" A mesure que la connaissance scientifique progressait, le monde s'est
déshumanisé. L'homme se sent isolé dans le cosmos, car il n'est plus
engagé dans la nature et a perdu sa participation affective
inconsciente, avec ses phénomènes. Et les phénomènes naturels ont
lentement perdu leurs implications symboliques. Le tonnerre n’est plus
la voix irritée d’un dieu, ni l’éclair de son projectile vengeur. La
rivière n’abrite plus d’esprits, l’arbre n’est plus le principe de vie
d’un homme, et les cavernes ne sont plus habitées par des démons. Les
pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l’homme et l’homme
ne s’adresse plus à eux en croyant qu’ils peuvent l’entendre. Son
contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l’énergie
affective profonde qu’engendraient ses relations symboliques.
Les symboles de nos rêves tentent de compenser cette perte énorme. Ils nous révèlent notre nature originelle, ses instincts et sa manière particulière de penser. Malheureusement, ils expriment leur contenu dans le langage de la nature, qui est étrange et incompréhensible pour nous."
Les symboles de nos rêves tentent de compenser cette perte énorme. Ils nous révèlent notre nature originelle, ses instincts et sa manière particulière de penser. Malheureusement, ils expriment leur contenu dans le langage de la nature, qui est étrange et incompréhensible pour nous."
Carl Gustav Jung extrait de: "L'homme et ses symboles."
" La conséquence, paradoxale en apparence seulement, c'est que le monde est d'autant moins "unifié", au sens réel de ce mot, qu'il devient ainsi plus uniformisé; cela est tout naturel au fond, puisque le sens où il est entrainé est, comme nous l'avons déjà dit, celui où la "séparativité" va en s'accentuant de plus en plus; mais nous voyons apparaître ici le caractère "parodique" qui se rencontre si souvent dans tout ce qui est spécifiquement moderne."
René Guénon extrait de: "Le règne de la quantité et les signes des temps."
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Lectures pour tous:
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Quand la rencontre commence à s’installer, cela devient une relation : l’Autre n’est plus autre ; il s’est laissé assimiler par moi, il entre dans ma perspective. La rencontre s’est enfouie - enfuie - sous la relation. Les bons romans ont su l’analyser : quand la rencontre s’installe en relation, l’altérité est perdue. (…) Et c’est pourquoi dans la rencontre, l’autre se maintient autre. Le propre de la rencontre, c’est qu’on y est débordé par l’Autre ; et c’est peut-être pourquoi la philosophie classique n’a pas su penser la rencontre : parce qu’elle a pensé à l’autonomie du sujet - dont nous dépossède justement la rencontre.
François Jullien. Pourquoi il ne faut plus dire « Je t’aime ». Cité par Charles Pépin. La rencontre. Une philosophie. 2021
-Source: "Petit atelier de poésie"
"Quiero est un verbe étonnant qui veut tout dire. C'est vouloir, désirer,
aimer, c'est quérir et c'est chérir. Tour à tour et selon le ton qu'on
lui donne, il exprime la passion la plus impérative ou le caprice le
plus léger. C'est un ordre ou une prière, une déclaration ou une
condescendance. Parfois, ce n'est qu'une ironie."
Pierre Louÿs
Toutes les bêtes de somme de vie,
n'ont pas leur permis de nuire
en règle.
Elles se font:
et l' anachronisme,
d'une envie de pisser;
urgence de faire proprement,
qu'on n'en parle plus.
Un peu froides en
couleurs,
un peu tièdes en scénario
un peu tièdes en scénario
et l' anachronisme,
d'une envie de pisser;
urgence de faire proprement,
qu'on n'en parle plus.
Nous étions pourtant
bienveillants avec le monde et ses possibles,
sourire respectueux et rire partageur,
là où s'émancipaient des épousailles en pagaille
Nous pensions avoir le droit de prendre un peu de place
sourire respectueux et rire partageur,
là où s'émancipaient des épousailles en pagaille
Nous pensions avoir le droit de prendre un peu de place
et sans doute
beaucoup moins que certains,
-Nous!
Pas envie de déranger-
dans un
cirque couru d'école
où le plus
fort faisait les lois
et sa
sainteté au travail que nous considérions comme un détail déjà vite
oublié, que dis-je: une plaisanterie.
Un jeu de tendres farceurs
".. ./...Many people coming from miles around
To hear you play your music when the sun go down
Maybe someday your name will be in lights
Saying "Johnny B. Goode tonight"
.../..."
Chuck Berry extrait de: "Johnny B. Goode
Emanation portuaire:
"Si la base est solide, la maison est solide."
Yi-King
"Virer son capot de bord"
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais
c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité
arrive toujours la première, et elle l'attend."
Terry Pratchett
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