De l'eau
sur son séant.
La côte
(presqu'une île)
flottante
et sauvage.
Rochers à tête dans les nuages
Dormeur.
Ours.
Aiguilles.
Grand autel...
Gallèse
balaise
aux racines salées et rincées.
Hommage au jusant:
Mon terrain de Je
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Lu chez Terrestres:
FRANCHIR LE POINT GRETA
"Peut-on échapper à la crispation des débats quand on en vient à discuter de Greta Thunberg ? Plutôt que de la dépeindre en Ennemie du Progrès ou Suppôt du Capitalisme, prêter attention à ses discours évacue toute assignation à ces catégories simplistes. Bien plutôt témoignent-ils d'une manière de cultiver une relation entre la parole et la vérité ancrée dans la vie."
Quentin Hardy/Pierre de Jouvancourt
la suite de l'article
"Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize...
Répétez ! dit le maître
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize.
Mais voilà l’oiseau-lyre
qui passe dans le ciel
l’enfant le voit
l’enfant l’entend
l’enfant l’appelle :
Sauve-moi
joue avec moi
oiseau !
Alors l’oiseau descend
et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre...
Répétez ! dit le maître
et l’enfant joue
l’oiseau joue avec lui...
Quatre et quatre huit
huit et huit font seize
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
dans son pupitre
et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent la musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un à un s’en vont également.
Et l’oiseau-lyre joue
et l’enfant chante
et le professeur crie :
Quand vous aurez fini de faire le pitre !
Mais tous les autres enfants
écoutent la musique
et les murs de la classe
s’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau
les pupitres redeviennent arbres
la craie redevient falaise
le porte-plume redevient oiseau."
quatre et quatre huit
huit et huit font seize...
Répétez ! dit le maître
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize.
Mais voilà l’oiseau-lyre
qui passe dans le ciel
l’enfant le voit
l’enfant l’entend
l’enfant l’appelle :
Sauve-moi
joue avec moi
oiseau !
Alors l’oiseau descend
et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre...
Répétez ! dit le maître
et l’enfant joue
l’oiseau joue avec lui...
Quatre et quatre huit
huit et huit font seize
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
dans son pupitre
et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent la musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un à un s’en vont également.
Et l’oiseau-lyre joue
et l’enfant chante
et le professeur crie :
Quand vous aurez fini de faire le pitre !
Mais tous les autres enfants
écoutent la musique
et les murs de la classe
s’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau
les pupitres redeviennent arbres
la craie redevient falaise
le porte-plume redevient oiseau."
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Pour Franc Bardòu, poète occitan, « quand une langue meurt, un écosystème disparaît »
à lire par ici
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photo: Christine Saint-Geours
"Je sais
que le courant
un jour m'emportera
Je sais qu'appuyée contre le ciel
rien ne résistera à l'étonnement final.
Les oiseaux de passage n'ont aucune inquiétude.
Année après année, dans leur sillage ils abandonnent aux pins
derrière la dune le bruissement de leur passage, perpétuent sans fin leur
grande migration sous le soleil indifférents à mon regard bleu qui roule vers l'horizon."
Christine Saint-Geours "Reflux"
Mêmes terrains de Je ?
RépondreSupprimerle jeu du je
Supprimer:-)