Le texte qui va suivre a été publié dans le cadre d'un jeu d'écriture(s) blog a mille mains:
"1 Quel est le principe du jeu ?
A partir d’une photographie commune, chaque personne qui le souhaite écrit un texte.
Le texte peut prendre n’importe quelle
forme, relater des faits réels ou rester dans le domaine de la fiction.
La longueur n’est pas fixée mais doit respecter le format d’un article
de blog.
Les jeux d’écritures ne sont pas un tag,
pas un concours, pas une compétition littéraire. C’est simplement du
lien entre amateurs d’écriture et de lecture.
2. Qui peut participer ?
Les jeux d’écritures sont ouverts à tous.
3. Comment participer ?
3.1 Si le participant tient un blog, il publie sur ce blog la photo (en citant son auteur), son texte et un lien hypertexte vers le présent blog. Il signale ensuite sa participation en laissant un commentaire sur Jeu(x) d’écriture – Le Blog à 1000 mains.
3.2. Si le participant ne tient pas de blog, il peut envoyer son texte par mail à l’adresse a1000mains@gmail.com.
3.3. Les participations publiées sur les différents blogs et envoyées par mail sont compilées sur le présent blog. En participant à un jeu, l’auteur du texte accepte tacitement sa publication sur le présent blog.
Les textes ne seront pas
modifiés sans l’accord de leurs auteurs à l’exception d’éventuelles
fautes d’orthographe, de grammaire et/ou erreurs de typographie.
Le texte peut prendre n’importe quelle
forme, relater des faits réels ou rester dans le domaine de la fiction.
La longueur n’est pas fixée mais doit respecter le format d’un article
de blog.
Les jeux d’écritures ne sont pas un tag,
pas un concours, pas une compétition littéraire. C’est simplement du
lien entre amateurs d’écriture et de lecture."
JEUX D'ECRITURE(S) BLOG A MILLE MAINS
JEUX D'ECRITURE(S) BLOG A MILLE MAINS
Un jour de grandes poussières
enfin ni plus ni moins qu'un autre jour
finalement.
Ou alors,
un jour d'allez savoir pourquoi.
Vous en avez connu de ces jours, j'en suis sur...
Donc,
résumons-nous:
Un jour comme un autre mais tellement différent,
cependant.
Il décida (sans lui demander son avis d'ailleurs)
de sortir sa bibliothèque à ce grand jour.
Celle ci, qui s'était habituée (depuis le temps..) à la pénombre et au silence
en fut véritablement et profondément troublée
Elle commença par rougir de la rangée du bas à la reliure du haut,
puis manqua de s'étouffer, pensez donc, trop d'air d'un coup
et enfin intimidée, apeurée, déboussolée...
affolée et ne sachant dans quel sens de l'Histoire se tourner
elle s'emberlificota tellement les phrases
qu'elle en attrapa
oui, c'est bien ça,
elle en attrapa:
une extinction de mots.
son propriétaire en fut légèrement décontenancé.
il se doutait bien pourtant que ses livres peu habitués à la lumière naturelle ne seraient pas franchement ravis d'être exhibés ainsi à la vue de tous...
mais de là, à faire ce genre de dépression littéraire!!!
il y avait de quoi, être grandement surpris.
De nombreux badauds qui badaient
ravis d'un spectacle peu courant en ces temps où l'écriture
en vers et contre tout perdait peu à peu pied au profit d'une image omniprésente et saccadée,
se rapprochèrent intrigués de rayonnages que la plupart d'entre-eux découvrait pour la première fois.
Quelques uns, plus téméraires sans doute, commencèrent à toucher les livres, du bout des doigts, puis, ils prirent de l'assurance poussés en cela par les autres, de plus en plus nombreux derrière eux
et
peu à peu les volumes se laissèrent approcher, caresser, éplucher, découvrir...et ronronnant d'un plaisir inconnu, ils ne purent se retenir et...
jouirent en plein milieu de leurs spectateurs éclaboussés
et avides de sens interdits.
Le lendemain, sur le grand boulevard bordé d'arbres majestueux,
il ne restait aucune trace des débauches de la veille
sauf un livre, un seul oublié, perdu... dans la précipitation,
Il gisait au bord du caniveau, le coeur battant
mais si faiblement...
que le bibliothécaire le releva avec des gestes délicats et mesurés.
C'était:" Le traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations".
il ne restait aucune trace des débauches de la veille
sauf un livre, un seul oublié, perdu... dans la précipitation,
Il gisait au bord du caniveau, le coeur battant
mais si faiblement...
que le bibliothécaire le releva avec des gestes délicats et mesurés.
C'était:" Le traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations".
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