vendredi 2 septembre 2011

université des taies

-Vénus de Millau-

C'est comme qui dirait (formule aligotée) une affaire de saison badine France, sentant bien fort la rentrée des glaces, des places, des thraces ou des masses en perce 
  En effet,cher(e)s collègues entoilé(e)s vous l'avez certainement remarqué, depuis quelques jours, chacun (enfin eux autres) y va de son université d'été où en bras de chemise et petite jupette pour faire champêtre décontracte mais propret quand même parce que faut pas oublier ni son rang (d'oignon) ni la télé toujours prompte à vous mettre en scène le naturel du::  "regardez je ressemble à personne mais quand il faux presque à tout le monde..."
Dame,comprenne qui pourra.

La Recette:
Pour réussir une bonne université d'été,  tout d'abord et au choix selon vos moyens: un pré, une pelouse, un jardin (à la française), une grève (université syndicale) des toilettes sèches (université d'Europe écologie), un champ de lisier (université de fachos pour la saison ou bien Fnsea) ,de l'eau bénite pour la droite  toute dans ses bottes, les bourses à l'air chez Medef  et...
liste non exhaustive bien entendu.

Z'et puis, condition tout autant indispensable pour parfaire ces trois ou quatre jours de camping chez: tu la fermes, n'oubliez surtout pas de mettre en avant (mais pas trop)  vos jeunes bien à vous.Un mouvement sans jeunesse ce serait désatreux pour l'image top moderne que vous voulez" naturellement" étaler à qui mieux mieux et  en couche épaisse (comme  graisse à traire pour éviter les coups de chaud.) dans les strates people de votre robinet à infos préféré.
Ensuite pour délayer j'allais dire singer le tout, les ptites phrases aussi originales que spontanées préparées avec votre service de com.depuis la capitale et en  voilà Robert et Ginette d'une belle université. Souriez pour la photo; tout le monde est content comme par exemple le journaleux parisien pas encore maqué qui en quelque speed dating  bien sonné et trés-buché à la bibine locale aura fait quelques touches dans le cheptel politiche qui monte qui monte... (et inversement soit-dit).
C'est queue, ça peut toujours servir pour une carrière dans le poste et actions pour les vieux jours de la retraite des carpettes dorées.


Et nous autres, pendant ce temps-là? 
Ben, nous en étions à déguster la soupe au pistou d'Yvette, une merveille toute chaude pour soir d'été où les parfums du jardin pentu -en bas à la sortie du village-nous explosaient tellement et si gentiment  à la figure que j'avions envie d'y plonger tout nu dans l'idée, naïve peut-être mais tellement réelle, d'une inhalation de bonheur instantané . 

Plus tard, notre héros hic,  tête la première dans les taies retrouvées se dit  que décidément
la vie valait bien son pesant de joliesse.

A suivre...


1 commentaire:

  1. c'est fou ce que l'été incite les politiques à causer davantage pour ne rien dire.

    toi, tu m'as l'air de bien t'être léché les babines, hein ? :)

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