lundi 15 mai 2023

cette façon

 

"Au début, je n'étais pas sûre de pouvoir rejoindre le navire et puis je me suis rendu compte que je n'avais pas envie de le rejoindre. A priori, le chaos représente notre pire crainte, mais j'en suis venue à croire que c'est peut-être ce que nous désirons le plus.Si nous ne croyons pas à l'avenir que nous planifions, à la maison que nous payons avec un emprunt, à la personne qui dort à nos côtés, alors peut-être qu'une tempête ( longtemps tapie dans les nuages) pourrait nous rapprocher de ce nous voulons être au monde."
Deborah Levy extrait de:"Le coût de la vie"



 

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Les Soulèvements ont déjà co-organisé avec l'assocation la tête dans le sable et de nombreux paysan·nes deux mobilisations contre l'extension des carrières de sables à Saint Colomban. Cette fois, c'est toute une caolition du 44 contre l'extraction de sable, mais de granulats et les usines d'enrobés qui vous invitent à deux jours de luttes. Le samedi sur la ZAD de Notre Dame des Landes aura lieu des discussions intercomites et le dimanche deux manifestations.

 

 déferleront sur Nantes en tracteurs, en vélos, en voitures et en chars.

En Loire Atlantique, une vingtaine de carrières extraient déjà plusieurs millions de tonnes de sable et granulats par an. Pourtant à Puceul, Soudan, Guémené-Penfao et Saint-Colomban, des géants industriels (Lafarge-Holcim, GSM et Pigeon) ont encore des projets d’extension, de création ou de réouverture de carrières et autres usines d’enrobés/béton.

Le sable est une ressource non renouvelable qui met, au minimum, plusieurs millénaires à se former. Sa consommation mondiale actuelle n’est pas durable.

En Loire Atlantique, 1600 ha sont artificialisés par an, avec des conséquences environnementales, sanitaires et sociales lourdes. La métropole nantaise et ses communes voisines n’en finissent pas de porter des projets ubuesques (comme le nouveau CHU sur un terrain étroit, inondable, difficile d’accès) entraînant une surconsommation des ressources.

Au sud de Nantes, une seconde industrie engloutit une grande partie du sable extrait : le maraîchage industriel utilise 500 000 tonnes de sable par an.Le sable, pourtant inutile à la culture, ne leur sert qu’à mécaniser les récoltes et à intensifier un système agro-industriel.

Les maraîchers industriels accaparent les terres, l’eau, polluent les sols et détruisent le bocage; le maraîcher paysan produit des aliments de qualité tout en respectant l’environnement, sans utiliser de sable.

Alors que le climat se dérègle, que l’eau vient à manquer, nous connaissons les impacts que peuvent avoir nos choix. Les carrières laissent derrière elles un paysage de désolation, des nappes phréatiques mises à ciel ouvert pour le profit de quelques industriels. Aucune activité ne peut être légitime sans quantifier et justifier chaque kilo de sable et de granulats extraits de nos sols. Les industriels écrasent les études du GIEC.

Nous demandons d’urgence un moratoire sur les carrières de sable, granulats et usines d’enrobés.

Seul celui-ci permettra d’apaiser la situation.

Le 11 juin, nous appelons à une mobilisation massive : plusieurs convois citoyens convergeront de nos campagnes vers Nantes pour retracer le parcours de l’exploitation du sable et alerter des dangers des projets en cours. 

Nous suivrons le grain de sable de son ancien lit de rivière jusqu’à ces différents exploiteurs.

REJOIGNEZ-NOUS ! 

Avant d’extraire et construire toujours plus, prenons le temps de penser notre avenir. 

Contre l’extractivisme qui artificialise, bétonne le territoire, intensifie les industries maraîchères, des solutions existent !

Nous sommes le vivant, le sable, l’eau, la terre, qui se défendent.

Un appel lancé par le Collectif Carrière du Tahun, du Cri du Bocage Soudanais, la Camil, La Tête dans le sable et Les Soulèvements de La Terre"

 


 INFOS

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 PROGRAMME

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"Une loi peut-elle vous réparer ? Je pense en boucle à cette question alors que l’on vient de fêter les dix ans de la légalisation du « mariage pour tous », et que je rentre d’un reportage à Châlons-en-Champagne ).
Là-bas, dans un petit hôtel du centre-ville qu’elles ont transformé en maison, j’ai rencontré Danièle et Daphné. Elles ont plus de 60 ans, elles vivent en couple depuis vingt-quatre ans et elles se sont mariées un mois après le vote de la loi. C’était la première union homosexuelle de la ville de Reims.
Autour de la table à manger, juste à côté d’une sculpture en nains de jardin aux couleurs de l’arc-en-ciel, je les ai écoutées me faire la liste de tout ce que la loi n’arriverait pas à réparer, quand bien même on pourrait attendre cela de la part d’un texte. Il y a eu les humiliations. Par exemple, ce juge aux affaires familiales qui, à la fin des années 1990, a demandé à Daphné si elle pensait « qu’une homosexuelle pouvait élever des enfants, notamment un garçon ? » avant de lui retirer la garde.
Il y a eu le harcèlement, et le patron du bar du rez-de-chaussée de leur appartement qui les insultait, guettait leur sortie pour leur ouvrir la porte dans le nez, ou placardait des portraits de Nicolas Sarkozy dans le couloir qu’ils avaient en commun. « Je me suis rendu compte du poids que c’était quand il est parti », dit Danièle. Il y a eu la violence, aussi. Les cortèges bleus et roses, les pancartes « un papa, une maman », l’apocalypse promis par des élus de la République. Apocalypse qui n’a pas eu lieu, on le sait, on le savait déjà, même, qu’il n’arriverait pas.
Mais voilà, c’est trop tard. Entre 2016 et 2021, le nombre de crimes, délits et contraventions envers les personnes LGBT a bondi de 104 %. 3 790 atteintes ont été enregistrées par la police et la gendarmerie en 2021, et seulement 20 % des personnes LGBT portent plainte. Et voilà qu’on entend les opposants politiques de l’époque, Darmanin et Béchu en tête, tous deux élus de la République au moment du débat, faire leur mea culpa. « Si c’était à refaire, je voterais oui. » Mais où sont les excuses, pour le mal déjà commis et celui à venir ?"
Henri Rouillier source Rue89 l'OBS
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 «Familles, je vous hais! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur»  André Gide
"Familles, je vous ai."  Hervé Bazin
 «Dans l’existence, il y a deux choses que tu ne peux choisir, Ben. La première, ce sont tes ennemis. La seconde, c’est la famille. Parfois la différence entre les uns et les autres est difficile à mesurer, mais le temps finit par vous enseigner que vos cartes auraient toujours pu être pires.»  Carlos Ruiz Zafôn 
...

"Quand je vois votre réussite , j'ai envie d'échouer" Cette phrase entendue dans les années où le rêve était sollicité, que dis-je encouragé, a traversé toutes mes marées d'équinoxe en amplitude et s'est ainsi inscrite comme un tatouage rituel sur le granit de mes certitudes océanes. Nous n'avons pas les mêmes valeurs monsieur le pot de rillette, président, ministre, député, sénateur, évêque, général, banquier, sportif de haut niveau et ainsi de suite tous les noeuds coulants cravatés, les plans de carrière dont on fait les sépultures, les chefs en quoi que ce soit et les carpettes qui vont avec, tous les uniformes qui marchent au pas de l'oie ou en canard, les constipés de la morale qui bétonnent leur laborieuse frustration, les philosophes à bon marché parfumés au 3 en un toilette, les journalistes malades d'un cancer de l'égo , les psys à emballer le jambon, les curés onctueux qui dégoulinent en chair, les diplomés qui s'affichent sur les murs de leur vide sanitaire, les machins qui se croisent avec des trucs plein leurs armoires, les actionnaires vulgaires par essence et inutiles par définition , les qui comptent leur pognon comme autant de passes à élargir leur horizon fessier, l'avant garde trotskiste à l'hospice socialiste, le gauchiste enseignant , le révolutionnaire fonctionnaire qui se soigne sous ses airs TT, le gros bras syndical du livre qu'il n'a jamais ouvert, le chasseur qui rase gratis tout ce qui bouge et tire pour combler le vide de son treillis ventripoté , le fondamentaliste qui sent fondalementalement mauvais à force de ne jamais ouvrir les fenêtres, le médecin UV qui chante "au suivant", le notaire qui savoure au ptit dej. son faire part de décès, la confrérie des voleurs artisans qui profite de la crédulité toujours renouvelée, le caquette en BM qui sonorise l'espace et la roue arrière qu'avait un ptit vélo; le branché de l'after chèvre et son before tout shooter, les dieux à bon marché qui font de la neige quand on les retourne, les réponses à tout pour les nuls, les bonne guerre et leurs marchands d'âme, les : "on s'occupe de tout", les formateurs réformés, les correcteurs en rouge dans la marge, les spécialistes, experts qui bouffent à tous les râteliers et vous en mettent plein les dents et... les blogueurs dans mon genre qui s'imaginent causer au monde alors qu'ils se regardent dans la vitre de leur écran de fumée- "quand je vois votre réussite j'ai envie d'échouer" à marée basse! « 

 

j'ai écrit ça, il y a un certain temps, enfin une quinzaine d'années; j'avais l'air énervé.
Depuis, (sans fin et s'en vont) j'ai comme l'impression d'être un peu plus calme,
enfin de ne plus donner de leçon, vu que je les oublie toutes,
de moins pinailler aussi , de préférer jouer comme un gamin avec ses mots
mais d'être sans doute toujours  aussi chiant; et là ça me rassure (comme je peux)

 


 




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