vendredi 16 avril 2021

un comble

 

 "La poésie, toute la poésie
est un voyage dans l'inconnu."
Vladimir Maïakovski 
 

"
Dorez-vous au soleil, fleurs et herbes !
Soyez le printemps, forces de la vie !
Je veux un seul poison
Boire, boire des vers!"
Vladimir Maïakovski
 
 

 
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 Sur les bords de Loire, Bernard Gainier continue bon gré mal gré à cultiver sa vigne et à partager son vin entre amis au « Bureau », sa cave. À 73 ans, il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode de vie rural qu’il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire, celle du poète local Gaston Couté, héritier de François Villon, qui connut son heure de gloire dans le Montmartre de la Belle Époque.
Les deux hommes, qu’un siècle sépare, ont en commun des idées libertaires et la volonté de témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Depuis 25 ans, Bernard écume les salles des fêtes de la région pour faire entendre les textes du poète écrits dans sa « langue maternelle », le patois beauceron. En 2009, il a enregistré son premier CD en solo, une consécration qui le laisse de marbre… « J’chu d’abord un pésan ». source: "Les mutins de Pangée"
 
 

 
 

 Après "Bernard, ni dieu ni chaussettes", le réalisateur Pascal Boucher
est retourné filmé Bernard Gainier, dix ans après, pour ses 80 ans. Un nouveau film est né : "Le ciel peut attendre".
 
 

 
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 On a fait le plein de passages à vide.
Humides.
Un peu trop terre à terre
sans doute
comme tous les myopes à longue vue
qui
 voulant faire le point,
se fourrent le compas dans l'oeil.
L'écueil.

On a fait le plein de passages à rides.
Candide
et
timide marin d'opérette
sortant ses anti-sèche pour rester à flot
 sur le dos.

On a fait le vide
aussi,
 à l'occasion,
                   dans son garni
trop occupé.
              Un comble.

Que veux-tu:
 C'est la malle du siècle.

On a fêté la Sainte-Axe
qui venait d'avoir ses règles.
C'est une expression bien sur.

T'imagines la combine!

On a fait le plein de clichés,
d'eau forte
de sémaphores, métaphores,
d'icônes...
Non, là, je déconne.
Quoique...

On a fait dix versions
-au moins-
veillé au grain
et
le gros dos
Tu connais la musique.
épique.

On a fait des médaillons
pour rallonger la sauce.
Des reflets
tant et tant
dans l'eau d'ici et de là
pour conserver  la pêche.

On a fait
ce qu'on a pu
mais pas toujours
ce qu'on a voulu
tu parles!
                Normal..
Et
le sempiternel détour
t'en fais quoi ?
L'enfant roi
 qui mousse
et trempe ses voiles à l'eau de chimères
jusqu'à plus soif ."
L'océan a tous les passages
à  disposition.
Venelle,
      chemin,
                boulevard
A la rue...

 

 

 
 

" Le bonheur disait-il,
C'est une affaire d'agilité
Des mains et de l'esprit.
Les âmes maladroites, on le sait,
Sont malheureuses dans la vie.
Et peu importe que les gestes
Distordus, mensongers
Soient une source de tourments.
Dans les orages et les tempêtes,
Au coeur du quotidien fade et figé,
Dans les plus lourdes des pertes
Et quand la tristesse t'inonde,
Paraître simple et souriant
Est l'art le plus sublime au monde."
Sergueï Essenine

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