"Mon chemin je l'ai trouvé: l'égarement."
Alireza Rôshan
"Le langage, seconde écorce terrestre, se plisse, se creuse, s’élève selon les divisions, les dérives, les soubresauts du monde. Le poème prend appui dans ses fissures. Verticale souvent tordue, il grandit à flanc d’abîme. Aucune logique ne le tient là.
Il coordonne le vide au paysage habité.
La vie est-elle venue d’ailleurs ? Tombée sur terre avec une pluie d’étoiles filantes ? Ou s’est-elle formée lentement, peut-être au fond des mers, peut-être au creux des vagues, peut-être sur les argiles aux rayons du soleil ?
Le poème puise à plein sol aussi bien que dans les détritus qui jonchent la surface, en voie de devenir humus.
Humus, déjà si près de l’humain.
Et la soif ? Très en dessous, la nappe phréatique, est-ce le silence ? La parole est-elle parodie du monde ou sa vérité exsudée ?
Le paysage humain, un jour, disparaîtra. Le vide n’en aura pas de convulsions. Leurs destins ne sont pas parallèles. Falaises et montagnes, océans et rivages ne porteront plus de nom, la terre n’en tremblera pas.
Le temps battra sans doute en d’autres vies. L’éternité ne recueillera pas le poème. Il n’en réclame aucune part."
Françoise Hàn
"Un nom comme un autre puisqu'il marche, bande, dévore, regarde, parle, hurle, angoisse, rit, dort, rêve, admire et existe, fantasme, flâne, craint, panique, imagine, caresse, devine, divague, croit, médite, fabule, respire, écrit, déborde, pleure, boit, passe, trépasse et revit, poursuit, lit, souligne, griffonne, marmonne, ballade, ment, répond, fait des vagues, dit la vérité et met ses lunettes noires."
Khun San
Visage qui ne dit qui ne rit / qui ne dit ni oui ni non. / Monstre. / Ombre. / Visage qui tend, / qui va, / qui passe, / qui lentement vers nous bourgeonne… / Visage perdu. _
Henri Michaux
" Nous écoutons monter en nous le chantier inépuisable de la mer, qui dans nos têtes afflue puis se retire,
comme revient puis s'éloigne
le curieux désir que nous avons du ciel, de l'amour,
et tout ce que nous ne pourrons jamais toucher des mains. "
comme revient puis s'éloigne
le curieux désir que nous avons du ciel, de l'amour,
et tout ce que nous ne pourrons jamais toucher des mains. "
Jean-Michel Maulpoix
D ou je suis je.ne peu lire vos mots, ce sera plus tard n.on dirait que vous etes parti du côté de Sumatra.
RépondreSupprimerLa generosit3 de la nature metisse, autant tropicale qu europeenne, les goulus poissons que petite je voyais dans l Herdre un affluent de la Loire je ne suis pas sur de l orthographe . C est poissons impressionnant. Vous avez vrziment l art de nous transporter.
Et les ardoises ecrites, on dirait que c est vous.
Les arbres du debut de votre chronique de l Estuaire on dirait des fromagers de la Martinique ou d une autre ile quelque part là-bas
Byebye Hello Frankie
Bonjour Frankie.
SupprimerCes dernières photos ont été prises à Branféré dans le grand parc Nicolas Hulot qui est un bel endroit en pleine nature à la végétation aussi exotique que luxuriante, dépaysement garanti.
l'Erdre :-) affluent rive droite de la Loire.
Bon lundi Frankie
Bises
jj
Ne lisez pas mes mots , j'ai eu une descente aux enfers, rester dans votre belle nature, Elly est venue m'écrire et c'était fort agréable , elle m'a conseillé un livre.
RépondreSupprimerBelle semaine JJ
Coucou
SupprimerJe vous lis toujours avec grand plaisir et dans tous vos mots les plus déraisonnables.
Bien à vous
jj
vos mots sont forts?
RépondreSupprimertrop haut dans ma cabeza. je vous revisiterai
et me laisserai bercer par les voix et les guitares.
merci JJ
Bisous
Les portes de ce blog vous sont grandes ouvertes chère Frankie.
Supprimer:-)