jeudi 8 septembre 2011

chameau, crevette ou dromadaire, j'ai jamais su



Chantal et son  fils se sont offert une dizaine de jours de vacances au Maroc.
Une  première découverte pour Chantal  qui aime les voyages en liberté. Pour cette fois, il aura fallu penser un peu plus peut-être aux contingences pour ne pas affoler un jeune gars voyageant surtout sur ses écrans.
Alors que, sur les rivages de par-ici,  le brumisateur incorporé tourne à plein tube de Caradec;  un pied, une piscine et l'hyper activité apparente qui se dégage de la photo suivante, rendent un hommage appuyé au désir apprécié ( à inscrire dans la Constitution?) de ne rien faire en sous entendu "Utile", et ce,  tant qu'il est encore temps.




à suivre...
                                                                      

Une histoire de crevettes proposée par Patch Barret.
( jeudi, on force  un peu sur la rime).




"Le premier jour, elle a emballé ses effets personnels dans des boîtes,  des malles et des valises...
Le deuxième jour, les déménageurs sont venus pour les emporter...
Le troisième jour, elle s'est assise pour la dernière fois dans  leur salle à manger, et à la lueur des chandeliers,
 bercée par une douce  musique de fond, elle s'est fait un festin de crevettes, de caviar et de  champagne.
 Lorsqu'elle a terminé son repas, elle est allée dans chacune des  pièces de la maison et a déposé,
 dans le creux des tringles à rideaux,  quelques crevettes qu'elle n'avait pas mangées.
 Elle a ensuite bien nettoyé la cuisine, et quitté la maison.
Lorsque son mari et sa nouvelle petite amie sont revenus s'installer à  la maison,
ils ont filé le parfait amour durant les premiers jours.
 Puis, lentement, la maison a commencé à sentir mauvais.
Ils ont tout essayé : nettoyer, récurer, frotter, cirer, aérer... En  vain.
Ils ont alors fait vérifier les conduits d'aération, afin de s'assurer
 qu'il ne s'y trouvait pas de cadavres de rongeurs en putréfaction.
 Tous les tapis, moquettes et tissus muraux ont été nettoyés à la  vapeur,
 et des purificateurs d'air installés aux quatre coins de la  maison.
Comme l'odeur persistait... le mari et sa petite amie sont partis  quelques jours à l'hôtel,
le temps qu'une entreprise d'extermination  vaporise des produits anti-bestioles dans toute la maison.
Lorsqu'ils sont revenus l'odeur était toujours là !!!
Ils ont alors décidé de faire remplacer les tapis et moquettes, pour  une somme faramineuse.
Et l'odeur a persisté... Leurs amis ont cessé de venir leur rendre  visite,
le facteur faisait un détour et oubliait de leur distribuer le  courrier,
 la femme de ménage a donné sa démission...
Finalement, incapables d'endurer la pestilence, ils ont décidé de  déménager
dès que la maison serait vendue.
Un mois plus tard, et bien qu'ils aient réduit leur prix de vente de  moitié,
 ils ne trouvaient toujours pas d'acheteur pour leur maison puante.
Le mot était passé, et même les agents immobiliers ne répondaient  plus à leurs appels !!!
En dernier recours, ils ont emprunté une importante somme d'argent pour
 pouvoir acheter une autre maison.
L'ex-épouse de l'homme lui a téléphoné... histoire de prendre de ses  nouvelles...
Il lui a raconté la saga de la maison puante.
Elle l'a écouté poliment, puis lui a dit qu'elle s'ennuyait  terriblement de cette maison,
 et qu'elle serait prête à accepter de  réduire ses demandes dans leurs négociations de divorce
si elle pouvait  récupérer la maison...
Sachant que son ex-épouse ne pouvait s'imaginer à quel point les  odeurs de la maison étaient pestilentielles et insupportables,
le mari  voulut bien lui céder la maison pour le dixième de sa valeur réelle, à
 la condition qu'elle signe les papiers le jour même.
Elle accepta et, dans l'heure, les avocats de l'ex-mari lui envoyèrent  les papiers.
Une semaine plus tard, l'homme et sa nouvelle petite amie affichaient un  sourire narquois
 en regardant les déménageurs emballer toutes leurs  affaires et les déménager dans leur nouvelle maison.
Tout, absolument tout !!!
Y compris les tringles à rideaux..."


source: Toile

"Zob la crevette". chanson protestataire-  est-il précisé dans la présentation. 
Outre une grande richesse musicale, nous pourrons également apprécier la virulence et l'originalité du texte qui nous donnent à penser que décidément la révolution n'est plus très loin.





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                                                         source : toile



"Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
ailleurs que dans les rêves,
ailleurs que dans les nues../..."

source: Toile

4 commentaires:

  1. Très heureux de vous lire, comme à l'habitude. Mention très très spéciale pour la dernière photo d'illustration : cette oaristys est émouvante et nous donne du tonus pour la journée ! Haut les coeurs !

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  2. Merci à vous Joël pour vos visites et commentaires et j'en profite pour signaler aux lecteurs qui ne vous connaitraient pas encore d'aller faire un tour sur votre blog "la crevaison" http://lacrevaison.blogspot.com/
    comme précisé en intro: "Pour le monde qui va"
    ;-)

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  3. merci beaucoup Oh! fidèle lectrice de mes dix vagues à scions
    ;-)

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