Vendredi soir, nous partîmes en demi-douzaine mais attirés par les flonflons de la fête nous nous vîmes quelques dizaines de milliers en arrivant au port.
"Les Escales" allaient une fois de plus tenir leur promesse d'un festival pas tout à fait comme les autres, dans son environnement résolument maritime, mais, plus encore par une programmation où les "locomotives" de la sono mondiale croisent la route de magnifiques découvertes appelées souvent à faire du bruit par la suite.
Pour cette vingtième édition et en ce qui me concerne pour des raisons professionnelles- une seule soirée seulement - le premier coup de coeur fut pour Niqolah Seeva, artiste, musicien, poète, chanteur, dégagé, décalé ...sachant mélanger avec brio et délicatesse les instruments traditionnels tel le luth avec les outils contemporains de la techno..
Accompagné par un groupe de grande qualité; entre deux ballades arabo- indo,tutto quanto...il nous offrira en milieu de récital sa version surprenante et drôle du grand classique de Jeff Buckley "Hallelujah" transformé pour l'occasion en "abdullah""
Autre grand moment, la rencontre entre le Bagad de Saint-Nazaire et le groupe"Agadir Gwanas" dans une création spécialement concoctée pour le vingtième anniversaire du festival..
Puissance et légèreté furent au rendez-vous entre cornemuses, bombardes et haute-voltige des danseurs/chanteurs/conteurs de la côte atlantique marocaine.
Du grand art.
Toujours dans la série des rencontres détonantes, sous l'appellation "Band of Gypsies", les tsiganes du Taraf de Haïdouks héros de "Latcho Drom" de Tony Gatlif associés pour l'occasion à la trépidante fanfare macédonienne "Kocani Orkestar".
Pour oublier une météo quelque peu capricieuse dans le genre "ça pulse sur l'estuaire et ses degrés retrouvés"...
Il aurait fallu aussi sans doute parler du Mexican Institure of Sound ou de Yael Naim ou encore de l'Orchestre National de Barbès...
mais comme pour des raisons d'intendance je ne les ai pas vu ,à moins de broder sur le sujet ce qui n'est pas trop (espérons-le) le genre de la maison , nous vous demanderons pour de plus amples informations de vous référer à vos propres souvenirs ou à la prose de quelques journaleux en verve (et contre tout?)A ce propos - petite anecdote de la soirée : Pendant que nous regardions Niqolah Seeva , sur un côté en devant de scène une jeune journaliste aux poses particulièrement inspirées et aussi discrète qu'un abat- jour de lampe allogène écrivait sur son calepin posé sur le rebord de l'estrade ses pensées profondes- j'imagine- en direct-live .
Un grand moment de: "je me la pète en public".A chacun -selon ses moyens- le droit au spectacle.
.N'est-il pas?...
Quand à nous autres: les petits pieds , le temps de saluer à la sortie des vendeurs de Kebab nous reprîmes dans une ambiance automnale le chemin de l'Home Sweet Home"
Pour le réchauffement climatique attendons l'année prochaine...
bonjour, cela est agréable de te voir merci de ton billet et l'image du couple frite beigets
RépondreSupprimerCa fait envie...
RépondreSupprimersoupir!!!!
plus kebab que frites Frankie
RépondreSupprimerm'enfin...
;-)
un beau festival quoique commençant à être un peu bondé. bah c'est la rançon de la gloire sans doute
;-)
oui, c'était bien, et j'ai apprécie Gotan project pour le plus tardif, Manu di bango pour le plus assidu, Axel Krygier pour le plus remuant, et leplus drôle etc.
RépondreSupprimerBref, chacun a eu ses moments de bonheur.
encore un bon cru Rotko avec peut-être en ce qui me concerne une réserve sur la capacité du site à accueillir autant de monde...cela devient légèrement pénible de s'y déplacer
RépondreSupprimerah c'est sans doute la rançon du succès...
Ah, bin voilà ! pendant que je suis en panne de web, y en a qui s'amusent ! non, mais j'vous jure....:))))
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