Tricoter du lien,
et de fil en aiguille...
en emmaillotant quelques arbres, à l'approche des liaisons froides de l'hiver,
inlassablement,
ici et ailleurs,
faire et refaire le point
sur nos attaches avec les autres
nos envies d'être ensemble,
à imaginer
d'autres fonctions entre les êtres
que celles dont on voudrait tant nous instruire
dans des rapports dominant-dominé,
acheteur- vendeur...
Tous ces modèles d'envie et de soumission,
qui font les beaux jours de manipulateurs
qui tiennent tant à nous perdre en conjoncturel
structurel...
Vous savez bien,
ces mots a l'air intelligent , a sens unique et cons comme une bite a cravate, dont on nous bassine (la tête sous l'eau)
management, gouvernance
Que sais-je encore...
Aujourd'hui plus qu'hier et encore moins que demain
je me répéterais
en bouclette.
Je n'ai rien à faire avec ces mots là.
ils fientent,
ils puent
la poubelle de l'Histoire courte, qui mérite tellement mieux que ça...
"Se souvenir des belles choses":
Je suis un homme pas une marchandise .
J'ai juste envie d'un peu de poésie
La vie n'est ni une feuille de bétel
ni le réquiem de Fauré
C'est la vie Lili,
avec ses complexes et ses confiseries
une aimable plaisanterie en somme
qui nous prend la tête et le reste
dans l'espace et son temps imparti
mais
à ma modeste connaissance jamais revenu.
La vie est à la mesure de nos centimètres
à la cloche de bois de l'église
de la rédemption.
La vie se conjugue ici avec maintenant
pour le verbe haut
comme en bas grésillent les certitudes
mijote le plat du jour:
Un usufruit confit
de main de maître.
avec ses complexes et ses confiseries
une aimable plaisanterie en somme
qui nous prend la tête et le reste
dans l'espace et son temps imparti
mais
à ma modeste connaissance jamais revenu.
La vie est à la mesure de nos centimètres
à la cloche de bois de l'église
de la rédemption.
La vie se conjugue ici avec maintenant
pour le verbe haut
comme en bas grésillent les certitudes
mijote le plat du jour:
Un usufruit confit
de main de maître.
Ouvrez le banc, sur son 31 (d'octobre)
Bonne idée ça, de tricoter des chaussettes aux arbres! Au moins on est pas emmerdé avec le problème des deux pieds pareils...
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SupprimerDepuis mon observatoire professionnel j'ai remarqué que c'était aussi très tendance chez les ados les chaussettes "dépareillées"
:-
j'ai découvert en lisant le journal municipal que cette forme de tricotage urbain s'appelait: "Yarn bombing".
je suis content de l'apprendre, je me coucherai moins bête...
Hum, ça sent la colère colorée dans l'air...
RépondreSupprimerAu fait, et si on ne sait pas tricoter ? Ni tisser ?
Voui Elly... tu as bien senti l'humeur du moment
Supprimeren prise directe avec l'ambiance particulièrement délétère régnant depuis quelques temps dans ma boite ...où l'on applique comme partout ailleurs les modèles du jetable et ce sans état d'âme mais avec les techniques qui vont bien ...pour démonter en toute quiétude les récalcitrants.
gros soupir...
je ne suis pas non plus un expert en tricot .
Supprimermon" expérience" sur le sujet remonte à l' enfance où avec l'aide de ma mère j'ai commencé une écharpe et fait quelques tapisseries (dans les boums aussi je faisais tapisserie hu! hu! hu!).
;-)
Gros soupir avec toi...
SupprimerSi ça peut te rassurer, moi aussi, j'étais assez experte en tapisserie ;
Et puis j'ai appris quand j'étais petite à coudre, découdre et recoudre (notamment les fringues de mes rares poupées). Depuis, les chaussettes trouées ne me font plus peur ! ;-)
Belle journée JJ