Dans Marianne n°1249:
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Photo source Kedistan
“Ne pas laisser les enfants de ce pays sans musique“.
Telle est la devise de Ma Müzik, à Diyarbakır.
"Le coup d’état manqué de 2016 en Turquie a été l’occasion pour l’État turc de lancer une vague de répression, dont le ressac n’en finit plus de frapper les voix dissidentes. Parmi elles, les voix kurdes en particulier ont été bâillonnées, étouffées. Les militant.es et élu.es kurdes emprisonné.es se comptent désormais par milliers. Ce 14 février 2021, 700 des leurs étaient de nouveau arrêté.es et placé.es en garde à vue.
Dans les régions kurdes, les maires élu.es appartenant au HDP (Parti démocratique des peuples, coalition progressiste de partis politiques dont notamment le DBP pro-kurde) ont été limogé.es et généralement mis en prison, pour être remplacé.es par des “kayyum”, des administrateurs nommés par l’état et chargés de faire appliquer sa politique, qui dénie à la population kurde tout droit à l’autonomie et à une existence propre, appliquant une approche coloniale au traitement des régions kurdes qui doivent se fondre dans le moule de la nation turque. Outre les maires, de nombreux.ses travailleur.ses des mairies, incluant des travailleurs sociaux, de la culture, de l’éducation ont été limogé.es. Parmi celles et ceux qui sont restées, beaucoup ont choisi de partir, refusant de travailler au service des administrateurs d’état.
Le centre culturel Aram Tigran, ouvert en 2010 par la municipalité de l’époque, fait partie des structures visées par la répression. Ce centre avait pour vocation de développer l’enseignement et la diffusion de la culture kurde, dans les domaines de la musique, du cinéma, du théâtre… Avec la perte de leur emploi, l’enjeu a été double pour les travailleurs.ses du centre. Il a fallu à la fois retrouver une source de subsistance économique pour vivre au quotidien, et réfléchir à comment continuer l’action culturelle kurde. Une partie d’entre elles et eux s’est organisée pour ouvrir collectivement, à titre privé, des structures qui puissent assurer la relève du travail mené au sein du centre.
photo: Kedistan
Mais où est passé le téton d’Olivier Véran ?
"Notre chroniqueur Ignace Fambeaux découvre chaque mois le sens de l’univers dans les plus petits détails. Il se penche aujourd’hui sur un fait divers brûlant : la disparition du téton d’un ministre."
La suite à lire dans: TROU NOIR
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