Et même moins, puisque vous savez que nous sommes actuellement dans l’opposition à la majorité sortante, et que l’indemnité d’un Conseiller Municipal d’opposition est de très loin inférieure au salaire minimum. Il faut bien être conscient que faire de la politique dans l’opposition, c’est perdre de l’argent. Car votre indemnité vous sert à compenser un peu la perte de salaire que vous subissez dans votre activité professionnelle pour assister aux réunions, commissions et conseils municipaux.
Mais il parait que si on travaille plus, on gagne plus… alors !Mais c’est une question qui est importante pour nos élus de la majorité sortante.
-Votre définition du clientélisme?
Maladie contagieuse touchant plus particulièrement la classe politique. A ce jour aucun traitement n’a été découvert. Vous pouvez envoyer vos dons pour aider la recherche à 2 adresses:
-Joël Batteux, Hôtel de ville de Saint-Nazaire, Place François Blancho, 44600 Saint-Nazaire
-Permanence de JL Garnier, 19 bld de la renaissance, 44600 Saint-Nazaire
-Saint nazaire: bretagne ou pays de loire?
Je sais une chose : une région, un territoire, ne peut exister qu’avec une culture qui lui est propre. Je sais également que la culture présente à St Nazaire reste bien entendu la culture bretonne.
Pour moi, la culture ne se forge qu’avec l’histoire, et historiquement la Loire-Atlantique actuelle était bretonne.
Je ne vois donc pas pourquoi nous en resterions à une loi Pétainiste, passée par un gouvernement de collaboration.
Je suis donc plutôt pour la réunification de la Bretagne, mais uniquement après référendum auprès de la population. Référendum qui serait accepté et reconnu, peu importe son résultat, par l’ensemble des associations demandant la réunification.
Je défends surtout la vision de grandes régions qui puissent peser dans les choix d’une Union Européenne forte.
Le développement de l’apprentissage des langues me parait également logique et je me suis toujours prononcé sur la nécessité de sauver ce patrimoine si important. (Sachez par ailleurs que j’ai fondé sur st Nazaire une association de sauvegarde du patrimoine classé dans "la mémoire collective", c’est à dire le patrimoine impalpable, immatériel, comme les savoir-faire des vieux métiers, les airs de chansons traditionnelles et bien sur les langues régionales).
La sauvegarde des langues régionales est primordiale, même si nous devons rester équilibrés dans les moyens utilisés, mais que nous devons impérativement adopter des moyens concrets et utiles de sauvegarde de cette richesse.
Je pense que la sauvegarde de ce patrimoine doit obligatoirement passer par l’éducation et que l’école a un rôle essentiel à jouer. Il faut également penser à des rencontres avec nos anciens, comme cela se pratique dans certaines régions, souvent seuls gardiens de la mémoire de ces langues.
-Existe t'il une identité nazairienne?
L’identité de la ville ou de ses habitants ?
Concernant la ville même, bien sûr notre ville est étroitement liée aux chantiers et à la construction navale. Il est évident que c’est ce qui permet aux français de situer Saint Naziare sur une carte.
Malgré une situation géographique extraordinaire, une qualité de vie relativement agréable dans l’ensemble du bassin de vie nazairien, notre ville souffre encore beaucoup d’une image industrielle (parfois pas si loin que ça).
Mais petit à petit, les choses changent.
Nous avons justement de grands projets pour diversifier l’économie, les gens de passage sur St Nazaire et plus globalement l’image de notre ville. Nous voulons que St Nazaire retrouve l’esprit balnéaire qu’elle a perdu.
-Le premier budget de la commune c'est celui de...?

Aujourd’hui : celui du personnel
Avec nous : celui du personnel
Ceux qui vous diront le contraire mentiront. Nous n’avons pas le choix, c’est le budget principal.
Mais pour répondre à la question qui est sous-entendue, nous souhaitons privilégier l’éducation, l’entretien des bâtiments scolaires en particulier. Ça doit être un des budgets principaux.

-C'est quoi une politique culturelle?
C’est animer la ville. Si on ne veut pas qu’une cité devienne une « ville dortoir », il faut « humaniser » la ville, la rendre vivable, confortable, agréable à vivre.
La culture est un des maillons qui rendent une ville agréable.
Mais à Saint-Nazaire, la culture ne va pas dans le sens qui est demandé et attendu par la population. On essaye depuis longtemps e forcer les nazairiens à apprécier une culture élitiste, à la portée de certains mais délaissant une grande majorité de personnes.
Nous proposons une culture diversifiée, accessible à tous. Il faut garder certaines manifestations, expositions, qui visent un public « averti ». Mais nous devons aussi penser ceux qui préfèrent une culture plus populaire, plus facile d’accès, une véritable culture de détente.
Par exemple, à titre personnel, je ne suis pas un habitué du VIP et de sa programmation. Mais il y a un public pour le VIP sur Saint-Nazaire. C’est une bonne chose à garder. Il en est de même pour le festival des Escales (même si le public à changé depuis les fêtes de la mer).
Mais je regrette que les troupes de théâtre amateur soient obligées de jouer sur Montoir car nous ne pouvons pas les accueillir sur St Nazaire.
Nous défendons également une culture à l’échelle de la Carène. C'est-à-dire que ce sujet ne doit plus être abordé uniquement à l’échelle de la ville mais de la communauté d’agglomération. Le but : rendre l’offre culturelle du bassin nazairien plus homogène, plus cohérente et l’organiser de manière à avoir une offre culturelle diversifiée même dans des villes plus petites.
Nous proposons par exemple la création d’un festival d’Art urbain à St Nazaire. Les enfants de primaire et collège créent des œuvres et un jury décide de celles qui verront le jour. Les œuvres gagnantes seront ensuite fabriquées par les lycéens en spécialités manuelles (chaudronnerie, métallurgie etc…) et seront exposées dans les rues de la ville pendant une année, jusqu’à ce qu’elles soient remplacées par d’autres. Cela nous évitera d’aller acheter des oeuvres d’artistes parisiens, cubains etc… à un coût exorbitant et animera les rues de notre ville.
Pour finir, nous proposons d’annuler la création du théâtre dans l’ancienne gare et la création d’un centre des congrès sur l’emplacement de la salle Jacques Brel, qui possèdera une grande salle de spectacle modulable de 200/300 places à 1200/1300 places et qui accueillera aussi bien des troupes de théâtre amateur, des spectacles professionnels importants, des congrès ainsi que des chanteurs plus « populaires ». Nous voulons ainsi optimiser nos infrastructures. En dessous (puisque la salle seraient en gradin), nous installerons une grande salle polyvalente équipée d’une piste de danse, qui puisse accueillir séminaires, repas dansants, expositions etc….
Nous avons également rencontré le responsable du cinéma « Les Korrigans » qui doit fermer dans l’année et nous proposons à la place la création d’un cinéma d’Art et d’essai. Ces salles pourraient également accueillir de théâtre ou être si besoin à dispositions de certaines associations.

-L'urbanisme à saint-nazaire c'est?
Le gros problème. Pas de concertation (ou des simulacres de concertations), une vision clientéliste de la mixité…
Prenez l’exemple du PLU (Plan Local d’Urbanisme) : une concertation a été organisée par la mairie. Plusieurs réunions avaient lieu dans la ville où on vous distribuait déjà le PLU, imprimé, ficelé etc…
Ce qui fait que vous regardez le PLU avant la concertation et après, c’est le même. A quoi a donc servi la concertation si ce n’est à faire croire à de la démocratie.
Concernant la vision « clientéliste », c’est évident, l’urbanisme à St Nazaire est un bon moyen pour la majorité actuelle de « percer » des poches d’électeurs qui ne sont pas favorables à la politique en place.
Nous proposons donc par exemple une véritable mixité sociale, c'est-à-dire intégrer DANS chaque construction d’un immeuble privé, au minimum 20% de logements sociaux. La mixité se fera ainsi naturellement.
Mais pour répondre à votre question, l’urbanisme, c’est l’outil qui est à votre disposition pour rendre votre ville agréable, pour l’organiser différemment. Par exemple, nous ne devons plus écraser nos espaces verts sous des tonnes de béton.
-Qu'est ce que vous aimez le plus dans votre ville? ce que vous n'appréciez pas?

Ce que j’aime le plus : la mer, ses plages et sa cote bien sûr, comme beaucoup. Puis son climat, le tempérament des nazairiens (un tempérament fort, on sent la proximité de la Bretagne, non?!), son positionnement géographique… C’est une ville qui est dans un contexte global très bon et surtout un potentiel extraordinaire. C’est ça que j’aime ici. Il y a tant faire pour la rendre plus agréable.
Ce que j’aime moins : un manque de dynamisme général, d’ambition pour cette ville qui a souffert et qui a mit beaucoup de temps pour se relever de ses décombres, le fat que St nazaire vive encore au rythme de nos industries alors que la classe ouvrière est loin d’être majoritaire aujourd’hui (absence de bars d’ambiance, d’animation dès la tombée de la nuit…), le risque pour St Nazaire de devenir une ville dortoir, et pour finir, la soumission de Saint Nazaire à une ville de Nantes puissante (la création d’une métropole politique fragile).
- Votre devise?
C’est simple, c’est celle qui est affichée au dessus de mon bureau.
« J’ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l’indifférence ». Anatole France
-Si vous deviez "vendre" votre ville à un tour opérateur vous diriez quoi?
Je le fait presque tous les jours dans mon métier puisque je travaille pour le tourisme nazairien. Mais c’est simplement une ville qui possède des atouts formidables, une histoire dure mais qui a laissé une empreinte lourde dans ce qui est notre vile aujourd’hui. Un passé industriel très présent mais qui est une des forces de St Nazaire. Une situation géographique adaptée à une économie réactive et tout simplement une ville qui possède des plages agréables et à taille humaine …
- Y a t 'il une vie après la politique?
Oui il y en a même une avant

- Avoir une grande plage en ville et ne pas pouvoir s'y baigner n'est ce pas dommage?
Bien d’accord avec vous. C’est pour cela que nous proposons la création d’un étang d’eau de mer (une mer artificielle en fait), entre la jetée et le soldat américain.
C’est en fait un système qui existe dans de nombreuses villes côtières, qui nous permettra de récupérer env. 1 km de plage, à deux pas du centre ville. C’est un élément de plus pour animer la ville et son front de mer.
En fait, ça s’intègre dans un projet plus grand de réhabilitation du front de mer. Il ne suffit plus de le « décorer », même si ce qui a été fait jusqu’à Villès est une bonne chose, mais il s’agit vraiment de l’animer. Nous avons la chance de posséder un front e mer superbe, n’ayant pas connu les affres du bétonnage massif de La Baule ou Pornichet. L’animer c’est aussi le mettre en valeur.
Nus proposons donc la création d’un port de plaisance à Port Désiré qui soit un arrière port de celui de Pornichet, qui possède lui une ouverture directe sur l’océan.
La mer artificielle serait elle de la jetée jusqu’au monument.
A partir du moment où les nazairiens pourront se baigner, les commerces et bars viendront d’eux même s’installer dans quelques baraques sur le front de mer. Mais avec précaution car il ne faut pas que le commerce gâche non plus notre côte.
N’oublions pas que Saint-Nazaire était une station balnéaire, avec un casino. C’est l’industrialisation des bords de Loire et le fait que la municipalité ait laissé des dizaines d’années la drague déverser des tonnes de vase sur nos plages qui donne le résultat actuel.
- Vous avez d'autres questions?
Oui : vous avez d’autres questions ?"
-fait d'hiver-Mais que se passe t'il? mardi 11h15- les pompiers ont sorti la grande échelle et ils grimpent sur le toit de l'école maternelle jean jaurès, c'es l'habillage de la cheminée qui est en train de se casser la figure-












lundi 4 février 2008

au courrier du lundi




mes z'hommages du lundi après un dimanche pour le moins tempétueux et pris en sandwich entre deux tranches de soleil. J'en ai profité pour vider ma boite à courriels et c'est ainsi que j'ai trouvé un message de msieur garnier , tête de liste de st nazaire alternance qui me signale que la liste de son équipe vient d'être publiée et que l'on peut donc voir le trombinoscope en question sur: http://pagesperso-orange.fr/SNAlternance/topic/index.html pour le programme vous l'aurez dans votre boite aux lettres à partir du 11 fêvrier-voilà c'est dit! ah "MA DOUE BENIGUET " j'entends déjà d'ici le choeur des effarouchés crier "au vendu" parce que je transmets sur ce blog des infos de la liste de droite nazairienne pour les municipales- mais outre que ça me fait une belle jambe, il ne tient qu'à vous z'autres de m'envoyer des infos que je publierais avec plaisir-vi! c'est ma ptite idée du débat politique! et pour ceux qui s'imaginent que je mange à tous les rateliers, je précise que j'ai effectivement un bel appétit-merci-mais avant tout une faim de parole déliée, de programmes originaux, de poils à gratter et aussi de respect du pluralisme.


Pour causer d'autre chose et toujours au courrier Philippe me signale la sortie d'une brochure publiée par le réseau "sortir du nucléaire" cela s'appelle "face à la menace climatique l'illusion du nucléaire" je cite: "Non, le nucléaire n'est pas une solution au dérèglement climatique !Au contraire, il constitue un frein aux politiques nécessaires tant au niveau mondial que français.
Avec ce document, les citoyens concernés, désireux de convaincre leur entourage, trouveront de nouvelles raisons de préconiser la sobriété et l'efficacité énergétique, ainsi que le développement des énergies renouvelables. Et ces arguments toucheront, nous l'espérons, des décideurs français trop souvent enclins à préférer le nucléaire, même contre l'intérêt de la planète. "
c'est sur que pas mal de nos dépités -presque toutes crèmeries confondues- ont plutôt tendance depuis des siècles et des siècles (amen) à céder au charme des sirènes du lobbying nucléogratte- certains voudraient même nous faire croire que c'est une énergie tout ce qu'il y a de plus propre-c'est leur descendance qui va être ravie de l'apprendre! bon si le sujet vous intéresse, vous pourrez acheter la brochure en question pour la modique somme de 8 euros à: http://boutique.sortirdunucleaire.org/ et en pensant aux représentants du peuple, merci d'avance aux quelques rares respectueux du dit peuple qui voteront non à la mascarade versaillaise-rappellons le les français dans leur grande majorité ont répondu -circulez- au traité européen et c'est comme s'ils avaient pissé dans un violon puisque la plupart de nos démocrates ump et socialistes nous resservent la même soupe version portugaise- il faudra bien sur conserver les noms et s'en souvenir aux prochaines législatives et au fait sur st nazaire la nouvelle député socialiste elle a dit quoi...? ben devinez?


et enfin toujours dans la boite aux lettres, c'est serge le montpelliérain qui m'envoie la couverture d'une B.D. de chez glénat c'est ce que vous avez vu en rentrant (à côté d'obama- le préféré de la maison pour les élections américaines..) . j'en profite pour lui souhaiter un bon rétablissement, vu qu'il a chopé la grippe-(serge pas obama) y'a une épidémie dans le languedoc paraît-il- voilà ce que c'est, s'il s'était fait vacciner au moins il aurait fait grimper les actions des labos français- pas patriote pour un sou le gars!

dimanche 3 février 2008

de l'autre côté



































































" de l'autre côté" c'est un film de Fatih akin que l'on a pu voir ou revoir au fanal dans le cadre du festival télérama. Cette bouleversante histoire a reçu le prix du scénario à cannes l'an dernier. Akin est né à Hambourg tout en ayant la nationalité turque et c'est dans un chassé-croisé entre les deux pays qu'il nous conduit à travers le destin souvent tragique mais jamais mélo de familles unies sans le savoir par des liens denses mais fragiles. "Plus je tourne en Turquie, plus j'essaie de comprendre ce pays. Mais, plus je le comprends, plus je suis triste. Je déteste la politique et le nationalisme. Il faut voir ce qui se passe là-bas actuellement... L'histoire se répète. Les mêmes erreurs sont commises, comme toujours.J'aime ce pays, mais tourner en Turquie me pompe mon énergie, mes larmes et mon sang." voilà ce que dit le réalisateur de son pays (interview paru dans évène) et sa caméra traduit on ne peut mieux ses émotions, ses doutes, ses peurs mais aussi et malgré tout...un très bel hymne à la vie et à l'amour par-delà les frontières.











"De l'autre côté" ( t'as pris des cours pour les enchainements? -voix off-) c'est aussi notre histoire à nous autres les gens de l'estuaire à cause ou grâce à un fleuve qui marque la frontière entre deux mondes pourtant proches mais si différents, celui du nord et celui du sud; D'ailleurs la météo ne s'y est point trompée , elle ajuste toujours ses commentaires en fonction de la Loire suivant que l'on y vive côté tuiles ou côté ardoises. "De l'autre côté" sentait vraiment l'aventure lorsqu'enfant avec ma mère par une belle journée de fin d'hiver nous prenions le bac de Mindin pour aller ensuite, au fil de nos promenades dans les avenues tranquilles, pique niquer bien emmitouflés au bord d'une plage de Saint Brévin. Au retour nous chipions gentiment et sans états d'àme quelques branches de mimosas qui dépassaient partout des grilles des belles villas fermées.Puis Il fallait se dépêcher pour reprendre le bateau du jeudi, avant la tombée de la nuit, le nez au vent de l'estuaire, les yeux écarquillés, les cheveux ébouriffés... fatigués et contents nous rentrions à la maison qui sentait pendant quelques jours encore le parfum si délicat de notre voyage "de l'autre côté".

vendredi 1 février 2008

salade de mots














































"Existe-t-il au monde une connaissance dont la certitude soit telle qu’aucun homme raisonnable ne puisse la mettre en doute? Cette question qui, à première vue, pourrait paraître simple, est en réalité l’une des plus difficiles. Lorsque nous nous serons rendu compte des obstacles qui s’opposent à une réponse spontanée et optimiste, nous serons sur la bonne voie en ce qui concerne l’étude de la philosophie; en effet, la philosophie est simplement une tentative pour répondre à des questions de ce genre, non pas à la légère ou dogmatiquement, comme on le fait pour les choses de la vie ordinaire, et même pour les questions scientifiques, mais en exerçant notre sens critique, après avoir examiné tous les éléments qui rendent de telles questions troublantes et après nous être rendu compte de toute l’incertitude, de toute la confusion que dissimulent nos idées courantes. "(bertrand russel)









"La marée je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi le chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument..."
-léo ferré-(la mémoire et la mer)









-c'est ptêt ça, une idée du bonheur;
R
egarder le monde où ses passagers, et sentir léger au départ de votre bouche, remonter sur vos joues, jusqu'à la rive des yeux, une bouffée de tendresse... pour la vie, un irrésistible sourire à l'humanité, un instant, juste un instant..









"Etendez-vous sur le sol, la nuit, loin des lumières, fermez les yeux. Après quelques minutes, ouvrez-les sur la voûte étoilée...Vous aurez le vertige, vous vous sentirez dans l'espace;
Capturer cet instant harmonieux, s'inscrire dans le courant du temps, percevoir le battement de l'existence qui passe, la vie est une succession d'instants. (hubert reeves)









Nous sommes six milliards de bipèdes à tenir miraculeusement debout sur de fragiles petits pieds, en équilibre sur une boule de magma en fusion. Un véritable numéro de cirque ! (professeur choron)









"Pourquoi personne n’imprime dans les journaux
Que la vie est bonne! Je te salue, Marie:
Que c’est bon de pisser sur des accords de piano
Que c’est divin de baiser dans les roseaux affolés par le vent"
Bertolt Brecht-De la séduction des anges-









franco cassano-la pensée méridienne -
"On se connaît peu soi-même si l’on n’a jamais senti une excitation sur la peau en entrant dans la mer, puis le lent accord avec l’eau, si l’on ne sait pas ce que c’est qu’accepter de lui appartenir, et se laisser aller, en flottant. Notre corps découvre un monde quand il accepte de se confier sans peur au mouvement du ressac, quand nous contemplons le ciel étendu sur la mer et plongeons nos oreilles dans son ventre sonore, en acceptant de nous donner à elle avec une confiance filiale. Dans cet exercice, dans cette familiarité avec la grammaire de l’eau réside une sagesse ancienne, qui suggère la possibilité d’un temps autre. Sans l’infini de la mer, nous coulons à pic, entraînés dans le tourbillon de notre anthropomorphisme."





".../...Et la honte d’être un homme, il arrive aussi que nous l’éprouvions dans des circonstances simplement dérisoires : devant une trop grande vulgarité de penser, devant une émission de variétés, devant le discours d’un ministre, devant les propos de « bon-vivants ». C’est un des motifs les plus puissants de la philosophie, ce qui en fait forcément une philosophie politique. Dans le capitalisme, il n’y a qu’une chose qui soit universelle, c’est le marché. Il n’y a pas d’Etat universel, justement parce qu’il y a un marché universel dont les Etats sont des foyers, des Bourses. Or il n’est pas universalisant, homogénéisant, c’est une fantastique fabrication de richesse et de misère. Les droits de l’homme ne nous feront pas bénir les « joies » du capitalisme libéral auquel ils participent activement. Il n’y a pas d’Etat démocratique qui ne soit compromis jusqu’au cœur dans cette fabrication de la misère humaine."(g.deleuze)





"Pas vieillir, pas mourir"
- Henri Tachan-
"Je veux avoir le temps d'apprivoiser les mouches,
Je veux l'Eternité pour apprendre ta bouche,
Je veux voir les saisons minute par minute,
Brindille par brindille tout le bois de ma hutte.
Je veux, chaque seconde, connaître une habitude,
Comme un chien familier, comme la solitude,
Je veux me coucher là et n'être pas rentable,
Je veux vivre la vie d'une pierre, d'une table,
Sans suspense, sans destin, sans crainte, sans dénouement,
Je veux avoir le temps de perdre tout mon temps…
Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas
Je veux que tu sois belle et que tu brûles ailleurs,
Comme un bête en feu, sans que j'aie ni douleur,
Ni jalousie, ni haine, ni fierté pour rien;
Je ne veux plus, familles, votre orgueil sicilien,
Je veux avoir le temps de simplifier nos corps;
Cette fille qui passe, il me la faut encore,
Cet étranger te plaît, et c'est épidermique;
Je veux avoir le temps de comprendre cette musique,
Je veux avoir le temps de ne plus avoir mal,
Je veux avoir le temps d'être enfin animal…
Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas
Je veux des barricades qui servent à quelque chose,
Que près des immortelles, elle vivent, les roses,
Je veux que les enfants ne soient plus des victimes,
Qu'on raye des dictionnaires "bombarde", "tue", "assassine",
Je veux que la Raison n'ait plus droit de cité,
Qu'"intelligent", "malin" deviennent inusités,
Je veux avoir le temps de faire vingt ans de taule,
Cent ans de poésie, mille ans sur ton épaules,
Je veux avoir le temps d'être ni vieux ni sage,
Je veux avoir le temps d'être Idiot du Village…
Je ne veux pas vieillir, je ne veux pas mourir, je n'veux pas"
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...