Je perds les mots;
j'allais dire "mes mots" mais comme ils ne m'appartiennent pas,
parole empruntée -tu ne crois pas si bien dire-
Alors, je devine ceux de quelques autres, en vitrine
et termes racoleurs à vendre
je ne sais quelle recette ou baume à tout faire.
Tant qu'à faire...
sans buter sur les souches
- autant de chausse-trappe- en forme de conclusion.
Déraper à la graisse des mots
et construire des S.O.S. de bonne humeur
largués on ne sait où pour je ne sais qui.
Les "on" soupirent le "je";
aussi, ne pas se perdre dans l'instant catégorique
refilé en miettes comme nourriture perfusée
et recette "trop" bonne pour la santé.
Rien n'est définitif dans le dire
il faut bien disparaître pourtant, surtout quand tu ne termines jamais ton assiette
et ne sais plus t'en sortir de la cambuse des autres.
Je voudrais conserver le jeu
pourtant
et le ranger en haut de l'armoire
pour m'obliger à déplacer une chaise et l'agripper ou encore escalader
plus ou moins dangereusement quand les bras m'en tombent.
-Des pions
-Des règles
-Des chacun son tour
-Des cartes à découvrir
au bassinet.
Il -me- faut du temps
et je ne sais trop comment...
pour émerger de vagues prêtes à se noyer.
La vie en rose
Un passage avec ou sans témoin ?
RépondreSupprimerLes deux "ma capitaine"
SupprimerSeul(e) et accompagné(e)* comme tout un chacun(e).
Bon dimanche Christine
:-)
*les souvenirs en font partie...
une "pépite" encore et un ballon rose bonbon
RépondreSupprimerun ballon qui a le rose aux joues sur le mur de l'école.
SupprimerBon dimanche Marty
:-)