"Des marées de bateaux
aux morsures des golfes,
des moissons hypothétiques
en des mers enchevêtrées,
des femmes qui titubent
dans des lointains imaginaires,
les hommes qui s'attardent
dans l'opaque des cafés,
et pourtant je vous dis
que cette terre existe."
Padrig Moazon-Peut-être- -Celte Présence-"Je crois en l’homme, cette ordure.
Je crois en l’homme, ce fumier,
Ce sable mouvant, cette eau morte.
Je crois en l’homme ce tordu
Cette vessie de vanité.
Je crois en l’homme, cette pommade,
Ce grelot, cette plume au vent,
Ce boutefeu ce fouille merde.
Je crois en l’homme, ce lèche sang.
Malgré tout ce qu’il a pu faire
De mortel et d’irréparable.
Je crois en lui
Pour la sûreté de sa main,
Pour son goût de la liberté,
Pour le jeu de sa fantaisie.
Pour son vertige devant l’étoile.
Je crois en lui
Pour le sel de son amitié,
Pour l’eau de ses yeux, pour son rire,
Pour son élan et ses faiblesses.
Je crois à tout jamais en lui
Pour une main qui s’est tendue.
Pour un regard qui s’est offert.
Et puis surtout et avant tout
Pour le simple accueil d’un berger."
-Lucien Jacques-Credo-
"Ma folie a ceci de sage
qu'elle me mène à la source
sans passer aux écluses
Mon principe est de ne rire
qu'au plus profond des bois
là où je peux me gorger
de mon propre écho
sans craindre l'ironie du monde.../..."Glaodina Provost-extrait de Eviti Hag Rvidout-
"Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !"
-Charles Baudelaire- Extrait de: Le voyage -
certains des textes proviennent de: Passion Lettres: "Les autres"-le site de Anne Sculfort ,d'autres de: Le livre d'or de la Bretagne de Philippe Durand-Editions Seghers
ça donne envie ! :)
RépondreSupprimer;-)
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