Ce jour ressemblait fort à un mercredi mais il fallait tout de même se méfier. Avec tous ces dérèglements clématites dont on nous rabâchait les transistors , rien n'était vraiment aussi sur qu'avant.
Qu'avant la dernière pluie bien sur ,
Enfin, à ce qu'il paraîtrait, puisque n'étant pané en ce temps là...
Mais bon, on ne pouvait pas non plus toujours rester en permanence dans le doute - belle région au demeurant- quoiqu'un peu froide peut-être ...alors, parfois, pour se reposer, rassurer aussi -sans doute- (ha! ha! ha!) on décidait de faire confiance au plus baratineur des précepteurs (j'ai pas dit percepteur , faut pas exagérer non plus), un peu si vous voulez comme un Mélenchon les pinceaux, que j't'embrouille qui arriverait presque à vous vendre la lune si les amerluches n'étaient pas passé avant lui.
Bref, et en résumé raccourci, chacun avait besoin de l'instant spirituel et parfois drôle aussi, pour lui permettre de gravir les marches de sa destinée qui contrairement aux apparences finissaient toujours du côté de la cave, mais passons...
Les plus pressés, formatés ou sens pratique, se servaient directement en tête de gondole, profitant des soldes ou promotions affichées à grand renfort de publicités aussi allées chiantes que retors. D'autres, enquête spirituelle, essayaient plusieurs produits avant de se décider finalement pour une marque (même si au bout du compte c'était la même multinationale qui fabriquait le tout, mais re-passons...) Et puis quelques -uns, un peu plus bricoleurs , fabriquaient eux-mêmes leur doudou avec du tout et des ptits riens.. Dans tous les cas, l'important étant d'occuper les recoins de sa grande solitude qui régulièrement venait vous faire des bulles dans la boite crânienne au risque de tout faire péter.
(Non mais sans blague et flûte de pan, on a du psy (orange ou citron?) pour ça , ma ptite dame le pion. -n.d.c. qui entend des voix-)
Le gars du mercredi, lui, son truc à réchauffer ses nuits d'hiver c'était le rituel laïque.
Et que je t'allume cette lampe là plutôt que l'autre, et que la porte ceci et la fenêtre cela, et à telle heure on ferme les écoutilles et à telle autre on lève les voiles et ainsi soit-il . Il en avait comme ça quasiment une encyclopédie de mani-lles , régulièrement mise à jour suivant les fluctuations des cours de l'angoisse ou ptêt du relâchement des tissus.
Aussi, il pouvait bien se moquer de celles des autres.
Heu! en fait... il s'en moquait pas. .Il comprenait même plutôt bien le sens de l'Histoire. C'est juste que, lorsque certains "pousse-toi de là, que je m'y mette" causant haut et fort ( il supportait mal le haut et fort) voulaient rentrer dans son espace même pas protégé pour y balancer leurs vertus et épiceries en gros, il avait envie de leur dire: Heu les gars, soyez sympa s.v.p., Laissez moi mes illusions, je les ai tricotées moi-même personnellement, c'est de l'artisanat mais du genre plutôt pas à vendre. Alors, chacun ses siennes et les moutons seront bien gardés. D'accord?
C'était pas sur, par l'étang qui court, que ses arguments restent longtemps recevables, mais comme il en avait pas d'autres en rechange, il s'y accrochait vaille que baille et ad Vienne et Loire-Atlantique que pourra.photos: Patrick
Sacrées belles photos Patrick, bravo !
RépondreSupprimerPour ce qui est du cousu-main, chuis ok, ça m'empêchera pas d'aller piocher dans le prêt-à-penser en Mai, parce quen Mai, fais ce qu'il te plaît, et qu'il faudra bien choisir ci plutôt que ça si je veux pas qu'on le fasse à ma place...même si, on est d'accord, ce sera quand même importable ( pas du verbe "importer", plutôt du genre synonyme "d'inmettable" !)
Vi il fait toujours de bien belles photos le garçon...
RépondreSupprimerEn mai faudra peut-être pour trouver de l'énergie...se repasser une bien belle chanson de circonstance de Msieur Claude Nougaro...