samedi 13 juin 2020
ceux qui viendront après
"Vanité des vanités, disait Cohélet ; vanité des vanités ; tout est vanité !
Quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va ; une génération lui succède ; la terre cependant reste à sa place. Le soleil se lève ; le soleil se couche ; puis il regagne en hâte le point où il doit se lever de nouveau. Tantôt soufflant vers le sud, ensuite passant au nord, le vent tourne, tourne sans cesse, et revient éternellement sur les cercles qu’il a déjà tracés. Tous les fleuves se jettent dans la mer, et la mer ne regorge pas, et les fleuves reviennent au lieu d’où ils coulent pour couler encore.
Tout est difficile à expliquer ; l’homme ne peut rendre compte de rien ; l’œil ne se rassasie pas à force de voir ; l’oreille ne se remplit pas à force d’entendre.
Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui est arrivé arrivera encore. Rien de nouveau sous le soleil. Quand on vous dit de quelque chose : « Venez voir, c’est du neuf », n’en croyez rien ; la chose dont il s’agit a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés. Les hommes d’autrefois n’ont plus chez nous de mémoire ; les hommes de l’avenir n’en laisseront pas davantage chez ceux qui viendront après eux."
"Temps de naître et temps de mourir,
Temps de tuer, temps de guérir,
Temps de planter, temps de détruire,
Temps de bâtir, temps d’arracher,
Temps de gémir, temps de danser,
Temps de pleurer et temps de rire.
Temps d’assembler les blocs, temps de les disperser, Temps d’aimer les baisers et temps de les maudire, Temps de poursuivre un rêve ou de se d’interdire, Temps d’aimer un objet, temps de le repousser.
Temps où l’on coud, où l’on déchire,
Temps où l’on garde, où l’on se tait,
Temps où l’on hait, où l’on soupire,
Temps de la guerre et temps de paix."
Cohélet extraits de "L'ecclésiaste -un temps pour tout"
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Chronos
espace temps et destinée
ARTE "Le temps c'est de l'argent"
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"J'avais une maison
et un lit de bois rêveur
Et une douleur sur l'étagère
et un robinet de souvenirs
et un brasier sur lequel je retournais mon coeur
quand le froid l'assaillait
et beaucoup de fumées.
Mais j'étais sans porte et sans fenêtre"Houda Ablan
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