"Assis sur un banc devant l'océan
Devant l'océan égal à lui-même
Un homme pensif, se masse les tifs
Interrogatif, à quoi pense t-il
A quoi pense t-il livré à lui-même
Il pense à son île, son île Hélène
Est-ce que l'île l'aime
Assis sur un banc devant l'océan
L'océan jamais tout à fait le même
Dans le bruit lascif autour des récifs
Que la vague enchaîne
A quoi rêve t-il l'éternel bohème
Il rêve à une île dont le littoral
A le pur profil de l'amour total
Assis sur un banc devant l'océan
Devant globalement la terre tout entière
Qui jamais n'enterre ses haches de guerre
Ou si peu si guère que c'est faire semblant
Il pense que le vent fraîchit sur sa joue
Il pense que l'amour sait vous mettre en joue
Ban ban ban
Il pense surtout devant l'océan
Bel esclave bleu qui remue ses chaînes
Il pense à son île à son île Hélène
Est-ce que l'île l'aime
Pense t elle à son il?"
-Claude Nougaro-
photo: Patrick L.
belle image et belle chanson...
RépondreSupprimerAh Nougaro...quel magicien des mots et la "ptite" note irlandaise en plus,
RépondreSupprimeralors là je me pâme