source: Toile
".../...Nous ne vivons pas sous l'emprise fatale de la mondialisation, mais sous le joug d'un régime politique unique et planétaire, inavoué, l'ultralibéralisme, qui gère la mondialisation et l'exploite au détriment du grand nombre. Cette dictature sans dictateur n'aspire pas à prendre le pouvoir, mais à avoir tout pouvoir sur ceux qui le détiennent.../..."
Vidéo ( les indignés de la Défense) envoyée par Bernadette et que la Franchouille du 20heures ne verra pas bien sur, sur sa télé prédigérée. Faudrait tout de même pas réveiller le client, électeur .
Les années passent, les lieux changent mais l'on retrouve toujours un bipède à matraque "On peut cogner chef?" qui se délecte de bastonner des jeunes qui pensent. Cela le renvoie tellement à ses propres frustrations... bien payées tout de même. On pourrait sans problème le comparer à un autre halluciné-autre uniforme- rivé celui-là derrière son écran et qui par quelques tours de passe-passe dont il a le secret rempli des comptes ici ou là et en vide d'autres, sans réaliser, c'est pas son problème, "On peut banquer chef?" que lui aussi il matraque par clavier interposé mais sa chance à lui, c'est que ça gagne nettement plus, avec moins de risque pour sa jolie cravate, et que surtout..il n'a pas en face de lui directement le regard de sa proie.
Plus facile sans doute pour s'endormir en suçant son pouce.
source: Toile
".../...La question n'est pas pour ce régime, d'organiser une société, d'établir en ce sens des formes de pouvoir, mais de mettre en oeuvre une idée fixe, on pourrait dire maniaque: l'obsession d'ouvrir la voie au jeu sans obstacle du profit, et d'un profit toujours plus abstrait, plus virtuel. Obsession de voir la planète devenir un terrain exclusivement livré à une pulsion après tout très humaine, mais que l'on n'imaginait tout de même pas devenue- du moins tenue de devenir- l'élément unique, souverain, le but final de l'aventure planétaire: ce goût d'accumuler, cette névrose du lucre, cet appât du profit, du gain à l'état pur, prêt à tous les ravages, accaparant l'ensemble du territoire ou plutôt l'espace en son entier, non limité à ses considérations géographiques. L'un des meilleurs atouts, l'une des meilleures armes de cette razzia? L'introduction d'un terme pervers, celui de "globalisation", supposé définir l'état du monde mais qui l'occulte en vérité, "englobant" en un terme vague et réducteur, sans signification réelle, du moins précise, l'économique, le politique, le social, le culturel, qu'il escamote pour s'y substituer et soustraire ainsi cet amalgame à l'analyse comme aux constats. Le monde réel semble happé, englouti dans ce globe virtuel donné, lui, pour la réalité. Et nous avons l'impression d'être, nous aussi, capturés au creux de ce globe, dans un piège sans issue../...."
".../...Cela revient à dire que nous vivons au sein de politiques en apparences diverses, mais qui toutes répondent d'une politique mondiale assise sur un principe unique et sous-jacent, réputé indiscutable: celui de la priorité plus ou moins clandestine accordée au profit privé, sacré sources d'emplois; principe contre lequel il est entendu qu'il n'y a pas de recours et selon lequel quiconque n'admet pas l'"économie de marché comme modèle unique de société, comme la définition même de la démocratie, est un autiste retardataire doublé d'un excité dangereux.../..."
extraits de: "Une étrange dictature" de Viviane Forrestier-
-source: Toile
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