".../...le continent c'est ce qui contient tout, qui est tout, sauf ce qu'il y a dans le livre et ce qui se passe entre le livre et le lecteur.
Le continent c'est aussi bien ce train avec des enfants qui jouent, ce contrôleur qui passe, un voyageur qui tente de rester bien droit debout en revenant du wagon-bar avec son gobelet de café à la main, cette dame bouche ouverte que le sommeil abandonne à la rame qui ronronne; que cet avion d'hotesses et de plateaux repas, d'écrans munis pour un film programmé, de messieurs qui prennent un autre whisky, de va-et-vient vers le placard aux commodités, de nuages aux hublots; que ce salon à la télé éteinte n'oblige plus au programme ou aux informations; enfin voilà, tout ça.
Tout ça est le continent.
A chaque lecteur absorbé par son ouvrage, le reste, tout l'entourage, voilà le continent.
Le continent qui contient tout, sauf lui, le lecteur.
Le lecteur est ailleurs, au loin, là-bas, dans le livre. Le lecteur est le séparé, le coupé, le retiré, le loin. On lit dans ses yeux, le lecteur est ailleurs.
Ce serait d'ailleurs un beau sujet de photographie que de prendre en gros plan des visages de lecteurs. juste les visages. des visages d'ailleurs. des visages pas là, pas là dans ce train, cet avion ou ce salon. des visages loin. des visages de loin, d'un loin, là-bas, ailleurs..../..."
Henry le Bal extrait du récital "L'île ultime." donné dans le cadre du huitième salon du livre insulaire de Ouessant
"La gauche a abandonné la liberté comme projet. La droite a abandonné la
liberté comme tradition, comme élément central d'une tradition nationale
au sens d'Edmund Burke. La premier camp réclame des droits "sociétaux"
comme on dit aujourd'hui, dans un long bêlement progressiste, le
deuxième réclame des devoirs, dans un grand bêlement sécuritaire."
François Sureau
" Les matins difficiles, les nuits sans précédent
Les chemins de traverse, les routes qu'on prenait avant
Ce qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
Les promesses inutiles, les feux qui s'étalent sous le vent
La couleur de nos yeux, la vie qu'on voudrait devant
C'est quoi qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
Indispensable l'envie, redoutable le temps
Y a des jours on se cache et d'autres jours on se rend
Y a des jours on s'attache et d'autres jours on se ment
Ce qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
On dirait qu'on attend sans rien au bout, rien devant
On dirait les petits vous prenez la place des plus grands
Ce qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
Indispensable l'envie, redoutable le temps
Indispensable l'envie, redoutable le temps
Les promesses inutiles, les feux qui s'étalent sous le vent
La couleur de nos yeux, la vie qu'on voudrait devant
C'est quoi qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
Indispensable l'envie, redoutable le temps.'
On dirait qu'on attend sans rien au bout, rien devant
On dirait les petits vous prenez la place des plus grands
Ce qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
Indispensable l'envie, redoutable le temps
Indispensable l'envie, redoutable le temps
Les promesses inutiles, les feux qui s'étalent sous le vent
La couleur de nos yeux, la vie qu'on voudrait devant
C'est quoi qui nous pousse qui fait qu'on va de l'avant
Indispensable l'envie, redoutable le temps.'
Gaétan Roussel
la dernière ma foi:
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\|||||||||||||||||||||||||||||
Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sur."
Nicolas Bouvier
Honoré de Balzac
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[
"Le Rêve de l'Aborigène 2022
J'aime cette chanson de Gaëtan Roussel, je l'avais d'ailleurs mise sur mon blog. :-)
RépondreSupprimer"Indispensable l'envie, redoutable le temps" magique raccourci
Supprimer:-)