samedi 8 octobre 2022

en remontant le fleuve

 

"Seuls les chants...

Seuls les chants
 même précoces
nous consolent
des chants per-

dus."   
Fabienne Raphoz extrait de: "Ce qui reste de nous"
 



"Comment traduire "avec dextérité" en langue oiseau, plus agile du bec que de la main droite?"
Fabienne Raphoz extrait de: "Parce que l'oiseau"
 

 

 


 
"[... ] l'oiseau a été dans l'histoire du lyrisme une sorte de champ de bataille, le sujet d'un affrontement qui ne le concerne pas (il n'a rien demandé!) entre des idées très différentes de la poésie et de ce qu'on peut en attendre.
Aujourd'hui, il interroge le poème sur sa propre portée dans un monde asphyxié, sur ce qu'il est capable d'y déposer à son tour. Cest là, pour les poètes, bien plus que le rappel à un motif privilégié ou l'occasion d'éprouver l'harmonie de leur propre musique: c'est l'occasion (l'exigence) de renouer avec une véritable vocation écologique." 
Marielle Macé extrait de: "Une pluie d'oiseaux"





 

"Que l'on évoque le nom de la cité navale, surgissent des tréfonds de la mémoire collective à la conscience publique les images de navires gigantesques parcourant les océans;
Certains audacieux précisent même: les plus grands du monde.
 
Ce monde industriel est bien là!
Mais il n'occulte en aucune manière la poésie des lieux, la singularité du site ou l'univers de la mer flirte avec celui de la terre. L'architecture des paysages est taillée, ciselée avec le talent d'un orfèvre. 
Des tableaux  insolites surgissent, joyaux uniques, bucoliques, sertis dans leur écrin naturel aux parures multiples; ils s'animent, tissent le fil de l'horizon en reliant hier, aujourd'hui et demain."
Jean-Yves Bellego extrait de: "Voyage en presqu'île guérandaise- Saint-Nazaire-
 

Les monstres marins s'exhibent sur la promenade des américains:
 

 

 Ces mondes et leurs histoires se mélangent, se bousculent, s'interpellent
et s'ignorent tantôt
ou se rejettent
la faute.
Ces mondes s'imbriquent à merveille et... adviennent que pourra.
Ils sont faits de fierté, d'orgueil, de superlatifs et de sauve qui peut.
La démesure s'acoquine avec les fantasmes et les interprétations.
Chacun fait ses comptes mais les calculs ne sont jamais les mêmes.
Ils sont la rançon de personne et de tous,
des hauts,
 des beaux parleurs, et des sans voix ni lois d'airain.
 

 



 

 


2 commentaires:


  1. Fabienne Raphoz "Parce que l'oiseau", superbe livre, superbe collection que j'aime beaucoup. Merci de la mettre en avant.

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