mardi 14 juin 2011

Arlette, sors de ce corps

fourniture sur: Toile

"Si, déracinant de son coeur le vice qui la domine et avilit sa nature, la classe ouvrière se levait dans sa force terrible, non pour réclamer les "Droits de l'Homme", qui ne sont que les droits de l'exploitation capitaliste, ,non pour réclamer le "Droit au travail", qui n'est que le droit à la misère, mais pour forger une loi d'airain, défendant à tout homme de travailler plus de trois heures par jour, la Terre, la vieille Terre, frémissant d'allégresse, sentirait bondir en elle un nouvel univers.../..."
extrait du Droit à la paresse de Paul Lafargue -le gendre à Karl Marx -hi! hi! hi!-  et comme dit l'autre: kamarade mélanchon: nous les pinceaux et par ici la bonne soupe



envoyé par Serge




envoyé par Tiad

3 commentaires:

  1. Moi je réclame le droit de travailler quand on en a envie et pas quand on y est obligé.
    Comme il n'y a pas que des feignants sur terre, le travail serait fait et bien fait puisque fait de bon coeur et avec amour.
    Ceux qui n'aiment pas bosser finiraient par s'emmerder et trouver quelque chose à faire et tout le monde serait content.

    Lou Ravi....

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  2. a priori je serais plutôt d'accord ou alors je serais d'accord à priori, j'hésite encore...
    ;-)
    travailler quand on a envie plutôt qu'y être obligé... certes, mais je ne suis pas sur que cela puisse s'accorder avec tous les boulots par exemple ceux qui sont étroitement associés aux saisons, au travail de la terre, au climat, à la conjoncture...
    autre chose maintenant, je crois que bien souvent l'on confond besoin désir etc légitime de se réaliser, de construire quelque chose... dans son court passage sur la planète avec le salariat qui veut que l'on produise pour quelqu'un ou quelque chose plutôt que pour soi; même si parfois- et tant mieux- on peut aimer ce qu'on fait et cela n'empêche pas néanmoins d'être exploité dans le sens premier du terme (sans mettre aucun affect sur la question)
    Ne pas aimer travailler ne veut surtout pas dire que l'on est feignant ,dans une certaine morale judéo-chrétienne et cousins associés sans doute ; il existe -par exemple- beaucoup de retraités très actifs qui n'ont absolument pas envie de retourner bosser, le bénévolat est riche d'enseignement à ce sujet.
    il existe parfois dans un coin de notre tête quelques questions fondamentales sur le qu'est-ce qu'on fait, et pour qui pourquoi on le fait et quels sont mes besoins réels? questions qui forcément doivent "s'affronter" en permanence à la réalité du comment je vais vivre, me nourrir, me loger et assumer mon cheptel.
    Tant que l'argent restera le moteur d'un système , on avalera chacune, chacun des couleuvres grosses comme nos doutes et nos convictions.
    ainsi va la vie!
    belle journée!

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