vendredi 10 février 2017
des mondes possibles
Photo: Camille
Faudrait-il encore et toujours se mettre en rang d'oignons
pour satisfaire le Moi boursouflé
de ceux qui veulent nous éplucher, à en pleurer
dans un stade ou en plein champ qu'importe, mais forcément au garde à vous,
pour ne voir qu'une seule tête, démultipliée à leur envie.
"Réprimez-moi si vous voulez !
A cause de mes cheveux trop longs,
A cause de ma gueule arrogante
Au passage des cars de poulets !
Donnez moi des coups de pieds dans l'fion,
Des coups d'bidules dans les roustons,
Puis enfin traitez-moi de tante,
Faites-moi une tête bien rasée !
- Comme les nazis en l'an 40 -
Vous n'aurez pas ma fleur !
Celle qui me pousse à l'intérieur,
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur ! -
Vous êtes les plus forts
Mais tous vous êtes morts
Et je vous emmerde !
Réprimez-moi si vous voulez !
Pour avoir essayé d'aimer
Sur les pelouses interdites,
Hors des institutions sacrées !
Sacré nom de dieu, c'est meilleur !
Essayez pour voir et puis dites ..
Divorcez-moi, châtrez-moi le coeur
Et puis l'reste aussi, quel bonheur !
- Et mangez les avec des frites !-
Vous n'aurez pas ma fleur !
Celle qui me pousse à l'intérieur,
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur ! -
Vous êtes les plus forts,
Mais tous vous êtes morts,
Et je vous emmerde !
Réprimez-moi si vous voulez,
Pour m'être évadé de ces villes !
Qui puent, qui font du bruit, qui meurent !
D'avoir laissé aux créanciers,
La rage de n'être pas payé !
D'avoir perdu toute ma bile !
Le long des routes qui vont ailleurs,
Bordées de cannabis en fleurs !
- Et puis d'en être revenu !-
Vous n'aurez pas ma fleur,
Celle qui me pousse à l'intérieur !
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur !-
Vous êtes les plus forts,
Mais tous vous êtes morts !
Et je vous emmerde !
Réprimez-moi si vous voulez !
Etre différent c'est un crime,
Etre noir ou jaune ou pédé,
Ne pas respecter votre frime !
Avez-vous une fois seulement
Songé que la haine ça mine ?
Alors que l'amour, ça détend,
Que ça rend jeune et beau tout l'temps ?
- Mais bien sûr c'est un gros pêcher !-
Vous n'aurez pas ma fleur,
Celle qui me pousse à l'intérieur !
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur !"
François Béranger
1937 - 2003
Ici ou là
des mots et des couleurs du vivre
et
quelques questions dans l'extraordinaire comédie humaine
qui nous agite,
mailles qui m'aille
découverts chez Michèle
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avec une tendre pensée pour Camille et Clément
et Oriane et Corentin
".../...
Peu avant Madrid, nous apercevons un auto-stoppeur sur le bord de la route, un gros sac à ses pieds.
A cette époque, les "routards" sont nombreux en Europe et le stop marche bien.
nous voyageons souvent ainsi et rendons la pareille à l'occasion. Hughes est au volant. Nous dépassons l'auto-stoppeur. Je sens Hugues ralentir.
"On le prend?
-On le prend!"
Je ne le sais pas encore, mais à cet instant précis les dés sont jetés, le destin est en marche, l'histoire d'une rencontre improbable commence.
si nous avions poursuivi notre chemin, rien ne serait arrivé.
Depuis, je suis fasciné par la virtualité des "mondes possibles", ces états du monde que nos décisions peuvent faire exister ou non.
Hughes range la voiture sur le bas-côté, s'arrête; je descends et reste debout appuyé à la portière ouverte. L'air est frais et les montagnes autour de nous silencieuses. L'auto-stoppeur est à une cinquantaine de mètres de nous. Je le vois mettre son sac sur l'épaule, se diriger vers la voiture. une chose m'intrigue aussitôt: il a une canne à la main et balaie l'espace devant lui, le pas hésitant, tournant la tête de gauche net de droite. La canne est blanche.
Je me penche vers Hughes:
"Tu sais quoi? Le type se paie notre tête; ^pour se faire prendre plus facilement, il essaie d'apitoyer les gens en se faisant passer pour un aveugle...tu te rends compte?"
Hughes râle:
"c'est encore plus fort que ceux qui se mettent des pansements...Mais bon, maintenant qu'on y est..."
Je me redresse, prêt à dire son fait au routard dès qu'il sera à portée: je n'aime pas les tricheurs-sans doute parce que la vie est une vaste tricherie et que les hommes ne devraient rien à voir avec ça.
Le bonhomme avance toujours de sa démarche cahotante. Bientôt il est à une dizaine de mètres. Son regard croise le mien; deux yeux blancs et vides qu'aucune paire de lunettes ne protège.
Un choc.
"Hughes, c'est vraiment un aveugle!"
L'homme frappe maintenant les montants de la voiture à petits coups légers de sa canne, comme pour la découvrir, l'apprivoiser même. il est à peine plus âgé que nous, grand et plutôt malingre. Le visage est avenant, mangé par ces yeux étranges qui semblent ne regarder nulle part et partout en même temps. Dans un espagnol approximatif, il demande si nous allons à Madrid. Son accent ne peut tromper: un Français.
"Oui, nous allons à Madrid", dis-je interloqué.
"Des compatriotes! s'exclame l'aveugle. quelle chance!Ce soir c'est Noël, n'est-ce pas? J'aimerais bien le passer à Madrid. On dit que c'est une ville superbe. Vous m'emmenez?"
Je pousse le siège avant pour dégager la banquette arrière, toujours aussi stupéfait. Que peut bien faire un aveugle sur cette route déserte? et avec un sac de voyageur sur le dos? Je mets ce sac sur la banquette:
"Installez-vous à côté, dis-je. Vous vous arrêtez à Madrid ou vous allez plus loin ensuite?
-Oh, plus loin, beaucoup plus loin, je vais vous raconter..."
Nous repartons.
Je ne sais plus combien de temps nous avons mis pour atteindre Madrid. Mais pendant tout le trajet, notre auto-stoppeur nous fit le récit de l'une des histoires les plus exemplaires qu'il m'ait jamais été donné d'entendre. il nous expliqua-avec une simplicité déconcertante et sans vantardise aucune- que s'il était sur cette route, c'est parce qu'il avait rêvé toute son enfance de découvrir le monde et de vivre l'aventure. Alors un jour, il était parti. Tout simplement parti. Parti sans s'occuper de ce que les gens disaient, puisque les gens disaient que c'était impossible de partit à l'aventure quand on est aveugle. Et que même, ça ne servait à rien de voyager quand on ne pouvait rien voir. Mais notre passager disait en riant qu'il voyait très bien les choses à sa manière; il savait y faire pour ça. C'était très excitant, même. Donc, il avait tout quitté...Sans rien demander à personne. C'était un an plus tôt;
il avait pris la direction de l'Afrique. Là ou ailleurs pour commencer à "rouler sa bosse", ça n'avait guère d'importance à son avis; de toute manière, il avait décidé de "voir" tous les continents, d'aller partout.
Ce premier voyage pour l'Afrique, il l'avait débuté sur cette même route où nous venions de le rencontrer. et l'Afrique, il en avait fait le tour complet, avec son sac sur le dos et sa canne à la main. il avait fait du stop la plupart du temps; ça n'avait pas été de tout repos, mais à l'entendre, il n'avait pas rencontré de difficultés particulières puisque de toute façon, tout était difficulté pour lui, surtout en terre inconnue; manger, boire, dormir, marcher,oui, tout était difficulté, même les choses qui semblent les plus simples aux hommes ordinaires.
Mais il était habitué aux problèmes; c'était son lot quotidien de les surmonter malgré la solitude extrême où l'obscurité le cantonnait. Comme il disait sans forfanterie, les problèmes ne sont vraiment des problèmes que lorsqu'on a décidé que c'étaient des problèmes...il avait bien fallu qu'il considère les choses sous cet angle, sinon il ne serait jamais parti...
Plus je jeune aveugle parlait, plus je me sentais rétrécir mentalement. Jusqu'alors, j'avais considéré que mes précédentes aventures en Afrique et en Amérique du Sud, si elles ne relevaient pas de l'exceptionnel, méritaient néanmoins le respect, surtout dans une société qui paraissait hostile à mes désirs. J'en étais très fier. et voilà soudain qu'un garçon de mon âge me renvoyait à une position de normalité, de banalité même, que je n'avais jamais envisagée; et il faisait cela sans le vouloir, car nous ne lui avions encore rien dit de nos projets. C'était une sacrée leçon d'humilité.
Je tournais sans cesse la tête vers l'arrière pour observer notre incroyable passager. Les heures passaient, je voyais sa bouche parler, mais je ne parvenais pas à croire que cet homme puisse exister.
La possibilité même de cette existence me paraissait ahurissante : inconcevable, pour tout dire.
Nous n'arrivions pas à la cheville d'un tel personnage, c'était évident. Ce type-là nous disait qu'il n'y avait rien d'impossible en ce bas monde ; je trouvais soudain indécentes, presque obscènes, les plaintes que nous proférions parfois sur les difficiles conditions dans lesquelles nous devions préparer notre expédition. il y avait toujours plus dur que ce que l'on pouvait connaître soi-même.
J'étais également impressionné par la manière dont ce garçon de mon âge transformait chacun de ses handicaps en avantage, et se refusait à s'inquiéter de quoi que ce soit. et lorsqu'il se mit à expliquer comment il appréhendait le monde extérieur depuis la nuit obscure de son propre univers, je dus bien le e reconnaître : j'avais encore tout à apprendre de la perception du monde. il racontait surtout- comme personne ne peut le faire, j'imagine- la façon dont il avait découvert les senteurs des bazars du Maghreb- quelque chose d'épicé mélangé d'odeurs de cuirs- et celles des marchés africains au milieu desquels il s'amusait à séparer les parfums de chaque fruit.
je crois me souvenir aussi qu'il avait particulièrement aimé la douceur des fins de journée dans le désert, la forêt tropicale avec le criaillement des singes, le tumulte des gares routières, les effluves des grands fleuves. Tout lui était apparu: l'âcreté de la poussière des pistes de latérite comme la puissance des orages qui lavaient la terre, le chaos des grandes villes où on le bousculait sans méchanceté, comme la sérénité de la mer qu'il avait entendue au bord de l'Atlantique.
il disait également avoir parlé avec tant de gens de toutes sortes et de toutes conditions qu'il en avait perdu le compte; et il racontait ses souvenirs avec la délectation d'un esthète de l'art décrivant par le menu les détails les plus sublimes d'une peinture ancienne et inconnue.
il affirmait aussi que les gens avaient été amicaux avec lui;
tout le monde s'était étonné de voir un aveugle traverser l'Afrique et tout le monde l'avait aidé. Naturellement, il dépendait presque toujours des autres et, à son goût ce n'était pas une position forcément satisfaisante; mais il avait fini par s'y résigner. au moins avait-il des amis partout maintenant, de tous les milieux, de toutes les cultures, de tous les horizons et de tous les âges, homes, femmes et enfants. il était riche, disait-il. Au début il avait craint d'être pillé, volé, attaqué, rançonné; mais cela ne s'était jamais produit. De toute façon, c'était un risque à courir; ce pourquoi il continuerait à reste sur ses gardes, car il devait bien exister quelque part dans le monde de mauvais plaisants qui finiraient par croiser sa route.
Son voyage africain achevé, il était rentré chez lui; comme tout un chacun en somme. Plusieurs mois s'étaient écoulés et, finalement, il avait décidé de repartir plus tôt que prévu. il s'était donc remis en chemin quelques jours plus tôt. Cette fois pour faire le tour du monde. Pas moins; C'était ainsi qu'il voulait vivre et rien ne l'en empêcherait..
Comme nous abordons Madrid à la tombée du soir, l'aveugle nous demande ce que nous comptons faire de la nuit du réveillon. a vrai dire, nous n'en avons pas la moindre idée. Je lui réponds que nous allons sans doute chercher une petite posada pour y passer la nuit, nous coucher tôt et repartir à l'aube. Le Portugal est encore loin et nous sommes pressés de l'atteindre. Alors, fêter Noël, ce sera probablement pour l'année suivante...
Trente-cinq ans se sont écoulés depuis cette scène, mais je me souviens avec une précision absolue de la manière dont notre nouvel ami se penche alors vers moi et me touche l'épaule d'une main vaguement embarrassée : c'est que vivre la nuit de Noël à Madrid, il y tient beaucoup, lui. il ne veut manquer aucune occasion d'exister ; il compte bien, d'ailleurs, rester quelques jours dans la capitale espagnole.
"Cherchons donc cette posada ensemble, propose-t-il; après quoi, peu avant minuit, nous irons dans les rues découvrir la ville et ce que ses habitants en font la nuit de Noël."
il achève sa phrase par la plus étonnante proposition qui m'ait jamais été faite:
"Tu veux bien être mes yeux cette nuit?"
Nous avons trouvé à loger dans un modeste hôtel d'un quartier populaire, au milieu des rues sinueuses du vieux Madrid. La nuit est tombée depuis longtemps. Hughes, pris de maux de ventre, dort dans notre chambre. J'entre dans celle de l'aveugle.
"Tes yeux sont là" dis-je en riant.
il rit aussi, se lève; nous partons tous les deux à travers Madrid en fête.
Nuit habituelle pour lui.
Nuit extraordinaire pour moi.
J'apprends ce que veut dire: "être les yeux de quelqu'un".
L'aveugle me tient le bras, sa canne repliée sous un coude et, tandis que nous allons au hasard des rues, je dois lui décrire en un long monologue tout ce qui accroche mon regard: les voitures qui passent, leurs modèles et leurs couleurs, les passants, les groupes de fêtards et les filles, la devanture des bars et celles des restaurants, le scintillement des lumières...
A chaque bruit, chaque odeur, l'aveugle m'interroge, inlassablement: de quoi s'agit-il? Qui parle ainsi? Cette voix de femme, à qui appartient-elle? comment est son visage, quelle est la couleur des ses cheveux? Ces pas pressés, de qui sont-ils? Pourquoi ces rires soudains? qui peut s'esclaffer ainsi?
L'aveugle veut tout voir et tout savoir, tout connaître et tout comprendre. Je saisis mieux au cours de cette nuit mémorable comment il a pu faire le tour de l'Afrique et comment, désormais, il fera le tour du monde: partout, il cherchera des yeux pour remplacer le siens; et il "verra" le monde avec bien plus de regards que je n'y parviendrais jamais moi-même.
Je ne sais plus comment s'est terminée cette nuit de Noël à Madrid: dans quel bar, quel restaurant, quel lieu de fête...
Impossible de me souvenir. nous avions dû beaucoup boire et beaucoup nous étourdir. Mais après tout, nous avions vingt ans...
Je me rappelle juste du lendemain matin devant les portes de nos chambres, de nos adresses échangées, de nos poignées de main émues, de ces adieux dont on espère qu'ils ne sont que des au revoir, et des "bonnes chances" mutuels que nous nous sommes lancés pour nos aventures respectives.
Et nous avions repris notre route, Hughes et moi.
Parvenus à la frontière du Portugal, nous laissons la voiture au bord fu fleuve qui sépare les deux pays. Par goût du symbole, nous y trempons nos pieds, décidés à faire de même dans l'océan une fois arrivés de l'autre côté du pays, au Cabo de São Vicete qui forme la pointe occidentale de l'Europe.
J'ai oublié, là aussi, combien de jours il nous a fallu pour traverser le Portugal à pied. Tout ce dont je me souviens, c'est que l'aveugle ne m'a pas quitté un instant dans cette épreuve physique et mentale que nous nous imposions. Tout ce temps, j'ai songé à la leçon de vie dont il nous avait involontairement fait l'offrande et à la force d'âme qu'elle nous donnait. Nous marchions huit à douze heures d'affilée, avec des haltes d'à peine dix minutes toutes les heures, comme on nous l'avait appris, et celui que je n'appelais plus que "l'aveugle de Madrid" était toujours là. nous dormions au hasard des fossés bordant les routes et repartions, souvent dans la nuit et le froid, mangeant de-ci de-là un morceau de pain rassis trempé dans nos éternelles boites de thon et de pâté, et "l'aveugle de Madrid" marchait à mes côtés, m'interdisant de me plaindre.
La pluie nous mouillait, nous grelottions sous les rafales de vent, le soleil nous réchauffait, nos jambes avaient mal, nos pieds enflaient, nos ventres gargouillaient de faim; et je pensais encore à "l'aveugle de Madrid" qui ne se serait certainement pas plaint d'un tel traitement.
Enfin la mer apparu.
Le Calo de São Vicente est un lieu mélancolique l'hiver. L'océan frappe le roc noir des falaises sous la lumière d'un ciel qui semble infiniment blanc. Les gerbes d'écume se confondent avec le ciel sans limites précises; et le bruit du ressac s'entend à peine, mélangé aux criaillements des vols d'oiseaux qui traversent l'horizon. tout le rets est silence.
De tout cela, les marins qui passent au large ne voient rien qu'une longue ligne de terre tourmentée par la grisaille. et des chapelets de nuages immobiles au-dessus de cette terre très triste.Le grondement de la mer par temps de tempête est leur seule inquiétude; alors ils prennent garde à ne pas serrer la côte pour rester au large des brisants.c'est ainsi que des décennies plus tard, je reverrais le Cabo de São Vicente à bord de La Boudeuse.
Pour l'heure Hughes et moi nous asseyons sur nos sacs à dos et regardons longtemps cet océan sans fin qui nous fait face; nous baignons dans l'étrange sérénité venue de la satisfaction profonde qu l'on peut ressentir quand un but est enfin atteint. L'accord alors peut-être parfait entre un corps éreinté et un esprit en paix.
Je songe toujours à "l'aveugle de Madrid": où peut-il être en cet instant précis?
Je fouille mon sac à la recherche du bout de papier où j'ai inscrit son nom et son adresse, je ne le retrouve pas...
Je ne le reverrais jamais "l'aveugle de Madrid", ni n'entendrait plus parler de lui. Je me demanderais toujours s'il a pu parvenir au bout de son tour du monde...Mais depuis trente-cinq ans, il m'accompagne à sa manière pour me dire que tous les rêves sont possibles.
.../..."
Patrice Franceschi-extrait de"avant la dernière ligne droite" Editions Arthaud
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François Béranger, qu'est-ce qu'on a pu l'écouter avec mon frère ! Et je suis même allée le voir à un concert à Lyon. Moment inoubliable. :-)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet extrait de "Avant la dernière ligne droite". Le Cabo de São Vicente, cela me rappelle de très bons souvenirs d'une semaine de vacances au Portugal en juillet 2015, au petit village de Monte Clerigo, sur la côte vicentine, un endroit merveilleux, je ne souhaite qu'une chose : y retourner !
Belle fin de semaine, Jean-Jacques. :-)
Bonsoir Françoise.
RépondreSupprimerFrançois Béranger a beaucoup bercé mon adulescence.Je l'ai vu également en concert ou fêtes de soutien à diverses luttes dont il n'était point avare de présence. On reprenait en choeur ses chansons...Ah jeunesse!
avabt la dernière ligne droite est mon livre de chevet du moment et j'aime beaucoup.
Je ne connais pas encore le Portugal mais tous ceux qui m'en ont parlé en sont revenus ravis. alors un prochain jour...
Bon week-end Françoise et merci de ta visite
:-)
Ah … Je ne suis pas la seule à me souvenir de Béranger !
RépondreSupprimerCertaines de ses chansons me reviennent souvent … Comme ça sans réfléchir :
"On a pressé le citron,
On peut jeter la peau …"
D'ailleurs, c'est un peu ce qu'a fait Tonton avec lui …
J'en suis encore à me demander, après tant et tant d'années...
SupprimerTous ces mots terribles qui font des chansons...
Les jours sont courts, les nuits sont brèves,
brûlons la vie par les deux bouts
craignons de nous réveiller mort
sans avoir assez joui de tout...
:-)