C'est tout comme
une habitude.
Un genre de tic ou toc à ma mesure.
Sur ma route
qui va vers
le frontispice de l'estuaire,
se trouve le jardin des plantes
(appellation d'origine contrôlée)
et...
à chaque saison
ses plaisirs
orchestrés par les mains vertes
des jardiniers de la ville
(j'en connais quelques uns des poètes de l'humus)
Mais chut!
s'ils embellissent notre coin quotidien
ils sont aussi habiles que discrets.
Seulement
grâce à
le monde est un peu moins...
ou alors
un peu plus...
enfin quoi:
ils sont poètes étamines, vitamines
un peu, beaucoup, passionnément
chlorophylliens
et passeurs d'émotions parfumées
pour le coeur,
les yeux...
et tout ce qui badine avec l'amour
et autres illusions fleuries
à nous tenir envie.
Z'AI LU
Chez le Marquis ( à vous faire tourner Chèvre):
"Abîmes, contradictions, ténèbres, mort, combat : voilà, donc, quelques-uns des points qui déterminent la ligne spiralée symbolisant la création".
(Alexis Klimov)
Une autre, une autre réclamait le public en tout
"Car il nous faut être capable de rire et de pleurer, de bondir et de ramper, de bailler, de crier, de nous étirer, de courir et de rêver, de frapper dans le vide, sur un sac de grains ou un adversaire malicieux, autant que de nous taire et d’être intarissable. Mais par-dessus tout, il est important de nous savoir seigneur de nous-même, c’est-à-dire sans importance, comme une feuille de thé plongée dans l’eau très chaude - non bouillante." Le Marquis de l'Orée
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Vendredi 22 février
Beau temps
Belle mer
Ce n'est que de l'eau camarade
(ah oui mais quand même)
INFOS
"Assis sur un rocher
Je regarde la mer
Pour petit déjeuner
Le vin blanc et les praires
Quelques miettes d'étoile
Et un croissant de lune
Trainent encore sur la toile
Cirée d'une nuit posthume
Un ciel encore humide
De tremper dans le bleu
D'un clapotis tranquille
Se berce au fond des cieux
Une mer d'aluminium
Scintillante d'argent
Emballe mon cœur d'homme
Et de petit enfant
Et je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu vois ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi
Un soleil feignant
Essore ses rayons
Dans l'azur en peignant
D'or l'horizon
Une mouette au tableau
Figure un goéland
Et se perd tout là-haut
Au fond du firmament
Et je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu vois ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi
Et les embruns qui giflent
Ou caressent ma peau
Et puis le vent qui siffle
Sur le mat d'un bateau
Je vais fermer les yeux
Je vais sentir la mer
Je vais sentir le bleu
Sans rouvrir les paupières
Et je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu vois ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi
Et je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu vois ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi
Quelques miettes d'étoiles
Sur la nappe du ciel
Un croissant qui dévoile
Un déjeuner d'soleil
Et moi tout petit homme
Je me sens un peu con
De n'être rien en somme
Qu'un tout petit garçon
Et je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu vois ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi
Et je voudrais que tu sois là
Je voudrais que tu vois ça
Je t'avoue que je n'y crois pas
C'est beau, c'est beau même sans toi"
Yves Jamait
Malchance, le jardin botanique de St Jean de Luz fermé jusqu'à fin mars, il va falloir se contenter des primevères sauvages sur les talus.
RépondreSupprimerVive la chasse aux talus
Supprimerdu printemps qui s'avance
:-)
merci pour les images printanières, les reflets sur l'estuaire, le saxo et les mots !
RépondreSupprimerbon weekend
Le week-end est fini
Supprimermais il en cache un autre j'en suis sur
ou presque
Merci Marty
Belle soirée
:-)
Oreilles, cher Jean Jacques...
RépondreSupprimerSi votre page web ne mettait pas une heure pour s'afficher - en raison de la piètre connexion de l'Orée, je passerais plus de temps sur vos terres.
Saintes caprines et diaboliques embruns à vous.
Ah les contingences techniques cher Marquis
Supprimerqui me dépassent
encore et toujours
je ne peux que soupirer
et vous saluer
avec grand plaisir
et vous remercier
pour sainte patience
et ses muses.
:-)