mardi 10 janvier 2012

bernique ta mer




Parler, c'est du présent sociable 
ou s'imaginant l'être
 enfin, peut-être.
Alors, au creux du terrier
qui me ressemble 
un peu sans doute,
je préfère raconter.
Comme on écrit dans la marge mais sans le rouge aux joues propre à l'école de l'humiliation.
 Plutôt, en regardant passer des mots qui  interpellent
sans pour autant demander une réponse à la seconde ou une attitude présentable.



Prendre le temps d'arranger la scène à sa convenance.
Mettre du blanc juste  derrière la phrase et plein...
oh oui, tout plein...
de signes de ponctuation
qui emmerdent tant l'écritoire diplomé.
académique, ampoulé sous les watts
Se sentir léger en suspension et rebondir béat  sur le ventre de la baleine féconde de l'imagination soldée
ou
qui vaut rien, c'est pareil.
Tant qu'à mâle faire.


Mais toujours regarder la mer
d'où l'on vient
et l'on retourne
pour enfin  se taire
quand l'heure tourne.

2 commentaires:

  1. Et tes photos sont superbes ; on la voit, là, au moins, cette mer qu'on ne sait plus regarder quand on est devant !

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  2. l'océan m'accompagne me nettoie de quelques humeurs sombres, m'apaise et m'ouvre son (et mon ) horizon.
    Une thérapie liquide en somme
    ;-)

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