vendredi 17 avril 2015

matière invasive




Encore s'émerveiller des enfilades de mots.
Du premier au dernier en l'espèce
                   Du premier au dernier dans l'espace
nous renvoyant la balle à blanc,
comme une évidence.

                                   Se  "raconter" , s'échapper aussi,
puiser dans l'étron commun et y faire pousser 
des pensées invasives mais  si fragiles,
tellement dérisoires
...

           Folâtrer dans la glaise d'un verbe écorché vif.
Il panse comme il peut
ses blessures.
 Pôvre !
à la lueur du doute qui veille
( toujours )
pour le cueilleur
et pour le dire.

Ajouter au livre d'or de la grande supercherie
qui nous habille,
 quelque épitaphe à la gloire de l'ébauche fugitive,
 hommage aux perspectives incongrues,
 respect des impayables fulgurances,
révérence aux  troubadours du potage de langue
publiés à compte pour du beurre .

Il y a trop de confusion en dehors des lignes
par où la vie pèche 
à vagues qu'en veux-tu.

L'écriture à l'unisson des hommes n'a pas de semblable.
Elle tire la couverture vers elle pour essayer de se distinguer à la bonne heure du paraître
noyé dans l'être en souvenir.

Je lis mes complices galériens mais jusqu'où ira ma compréhension de fantaisies fondamentales ainsi exprimées ?
et que sais-je de l'échouage de ces paquets de mots amers, salés, acides, sucrés...
balancés à la baille et jetés en pâture aux vents de l'oubli?













4 commentaires:

  1. Joli l'ami !
    En dehors des lignes ...
    Entre les mots, des êtres s'accrochent ..
    Alors les maux enfilent des costumes, même les guenilles, faut pas que ça s'empile - Face et pile, de l'inventaire - vestiaire ou registre souvenirs - Pas toujours la mine facile, blanche et couleurs pastilles - pastel, te dis -je, je tire - Si c 'est la couverture, déjà un beau titre, la racine - Le carré, c'est aussi une anguille...

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    1. Ce soir se disait dans le poste que -en quelque sorte- (et là c'est moi qui interprète) les premiers émois de la communication entre les hommes venaient de la musique.
      Sans doute la percussion du battement du coeur de la terre..
      Merci pour le commentaire
      et
      que votre nuit soit douce.
      :-)

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  2. Comme souvent, quand je te lis, je suis scotchée. C'est beau...

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    Réponses
    1. m'enfin Elly
      tu vas encore me faire rougir.
      Belle nuit étoilée
      ;-)

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