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CLOPES EN STOCK
" Il ne mesure que 2 à 3 centimètres et contient pourtant des milliers de substances toxiques. Un seul mégot peut contaminer jusqu'à 500 litres d'eau. Pour y remédier, la startup bretonne MéGo est la première en France à recycler et transformer les mégots en mobilier urbain. Elle les dépollue et récupère le plastique présent dans le filtre.
Le temps de lire cet article, plus de 16 millions de mégots seront jetés dans le monde, jonchant les trottoirs, les jardins, les égouts… Les deux tiers finiront dans la nature. Or, les chercheurs estiment qu’un seul mégot peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau. En cause, les 4 000 composés chimiques écotoxiques que contient une cigarette : de la nicotine, aux métaux lourds en passant par l’arsenic et même des pesticides. D’où la difficulté de recycler un mégot.
C’est pourtant le défi que s’est lancé l’entreprise MéGO près de Brest dans le Finistère. La startup est la première unité de recyclage et valorisation de mégots en France. Jusqu’ici, ceux-ci étaient acheminés en Grande Bretagne par l’entreprise de collecte TerraCycle.
Le mégot n’étant pas encore classé comme "déchet dangereux", le marché de la valorisation est très peu développé en France. Mais MéGO anticipe une probable réglementation en France, après un rapport de l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) qui met en garde contre cette pollution.
Le plastique du mégot transformé en mobilier urbain
La startup procède en trois étapes. D’abord la collecte. MéGO a créé des cendriers de près d’un mètre, en forme de tube et capable de contenir jusqu’à 3 000 mégots. Elle a démarché des entreprises comme Orange, Harmonie Mutuelle ou encore Norauto pour multiplier au maximum les points de collecte.
Des villes ont emboîté le pas, comme Castres par exemple. Une solution pour les collectivités qui dénoncent le coût du ramassage des mégots. Ensuite, viennent la dépollution et la valorisation. Le plastique du filtre est récupéré puis transformer en mobilier urbain... comme un cendrier par exemple.
Au delà de cette initiative, le sujet monte dans l'agenda politique. Lors de la présentation de la feuille de route sur l’économie circulaire fin avril, le gouvernement a affiché sa volonté de faire payer les fabricants de cigarettes pour la gestion de leurs déchets. "
Marina Fabre source: NOVETHIC
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Dans Marianne n°1227
(je ne suis pas un numéro-Le numéro 6)
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Pendant ce temps là sur la darse...
l'envers du décors
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