Après minuit,c'était juste la bonne heure pour lâcher les amarres et filer dans la nuit à bord du vieux bus bas sur pattes qui en avait vu d'autres, des aventures en tout genre.
Le radio cassettes jouait du J.J. Cale. C'était comme un rituel pour se mettre dès le départ du côté des esprits de la route et battre la mesure des premiers kilomètres.
Plus tard, dans le petit matin engourdi, après avoir pris possession de l'espace attribué par les organisateurs du Woodstock local, s'installait le campement qui allait devenir pour deux ou trois jours , un genre de restau de campagne improvisé, bricolé avec imagination et l'aide de la nature environnante.
Bienvenue au festival de plus fleurissant sur beaux jours et dont la collection pour ancien combattant -pacifique- s'affichait glorieusement version auto-collant, au cul du vieux combi..
On n'était pas bégueule sur le style, la taille ou la situation, ; du blues en bord de mer au folk en plein champ , reggae, rock et chanson française... toutes les occasions étaient bonnes pour aligner les souvenirs en même temps que les tartines de fromage de chèvre au pain complet.
Seulement, quand les premières mesures de la ballade se font sentir, vient comme une envie fugace de reprendre la route...
"after midnight"
Oh, je sais précisément ce que tu peux ressentir !
RépondreSupprimerJ'en ai aussi, de ces souvenirs-là...:)
tiens donc...
RépondreSupprimer;-)