mercredi 25 juin 2014

du vert, du rouge





Du vert.
            Du rouge.
Mon verre de rouge.
J'y broie du noir
à la santé
des indignés du canapé,
des râleurs pas tentés,
des lucides carbonés,
aux glucides
sucrant les fraises.
Les illusions éperdues dans leur toile d'araignée,
et
des marées en grève d'intermittence
semant  des coquillages sur ma plage arrière,
mais
seulement
quand y'a pas trop de vents derrière.

Du  fer rouge
au rouge-gorge,
un peau rouge.
qu'aurait plus peur du noir.
-Indien vaut mieux que deux tu l'auras-
répétait à l'envie
le gestionnaire recyclable en bonbons du trésor
et obligations d'apprendre à bien soigner sa tête de noeud de cravate 
pour mieux se gâcher sous les projecteurs.

L'amer rouge
qui bouge encore
comme le verre
si t'es guéridon
et sensible au baratin du bas radin
qui te promet
 la lune finale
troupons nous des deux mains
pour que
" l'intérêt général"
fasse un genre d'humain
 tête de gondole
et ras la fiole.
A consommer à petits feux.
Chair d'ami
chair d'camarade
et surtout chair client
Mange!  Tu sais pas qui te mangera
Enfin c'est ce que tu crois.
Vers de rouge
Vers de gris
qui comptent en calories
ce qui conte c'est le crédit
pour endormir
le pov petit
et qu'il fasse de beaux rêves
d'argenterie.

Du vert.
Du rouge.
 Flingue sur tout ce qui bouge
en vers
et contre tout
je fais de la prose élitisme
même pas drôle,
même pas cap
d'y croire
au grand soir
et des boire
pour oublier
mon pote au noir.
fardant sa vertu romantique dans un drapeau
inoxydable
tous feux
toutes flammes
 et
induction comprise.

Allée "les verts"
Allée "les rouges"


"La mélancolie, c'est le bonheur d"être triste" (Victor Hugo)

Garçon!
La même chose.


           

















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...